Circuits courts

Selon Globe 21, « Le circuit court est un réseau économique dans lequel les intermédiaires sont limités afin d’apporter d’une part un revenu équitable aux producteurs et d’autre part une transparence sur la distribution pour le consommateur [1] »
La promotion de circuits courts s’inscrit dans une perspective de relocalisation des activités humaines – voire de développement soutenable, et plus largement, dans une optique de transformation de la société et des rapports de production et des modes de consommation.

Définition développée

La définition officielle retenue en France est : « Est considéré comme circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire [2] ».

Exemples

Outre la vente directe, les circuits courts participent d’une diversification des types de vente, et donc de la promotion ou du développement des marchés, des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) ou « paniers paysans » (voir « paniers bio ») ou la mise en relation directe avec les producteurs via Internet. Le recours aux circuits courts permet ainsi d’éviter le recours à la grande distribution.

Si l’on parle souvent de circuits courts en référence aux produits maraîchers, la notion tend également à s’étendre à d’autres produits comme « la fabrication et la distribution de matériaux (terre, chanvre, ardoise, chaux, carrières locales et.) en particulier pour la restauration du patrimoine bâti [3] »

Historique de la définition et de sa diffusion

Selon Wiklipédia, « Les circuits courts étaient historiquement des modes de distribution très répandus, notamment aux abords des villes. L’agriculture périurbaine était une fonction ancienne d’approvisionnement des villes. Il y avait par exemple des villages maraîchers autour de Paris pour approvisionner les Halles et les marchés. […] Les circuits courts ont décliné au cours du XXe siècle avec l’étalement urbain, le développement des transports, et l’internationalisation des marchés et des structures industrielles.
Les circuits courts ont trouvé un regain d’intérêt depuis les années 2000. Les circuits courts font aujourd’hui l’objet de recherches, notamment en France à l’INRA. Ils couvrent également la thématique des matériaux locaux pour la construction ou la restauration de patrimoine (carrières de pierres, de lauzes, d’ardoises ; champs de chanvre, fours à chaux, tuileries briqueterie...) [4] ».