La sixième réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qui s’est tenue à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le 3 décembre, après avis de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, a proposé la période fin février/début mars 2010 pour la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Ce nouveau report, après que la date du 29 novembre a été déclarée impossible à tenir au regard des difficultés techniques dans l’établissement des listes informatisées provisoires puis définitives, a été accepté par toutes les parties politiques ivoiriennes réunies sous l’égide du Président Blaise Compaoré. Au-delà des déclarations d’Henri Konan Bédié et d’Alassane Ouattara, présidents du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI/RDA, conservateur) et du Rassemblement des Républicains (RDR, droite), principaux concurrents du chef de l’Etat Laurent Gbagbo l’accusant d’être responsable de ce nouvel ajournement de l’élection, l’explication est pourtant simple.
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