C’est un fait, même si certain·es prétendent le contraire, la crise climatique est plus qu’omniprésente et menace notre planète et nos vies. Pour réaliser une véritable « transition socio-écologique », il faudrait faire plus que réduire les gaz à effet de serre. Selon l’organisation Solon, basée à Montréal, cela passe par la construction d’une société conviviale et écologique, qui permet le partage du pouvoir, la contribution de tou·tes aux vies de quartier et la création de communs. Ces derniers sont au cœur du travail de la structure, qui propose de favoriser les liens sociaux et la logique du pair à pair.
Concrètement, Solon propose des projets simples à mettre en place, et l’animation d’une rencontre de démarrage dans une rue, une cour ou même un salon familial : des « assemblées de ruelle ». L’objectif est de mutualiser des ressources (idées et savoirs, voitures, remorques, vélos…), notamment celles qui sont peu ou sous utilisées, pour se rendre service entre voisin·es. Cela donne parfois lieu à la découverte de véritables pépites cachées ! Et ce, en quelques clics sur leur site Internet.
Le nom de Solon vient du poète et homme d’État grec du VIe siècle avant J.-C. Il est considéré comme l’un des pères de la démocratie athénienne et de la participation de ce qui était considéré à l’époque comme le peuple à la chose publique. Cette initiative s’en inspire, en allant plus loin, avec l’objectif de promouvoir et développer la participation de tou·tes les citoyen·nes dans l’espace collectif. De plus en plus de personnes se montrent intéressées. En 2020, à Montréal, plus de 1 000 citoyen·nes ont participé aux projets de Solon. Que ce soit pour des moments de partage, des rencontres, des échanges, des solutions collectives sont mises en avant, pour bâtir du lien social.
Et dans votre rue, c’est comment ?