Alors que Pékin remet à l’ordre du jour l’implémentation de la loi "anti-sédition" (dont l’objectif est de prévenir, arrêter et punir les menaces à la souveraineté chinoise), l’incertitude autour de la reprise des mouvements sociaux spectaculaires de 2019 plane. Et ce d’autant plus, que le gouvernement hongkongais se dit prêt à coopérer pleinement avec les autorités chinoises.
L’interdiction des rassemblements publics a été prolongée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ; malgré tout, les appels à manifester agitent les réseaux sociaux. La police réprime durement les quelques rassemblements dans les centres commerciaux sur l’île de Hong Kong.
Dans une période pré-électorale à Hong Kong, l’ambiance reste donc tendue.
