Le défi d’être une femme autochtone au Guatemala

Ressources documentaires sur le Guatemala

, par CIDES

Ouvrages, articles

Au Guatemala, les démissions ne suffisent pas
COPELAND, Nicolas (article paru en anglais le 16 décembre 2020 sur le site de NACLA)
En novembre 2020, le vote d’un budget qui faisait des coupes dans la sécurité alimentaire tout en augmentant les privilèges des député·es a provoqué une série de manifestations pour exiger la démission du président. Mais il s’agit surtout d’une critique structurelle de la corruption et plus largement du système politique ; l’Assemblée sociale et populaire réclame une assemblée constituante en vue d’établir un État plurinational avec autonomie territoriale autochtone.
En ligne : https://www.ritimo.org/Au-Guatemala-les-demissions-ne-suffisent-pas

Comment les femmes Chorti du Guatemala veulent se sortir de l’adversité grâce à l’esprit d’entreprise
PEREZ JOACHIM, Morena (26 mars 2021)
Quelques femmes vivant dans des zones rurales très pauvres créent de petites entreprises (textiles artisanaux, etc.) ou deviennent leaders communautaires pour tenter d’améliorer leurs conditions de vie.
En ligne : https://www.equaltimes.org/l-exemple-des-femmes-chorti-de-l?lang=fr

Horizontes Políticos desde Nuestra América. Entre el dolor y la esperanza
GUADALUPE TELLO MÉNDEZ, Nallely, REYES MÉNDEZ, Neftalí - OAXACA (MEXIQUE) : SERVICIOS PARA UNA EDUCACION ALTERNATIVA A.C. (EDUCA), 2020/03, 239 P.
Cet ouvrage collectif explore les différentes oppressions générées par la triade capitalisme, patriarcat et colonialisme : le capitalisme en tant que système économique qui, par accumulation et dépossession, a pillé la vie dans toutes ses dimensions ; le patriarcat dans sa tentative d’imposer une seule façon d’être (un homme, majoritairement blanc, majoritairement hétérosexuel), essayant d’éliminer toutes celles et ceux qui ne se conforment pas à son modèle ; le colonialisme qui s’efforce d’empêcher l’Amérique latine d’avoir son propre regard, sa propre façon d’être et de vivre, sa propre façon de se référer au monde. L’ouvrage n’oublie pas la diversité des luttes et des mouvements sociaux qui visent à préserver la vie, par la dissidence, l’expression des minorités et les histoires trop longtemps cachées.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77370

Le Guatemala, paradis des travailleurs ?
LINARES, Luis (11 mars 2020)
Le faible taux de chômage au Guatemala va de pair, paradoxalement, avec des salaires très faibles, et surtout de très grandes inégalités et l’insuffisance des institutions du marché du travail (salaire minimum, sécurité sociale, inspection du travail, justice du travail).
En ligne : https://www.equaltimes.org/le-guatemala-paradis-des#.Yb9dMVnjKUk

Au Guatemala, les radios communautaires donnent une voix aux peuples autochtones
OLSON, Jared (14 novembre 2019)
Alors que les stations de radio commerciales appartiennent souvent à des sociétés étrangères et émettent uniquement en espagnol, quelques radios communautaires tentent de faire entendre la voix des peuples autochtones, mais se heurtent à l’hostilité du gouvernement qui refuse de les légaliser et les criminalise en les accusant « d’inciter à la violence »
En ligne : https://www.ritimo.org/Au-Guatemala-les-radios-communautaires-donnent-une-voix-aux-peuples-autochtones

La montée du populisme autoritaire entrepreneurial au Guatemala
ALONSO-FRADEJAS, Alberto - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2019 (19/09/2019), VOL. 26-2019/3, P. 119-142
Bibliographie, résumé.
Le populisme autoritaire n’est pas l’apanage des gouvernements réactionnaires. C’est aussi l’outil de domination des complexes agro-industriels qui se livrent à la monoculture de la canne à sucre et du palmier à huile. L’expérience du Guatemala montre comment l’oligarchie blanche propriétaire des plantations s’y prend pour pérenniser son pouvoir et ses profits, au détriment des populations locales et de l’environnement.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76601

