De la catastrophe du Rana Plaza à la loi française sur le devoir de vigilance des entreprises

Introduction

, par CLID

L’effondrement du Rana Plaza. Photo prise le 24 mai 2013 à Dhaka (Bangladesh). Crédits photographiques : Nicola Bailey/ActionAid

En 2013, au Bangladesh, le Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers de confection de vêtements s’effondrait sur les ouvriers et ouvrières qui étaient au travail. Il y eut 1 138 morts et des milliers de blessé·es. Les médias du monde entier firent état de cette catastrophe, qui allait devenir, pour beaucoup, le symbole d’une prise de conscience de notre responsabilité de consommateurs et consommatrices ; également, de la nécessité de réguler le comportement des firmes multinationales vis-à-vis de leurs sous-traitants et qui, au-delà, interroge sur la portée du modèle économique libéral, fondé sur la mondialisation et l’accroissement sans fin des échanges internationaux dans une logique productiviste encouragée, au Nord et au Sud, par les États.