Un Gabon en ruines, à la démocratie dévastée

Par Marc Ona Essangui

, par Pambazuka

La visite du président gabonais, Ali Bongo Odimba, aux Etats Unis, du 6 au 9 juin a suscité une levée de boucliers au sein de la société civile gabonaise. Au président Barak Obama, ses membres ont adressé une lettre d’interpellation pour lui faire le point sur un pays à la démocratie dévastée, à la gouvernance ruineuse. Mais aussi pour lui rappeler le sens de son discours d’Accra, qui doit fonder ses rapports avec les dirigeants africains.

Excellence Monsieur le président,

C’est au nom des valeurs démocratiques cardinales qui fondent les Etats-Unis d’Amérique que la Société Civile gabonaise vient, au moment ou vous vous apprêtez à recevoir M. Ali Bongo Odimba, président de la République gabonaise, qui préside aux destinées du Conseil de Sécurité des Nations Unies, vous exposer la situation catastrophique de gouvernance et de la démocratie au Gabon. Indépendant depuis 1960, le Gabon souffre de deux pathologies principales qui affectent tous les segments de la société. 



Lire sur Pambazuka