Des droits ciblés contre les dépossessions foncières : un paradoxe ? Impasses conceptuelles et juridiques des dispositifs de défense des droits à la terre en Méso-Amérique
ROUX, Hélène - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2019-2 (06/06/2019), N°238, P. 269-290
Bibliographie, notes, résumés.
L’inclusion dans le marché mondial de nouveaux produits agricoles, environnementaux, énergétiques ou touristiques, appelle des réponses aux demandes persistantes d’accès à la terre. Celles-ci se manifestent par l’affirmation de nouveaux droits et la rédaction de chartes, de conventions ou de directives supposés limiter les dépossessions de terres pour diverses catégories de populations indigènes et/ou paysannes. Cet article, illustré par des exemples relevés au Honduras, au Nicaragua et au Guatemala, s’interroge sur la portée réelle de toutes ces mesures.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=76534

Les Garifunas, un peuple transfrontalier face au carcan de l’État-nation
AGUDELO, Carlos - In : PASSERELLE, mars 2019 (01/03/2019), N°19, P. 34-41
Carte d’Amérique centrale (Belize, Guatemala, Honduras, Nicaragua).
L’histoire des Garifunas, peuple d’Amérique centrale d’origine africaine et amérindienne, se caractérise par une forte mobilité transfrontalière. Depuis les temps de l’esclavage, le peuple des Garifunas a fait de sa transterritorialité une forme de subsistance, d’abord pour échapper à la spoliation coloniale puis pour préserver son identité culturelle. Les vastes familles garifunas sont dispersées dans quatre pays d’Amérique centrale : Belize, Guatemala, Honduras et Nicaragua. Sans briser l’identité collective de la "nation garifuna", on assiste à une différenciation des situations politiques, économiques et sociales des Garifunas, en fonction des dispositions prises par les quatre États où ils vivent : accès à la terre et droit de propriété, activités économiques, liberté de circulation, conservation des pratiques rituelles.
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Les disparus du Guatemala
VOLPE, Daniele - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 74-93
Récit photo de Daniele Volpe.
Trente ans après la guerre civile (1960-1996) et le génocide qui a fait 7000 victimes, les Indiens mayas ixil cherchent leurs morts dans les centaines de charniers éparpillés au cœur des montagnes guatémaltèques, pour enfin faire leur deuil. Dans les années 1980, l’armée et les milices ont affamé, violé et massacré les Indiens mayas ixil, au prétexte qu’ils étaient pro-guérilla. 70 à 90 % des villages ont été détruits, soit un sixième du peuple ixil : un génocide dénoncé par les Nations Unies.
Dans la Ritimothèque :https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75174

État des résistances dans le Sud : Amérique latine
DUTERME, Bernard SVAMPA, Maristella ; LIENDO, Roxana - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2017 (01/12/2017), VOL. 24-2017/4, 184 P.
Dossier comprenant un éditorial et 20 articles, notamment
* Guatemala : contradictions systématiques et nouveau cycle de lutte populaire.
Les latino-américanistes sont partagés. Prises par le haut, les reconfigurations à l’œuvre en Amérique latine ces deux ou trois dernières décennies poussent à un certain optimisme. Économiquement, la tendance est à la croissance, à la stabilité relative des grands indicateurs, à l’émergence des puissances régionales et à la valorisation des richesses des sols et des sous-sols. Politiquement, le souvenir des dictatures et des régimes militaires s’éloigne, l’heure est à la paix et à la consolidation démocratique. Les gouvernements progressistes majoritaires jusqu’à récemment ont œuvré au retour de l’État, à une récupération de la souveraineté et à une meilleure intégration régionale. Socialement enfin, la période a enregistré une diminution de la pauvreté et un gonflement des classes moyennes. Prises par le bas, les mêmes configurations désolent. La croissance, boostée par l’explosion chinoise et l’augmentation de la demande mondiale, repose sur des politiques extractivistes ; on parle d’une re-primarisation des économies du continent qui entraîne une dépendance structurelle vis-à-vis des exportations et des cours du marché mondial. La démocratie politique, même jeune, est minée par la lassitude et l’insatisfaction populaire, la corruption, les velléités réactionnaires et l’extension des zones de non-droit. La pauvreté a reculé grâce à des politiques redistributives en période de cours élevés, mais cela n’a pas jugulé le creusement des inégalités, les dégâts socio-environnementaux des politiques extractivistes, les flambées de violence et le narco-trafic. C’est dans ce contexte défavorable que les mouvements sociaux ou écologistes cherchent à s’affirmer.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=73797

