Bien que l’Ukraine possède de vastes terres agricoles parmi les plus fertiles du monde, la richesse du secteur agricole ukrainien est longtemps restée hors de portée des petit·es agriculteur·rices du pays.
Il y a un milliard de personnes pieds-nus au XXIe siècle : des centaines de millions d’enfants qui, le plus souvent, ne peuvent pas aller à l’école pour cette raison.
Les politiques passées et présentes de la Banque mondiale et du FMI ont apporté un soutien essentiel à la financiarisation de l’alimentation et de l’agriculture. Cela s’est traduit par l’accaparement des terres, l’exposition des petits exploitants agricoles à une forte volatilité des prix, la concentration du pouvoir dans les entreprises agricoles et l’expansion d’une agriculture industrielle néfaste pour le climat.
Ce rapport, publié par l’Oakland Institute, détaille comment la Banque mondiale, via un nouvel indicateur foncier, encourage les acquisitions de terres à grande échelle et l’expansion de l’agrobusiness dans les pays en développement.
Objectif affiché de la Banque mondiale : lutter contre la pauvreté. Pourtant, nombre d’organisations de la société civile dénoncent depuis plusieurs années ses agissements. Leurs dires viennent d’être confirmés par une enquête...