Le troisième volet du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) est sans équivoque : pour limiter la hausse mondiale des températures, il convient de remplacer les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et le nucléaire par des sources d’énergie bas-carbone à l’instar des énergies solaire (photovoltaïque), hydraulique ou encore éolienne. Or la part des énergies dites fossiles ou nucléaire dans la consommation énergétique française est de plus de 85 % (dont 40 % de nucléaire) !
Face à l’urgence mondiale de limiter le réchauffement à moins de 1,5°C et face à l’inaction des gouvernements, des dynamiques citoyennes fleurissent pour agir et proposer des projets d’énergies renouvelables à l’échelle locale.
C’est dans les Côtes d’Armor bretonnes que des citoyen·nes se sont regroupé·es dès 2004 pour créer le collectif Éolien Citoyen afin de produire de l’énergie issue de gisements locaux. Après l’installation de six éoliennes sur la commune de Plélan-le-Grand en 2008, ce collectif s’est allié à la Scop Dynalec afin de concrétiser un nouveau parc. En projet depuis 2019, il sera composé de trois à cinq éoliennes. Cette action est bien la preuve que la volonté citoyenne est cruciale pour faire naître des initiatives, y compris dans le domaine de la production d’énergie. Elle permet en outre aux habitant·es de s’approprier la production d’une énergie locale et moins carbonée, mais aussi de rompre, progressivement, avec les logiques centralisées des politiques publiques de l’État français basées sur l’importation de gaz ou de pétrole et la construction de centrales nucléaires.
En Bretagne de nombreux projets citoyens en énergies renouvelables semblent émerger autour du photovoltaïque ou de l’hydrogène… !