Pax neoliberalia
FALQUET, Jules-France, - DONNEMARIE DONTILLY : IXE, 2016, 186 P.
Essai regroupant quatre textes :
* "Guerre de basse intensité" contre les femmes ? la violence domestique comme torture : réflexions à partir du Salvador
* Au-delà des larmes des hommes : l’institution du service militaire en Turquie
* Les féminicides de Ciudad Juarez et la recomposition de la violence
* Luttes (dé)coloniales autour du "territoire-corps" : de la guerre à l’extractivisme néolibéral au Guatemala.
Dans cet essai, l’auteure analyse différents exemples de violences faites aux femmes, en soulignant qu’elles sont reliées par le phénomène central de l’impunité et se développent en même temps que diverses formes de guerre, de répression et de militarisme autour de l’extractivisme néolibéral.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74122

Mouvement de femmes en Amérique latine
KOROL, Claudia CISNE, Mirla - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2015 (01/12/2015), VOL. 22-2015/4, P. 173-244
Ce chapitre comporte 9 articles et notamment :
* Guatemala : un mouvement des femmes fort diversifié et polyphonique, Ana Silvia Monzon.
En Amérique latine, le féminisme a une coloration politique marquée. Les collectifs de femmes sont présents dans les partis politiques ou les syndicats. Les féministes ont participé à la lutte contre les dictatures au Chili, au Brésil ou en Argentine. Dans tous les pays du sous-continent, les mouvements de femmes doivent se battre contre le machisme, les violences sexuelles et le sexisme dans le travail. Il existe des organisations féministes indiennes qui revendiquent le droit à leurs cultures anciennes. Au Brésil, au Mexique, au Nicaragua, elles doivent défendre leurs territoires contre les progrès de l’extractivisme. Leurs revendications de justice et d’égalité engendrent des confrontations parfois violentes avec les autorités politiques ou religieuses attachées à la tradition des femmes soumises au pouvoir masculin.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67754

Méga-projet : résistance non-violente au Guatemala
CABAUP, Manon LALLEMANT, Anaïs - In : ALTERNATIVES NON VIOLENTES, 4e trimestre 2014 (01/12/2014), N°173, P. 6-7
Comme dans beaucoup de pays d’Amérique latine, au Guatemala, la mondialisation économique est une source de conflit concernant les terres ancestrales qui subissent des tentatives d’occupation par des entreprises minières étrangères pour de méga-projets. Depuis les années 1980, les volontaires de l’Organisation PBI (Peace Brigades International) sont aux côtés des populations autochtones qui résistent pour la défense de leurs droits économiques sociaux et culturels. Le rôle de PBI est d’observer ce qui se passe sur le terrain et d’accompagner les populations autochtones dans leurs actions pacifiques, blocages de l’entrée des sites et marches protestataires. PBI mène également des activités de plaidoyer auprès de la communauté internationale.
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Guatemala : L’industrie plutôt que la terre
PETIT, Bérénice - In : DEFIS SUD, septembre-octobre 2014 (01/09/2014), N°120, P. 25-27
Encadré : étude de cas : la vallée du Polochic.
Depuis une vingtaine d’années, le Guatemala connaît un élan agro-industriel extractiviste des ressources naturelles ; notamment une utilisation intensive des sols destinés à des monocultures à grande échelle de canne à sucre et de palmiers à huile. Cet engouement a pour conséquence l’accélération de la concentration des terres, dont un des principaux acteurs est l’État.
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L’impunité comme mode d’accumulation économique : relations professionnelles, investissements étrangers et illégalités au Guatemala
DELPECH, Quentin - In : PROBLEMES D’AMERIQUE LATINE, 2014/3 (01/07/2014), N°94, P. 49-64
Notes et bibliographie infrapaginales ; encadré n°1 : la mafia des fonctionnaires et les services "paquet complet" d’impunité.
Au Guatemala, les violations des droits des travailleurs relèvent de l’ordinaire. On ne compte plus les assassinats de syndicalistes restés impunis. Les institutions de l’État et l’OIT ne veulent pas ou ne peuvent pas sanctionner toutes les atteintes les plus banales au droit du travail. Le répertoire répressif à l’égard des travailleurs repose sur une entente entre les élites économiques et les représentants du gouvernement. D’ailleurs les principales victimes de l’illégalité et de la corruption sont les employés sous-payés des usines de la sous-traitance internationale ("maquilas") qui produisent des habits pour les marques occidentales.
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Les Mayas, victimes de l’histoire dans la guerre civile du Guatemala, 1954-1996
Daniel Hickey, Amerika, 8 | 2013, mis en ligne le 21 juin 2013,
Cet article vise à étudier les causes lointaines de la tension et de la haine qui ont mené à un génocide dirigé contre le peuple maya pendant la décennie des 1980. Il cherche à approfondir deux causes majeures de ces conflits entre l’élite du Guatemala et les peuples indigènes – la terre et le racisme. Chacun de ces thèmes a empoisonné les relations avec le peuple maya et ouvert la porte à la violence qui a marqué le pays de la période de la conquête jusqu’aux guerres du 20e siècle.
En ligne : https://journals.openedition.org/amerika/3880

Les agrocarburants au Guatemala
HURTADO, Laura SANCHEZ, Geisselle - In : ALTERNATIVES SUD, 3e trimestre 2012 (22/09/2012), VOL. 19-2012/3, P. 115-132
Laura Hurtado, sociologue guatémaltèque et Geisselle Sanchez, économiste nicaraguayenne, chercheuse au Guatemala.
Au Guatemala, de grandes entreprises nationales ou internationales accaparent plus ou moins légalement des terres pour développer des plantations de canne à sucre et de palme africaine. La main d’œuvre employée dans les plantations et les usines de traitement est surexploitée et mal payée. De la main d’œuvre temporaire et informelle est dissimulée par les entreprises. Ces activités précarisent des populations et ces productions entrent en concurrence avec les productions alimentaires du pays.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56023

L’autre guerre
DEWEVER-PLANA, Miquel, LEROY, Jean-François - MARSEILLE : LE BEC EN L’AIR, 2012/10, 303 P.
À travers de nombreuses photographies et des témoignages, cet ouvrage aborde la difficile thématique de la violence au Guatemala, un des pays les plus violents du monde. L’économie criminelle, dont les lieutenants sont des jeunes des quartiers défavorisés, touche toutes les couches de la société guatémaltèque et elle est connue par le gouvernement qui n’agit pas contre ce fléau. Face à la paupérisation de la société et aux violences quotidiennes, les jeunes sans ressource subissent cet état de fait et se tournent vers la drogue, le racket, voire les assassinats, pour survivre.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=72398

Les violences génocidaires au Guatemala, une histoire en perspective
JAHAN, Sébastien, - PARIS : L’HARMATTAN, 2012/09, 145 P.
Cet ouvrage collectif regroupe des contributions de chercheurs, de militants et d’acteurs du terrain.
Cet ouvrage propose une analyse de la période sombre du Guatemala, entre 1960 et 1996, qui a fait environ 200 000 victimes. Trop souvent ignorée du monde, cette tragédie, dont la période allant de 1980 à 1983 a même été qualifiée de "génocidaire", a ensanglanté le Guatemala et perdure dans l’ombre de la société guatémaltèque. Le souvenir encore récent des massacres et le déni des autorités sur ce qui s’est passé n’aide pas la société guatémaltèque à panser ses plaies. L’ignorance de l’Europe sur les événements et l’indifférence du monde concernant le sort des Amérindiens aboutissent à une fracture mémorielle au sein de la société. La reconnaissance du massacre à grande échelle des Mayas en tant que génocide est l’un des enjeux de ce dossier, avec la compréhension de la violence structurelle de la société guatémaltèque d’aujourd’hui.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57283

Guatemala : sujet communautaire émergent sur fond de globalisation néolibérale
YAGENOVA, Simona Violetta - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2011 (01/12/2011), VOL. 18-2011/4, P. 125-131
Bibliographie, notes infrapaginales, résumé en tête d’article.
Fait partie du dossier Amérique latine.
Aujourd’hui, les luttes indigènes au Guatemala expriment une frustration historique et un contre-feu envers la stratégie d’un capitalisme mondialisé à la recherche de nouveaux marchés, d’une main-d’œuvre pas chère et de ressources naturelles et énergétiques. Malheureusement le pouvoir en place dispose d’assez de moyens pour étouffer toute revendication.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51457

Perenco : Exploiter le pétrole coûte que coûte
Collectif Guatemala, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2011/10, 62 P.
6 cartes, 13 photographies couleur, diagrammes, bibliographie.
Rapport publié avec le soutien du réseau Une Seule Planète et des associations Terre des Hommes France, France Amérique latine et Sherpa.
Ce rapport vient appuyer une campagne européenne afin que des multinationales puissent être jugées dans leur pays de domiciliation pour les conséquences environnementales et les violations de droits humains des populations dans le pays où se déroule l’exploitation de leurs filiales.
Cette étude rend compte de la présence de l’entreprise franco-anglaise Perenco au Guatemala par le biais de sa filiale Perenco Guatemala Limited. Elle souligne les conséquences désastreuses à la fois environnementales et sociales de son activité d’exploitation pétrolière et met également en évidence les insuffisances légales internationales qui ne permettent pas de contrôler ce type d’entreprises multinationales.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51250

Stratégies paysannes face à l’échec du marché foncier au Guatemala
ROLDAN ANDRADE, Ursula - In : PROBLEMES D’AMERIQUE LATINE, 2011/1 (01/01/2011), N°79, P. 55-70
Fait partie du dossier "Héritages des réformes agraires". Notes et bibliographie infrapaginales.
Le marché des terres au Guatemala fait partie d’une politique agraire impulsée par les organismes internationaux, institutionnalisée en 1999 par le Fonds de terres, dans le cadre des accords de paix. Sa création était censée permettre une redistribution foncière, dans un contexte de concentration extrême, et le développement social, la majorité de la population dépendant de l’agriculture. Plus de dix ans après, son impact se révèle insignifiant. Cependant, quelques groupes paysans ont réussi à surmonter son échec. Ils ont adopté des stratégies leur permettant de renforcer les mécanismes du marché des terres, de construire leurs espaces de vie et de faire l’essai de divers systèmes de production, pour garantir leur reproduction sociale et culturelle, en l’absence quasi complète de l’État.
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Voyage en Terre Maya
ROUSSEL, Céline, CHARDON, Samuel - BILLOM : L’OISEAU PORTE PLUME, 2011, 119 P.
Il s’agit du 8e ouvrage des auteurs, créateurs de "Carnets de Voyages" en 1997.
Illustrations à l’aquarelle et à la gouache.
Le couple d’auteurs et leurs deux filles font leurs valises pour l’Amérique centrale, "continent-symbole de la colonisation" mais aussi terre de "civilisations hautement développées, qui ne sont même pas enseignées à l’école !". Portés par les textes de Céline Roussel et les illustrations de Samuel Chardon, nous voici en Terre Maya, au Mexique et au Guatemala, dans un voyage qui privilégie la rencontre et l’échange avec les habitants.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=66482

Mon voisin de maiz : Voyage au Guatemala au cœur de la culture maya
SANTORO, Muriel, - PARIS : L’HARMATTAN, 2010/09, 99 P.
Une jeune Française, chargée d’une mission de coopération en Amérique centrale, nous fait découvrir les anciennes terres mayas. Elle rencontre un vieil homme, son "voisin de maiz", qui lui permet cette ouverture sur cette société inconnue ; elle s’imprègne des croyances précolombiennes, se transforme mystiquement et comprend les révélations que la terre maya accepte de lui livrer sur les heures noires des siècles passés. La découverte d’un pays entraîne souvent la rencontre avec soi-même.
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La grande révolte indienne
LE BOT, Yvon, - PARIS : ROBERT LAFFONT, 2009/03, 365 P.
Quatre cartes de localisation des principaux groupes indiens, données statistiques, principaux jalons de l’histoire des mouvements indiens modernes en encadré, bibliographie.
L’émergence indienne, phénomène majeur des dernières décennies en Amérique latine, exprime une demande de démocratie qui, au-delà des changements de régimes politiques, s’enracine dans le rejet du racisme hérité de la Conquête et de la colonisation. Combinant projet culturel, revendications sociales et aspirations démocratiques, les Indiens ont acquis une nouvelle visibilité dans tous les pays d’Amérique latine, qu’ils y représentent une part importante de la population (Équateur, Bolivie, Pérou, Guatemala, Mexique) ou qu’ils ne soient qu’une minorité plus ou moins significative (Colombie, Brésil, Nicaragua, Panama ou Chili). De la Terre de Feu à la Californie, la longue marche indienne est constituée par une multitude d’acteurs, souvent des femmes qui, en luttant pour leur émancipation, contribuent à produire une planète multiculturelle.
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Femmes en mouvement(s) : Empowerment et organisations de femmes dans le conflit et le post-conflit au Guatemala
GONIN, Mélanie, - GENEVE (SUISSE) : INSTITUT UNIVERSITAIRE D’ETUDES DU DEVELOPPEMENT (IUED), coll. ETUDES DU DEVELOPPEMENT N°20, 2004/01, 99 P.
Mémoire de diplôme d’études approfondies (DEA) en études du développement, présenté en septembre 2003.
Même si militairement les hommes sont en première ligne, les femmes sont souvent les premières victimes de la guerre, de façon directe (violences à leur encontre) ou indirectes (déliquescence de la société), mais les femmes ne sont pas que des victimes, elles assument souvent de nouvelles responsabilités (militaires, politiques, économiques, etc.). Aussi la guerre peut devenir un "catalyseur" potentiel d’une transformation radicale des rôles traditionnels, comme le démontre l’exemple guatémaltèque.
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Rapport "Mémoire du silence" : Conclusions et recommandations
CEH (Commission pour l’éclaircissement historique), - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 1999/02, 38 P.
À la suite d’une enquête qui a duré une année, la Commission d’éclaircissement historique du Guatemala présente ses conclusions et ses recommandations pour promouvoir la paix, pour favoriser une culture de respect mutuel et renforcer le processus démocratique. En particulier, elle propose des mesures pour préserver la mémoire des victimes et des mesures de réparation.
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Moi, Rigoberta Menchu : une vie et une voix, la révolution au Guatémala
BURGOS, Elisabeth, - PARIS : GALLIMARD, 1983, 331 P.
Ce récit retrace la vie de Rigoberta Menchu, jeune indienne de 23 ans de l’ethnie quiché au Guatemala. Il permet de découvrir non seulement l’histoire de sa vie, qui est celle des femmes de la communauté indienne à laquelle elle appartient, avec ses coutumes, ses rapports à la nature, la mort, la vie..., mais aussi le témoignage accablant du génocide dont sa famille et sa communauté ont été victimes. Ce document est souvent insupportable à la lecture, tant le récit des cruautés endurées est bouleversant. Rigoberta Menchu a reçu en novembre 1992 le prix Nobel de la paix pour son œuvre pacifiste et engagée dans la défense des minorités indiennes d’Amérique latine.
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Films

Guatemala, les disparus de la dictature
ISSY LES MOULINEAUX : ARTE, 2017, 1 DVD, 61 mn.
Au Guatemala, entre 1960 et 1996, une répression féroce a frappé le peuple amérindien à la suite de la défaite de la guérilla. Des milliers de personnes furent tuées ou disparurent. En 2012, la Cour inter-américaine des droits de l’homme a condamné l’État guatémaltèque à dédommager les familles des civils tués ou disparus. Elles ont obtenu la production d’un documentaire aux frais du gouvernement qui, aujourd’hui encore, refuse d’exécuter sa peine. Elles ont donc financé elles-mêmes ce film. Il est construit autour des témoignages des parents des victimes dont les récits des tortures et des massacres sur lesquels plane l’ombre des États-Unis sont parfois insoutenables.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75447

Rêves d’or
QUEMADA-DIEZ, Diego, PORTELA, Gibran ; CARRERAS, Lucia - LOS ANGELES (ETATS UNIS) : MACHETE PRODUCTIONS, 2013, 1 DVD, 108 mn.
Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel, trois adolescents de 15 ans, aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre aux États-Unis. Pendant leur périple à travers le Mexique, ils rencontrent Chauk, un Indien du Chiapas qui ne parle pas l’espagnol (il ne s’exprime qu’en tzotzil) mais se joint à eux. A la frontière mexicaine, ils sont dépouillés de leurs maigres affaires par des policiers véreux et sont ramenés au Guatemala. Samuel décide d’abandonner. Juan, Sara et Chauk reprennent la route pour les États-Unis. Mais ils devront affronter la dure et violente réalité de la migration (racket, prostitution, drogue).
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=72415

Rostros y voces de Guatemala
Collectif Guatemala, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2011, 1 DVD, 82 mn.
7 courts-métrages compilés par le Collectif Guatemala (Association de solidarité avec les mouvements sociaux guatémaltèques) :
 "Yo soy mujer" 2011, 9 mn.
 "Mi unico error" 2009, 9 mn.
 "La emigracion" 19 mn.
 "El VIH/Sida" 2011, 14 mn.
 "Violence intrafamilia" 2009, 7 mn.
 "Evitamos discriminacion" 2009, 15 mn.
 "Los recuerdos nos hacen llorar" 2008, 8 mn.
Ces films sont issus des ateliers de formation audiovisuelle organisés par le Collectif Guatemala. Cette compilation de courts-métrages présente les conflits et les différents problèmes de société au Guatemala.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=70813

Cultura maya
Collectif Guatemala, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2011, 1 DVD, 68 mn.
6 courts-métrages compilés par le Collectif Guatemala (Association de solidarité avec les mouvements sociaux guatémaltèques) :
 "Q’uma’rkaj" 2009, 7 mn.
 "Hilos y voces" 2011, 15 mn.
 "Oxlajuj noj" 2011, 8 mn.
 "Perdide de Valores" 2011, 11 mn.
 "Cosmovision maya y religiones", 15 mn.
 "Medicina maya" 2010, 12 mn.
Ces films sont issus des ateliers de formation audiovisuelle organisés par le collectif Guatemala. Dans cette compilation sont présentées les traditions culturelles et cultuelles des Mayas : religion, cosmovision, lieux sacrés, etc.
Dans la Ritimothèque : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=70814

La era del buen vivir
DEHASSE, Aline, VERHOEVEN, Jeroen - BRUXELLES (BELGIQUE) : QUINOA, 2011, 1 DVD, 52 mn.
Film proposé par le CFSI pour le festival Alimenterre 2012.
Le film raconte l’histoire de Mayas d’aujourd’hui. Après 500 ans de colonisation et une guerre civile sanglante, ceux-ci font face à la globalisation de la société de consommation, à des difficultés d’accès à la terre, au pillage des ressources naturelles et aux impacts du réchauffement climatique. Mettant en pratique leur définition du développement, bien loin des conceptions imposées par l’Occident, ils construisent leurs propres solutions pour demain. Ce documentaire met en avant les savoirs et savoir-faire mayas, pour montrer une vision positive des alternatives possibles au système agricole conventionnel.
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Madre Tierra
Collectif Guatemala, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2011, 1 DVD, 65 mn.
6 courts-métrages compilés par le Collectif Guatemala (Association de solidarité avec les mouvements sociaux guatémaltèques) :
 "Flores en resistancia" 2008, 11 mn.
 "Consultas comunitarias" 2008, 14 mn.
 "El lago Atitlan" 2010, 9 mn.
 "La historia de Ernesto" 2010, 11 mn.
 "Resistancia por la madre tierra" 7 mn.
 "Impaches negativos de la mineria Marlin" 2009, 13 mn.
Ces films sont issus des ateliers de formation cinéma organisés par le Collectif Guatemala. Cette compilation de 6 courts-métrages porte sur les luttes politiques, écologiques et sociales au Guatemala.
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Defensa del territorio
Collectif Guatemala, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2010, 1 DVD, 51 mn.
4 courts-métrages compilés par le Collectif Guatemala (Association de solidarité avec les mouvements sociaux guatémaltèques) :
 "El lago Atitlan" 2010, 9 mn.
 "Flores en resistancia" 2008, 11 mn.
 "Lucha por el agua" 2010, 19 mn.
 "La historia de Ernesto" 2010, 11 mn.
Ces films sont issus des ateliers de formation audiovisuelle organisés par le Collectif Guatemala. Cette compilation de 4 courts-métrages présente les différentes luttes de résistance au Guatemala.
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L’affaire Coca-Cola
GUTIERREZ, Germán, GARCIA, Carmen - MONTREAL (CANADA) : ARGUS FILMS, 2009, 1 DVD, 85 mn.
« Les réalisateurs German Gutiérrez et Carmen Garcia dressent un réquisitoire accablant contre l’empire Coca-Cola, soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement, la torture et le meurtre de chefs syndicaux qui luttaient pour l’amélioration des conditions de travail en Colombie, au Guatemala et en Turquie.Les cinéastes suivent les avocats en droit du travail Daniel Kovalik et Terry Collingsworth, ainsi que le militant Ray Rogers, directeur de la campagne Stop Killer-Coke !, alors qu’ils mettent tout en œuvre pour obliger le géant américain de l’industrie des boissons à répondre de ses actes dans cette bataille juridique pour les droits de la personne ». (Résumé de l’éditeur).
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Le business de l’or
LASSALLE, Grégory, - PARIS : COLLECTIF GUATEMALA, 2009, 1 DVD, 54 mn.
Version longue.
Sélection Festival Ciné Alter’Natif 2011.
"Le business de l’or au Guatemala" montre la tension croissante qui oppose les communautés amérindiennes de l’Est du pays à la transnationale minière canadienne Goldcorp SA, à travers l’exemple de deux communautés : celle de San Miguel Ixtahuacan, qui héberge une mine Goldcorp, et celle de Santa Eulalia qui a décidé de résister. Mais l’intelligence du documentaire de Grégory Lassalle est de ne jamais se limiter à ce conflit annoncé, de toujours ouvrir son regard pour en dévoiler les enjeux cachés et en analyser les logiques. Il donne donc la parole autant aux populations autochtones qu’aux cadres de l’entreprise canadienne, mène son enquête jusqu’à la capitale, pour comprendre le rôle du gouvernement, et balade sa caméra à Vancouver, à Genève, au Honduras, multipliant ainsi les pistes de réflexion." (Résumé de l’éditeur).
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Trafiquants de vérité
LASSALLE, Grégory, - PARIS : TEL WIN PRODUCTIONS, 2005, 1 DVD, 54 mn.
« En 1998 est mise en place, au Guatemala, une commission de la vérité, qui est un des points majeurs des accords de paix de 1996. Cette commission est un travail de mémoire de la société guatémaltèque sur le conflit armé de 36 ans qui vient de se terminer. Ce film est à sa manière une contribution à cette mémoire. Mélanges d’images d’archives et de témoignages, "Trafiquants de vérité" souligne la difficulté de connaître la vérité historique ». (Résumé d’éditeur).
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