Agriculture biologique / agrobiologie

L’agriculture biologique est née de l’opposition à l’industrialisation de l’agriculture à partir des années 1920. Elle est désormais reconnue au niveau international en tant que signe de qualité attaché à un cahier des charges. Celui-ci repose essentiellement sur le refus des engrais et des pesticides de synthèse. Il inclut désormais des principes de bien-être animal et le refus des plantes génétiquement modifiées. Les courants fondateurs regrettent cependant que le cahier des charges actuel n’intègre pas de considérations sociales ni même environnementales larges (énergie, eau) ce qui autorise des dérives par rapport au projet initial. On parle alors de « bio industrielle ». C’est pourquoi de nombreux Labels privés continuent d’exister et sont plus conformes aux souhaits des mouvements fondateurs : par exemple Nature et Progrès ou Demeter en France.

Définition développée

Par conséquent, la certification de produits « issus de l’agriculture biologique » relève d’un processus dont la finalité est de garantir au consommateur qu’un minimum de 95% des ingrédients des produits qu’il achète sont biologiques et sans OGM. Ce processus est lié à la rédaction de cahiers des charges par des professionnels du secteur, que l’autorité publique (État, Union européenne, etc.) est ensuite chargée d’homologuer. Des contrôles sont ensuite réalisés et vérifient l’adéquation de la production agricole aux standards fixés par le cahier des charges.

Historique de la définition et de sa diffusion

Née en Europe au début du XXème siècle, l’agriculture biologique s’est développée en France au sortir de la seconde guerre mondiale. C’est en 1991 que le terme « agriculture biologique » est reconnu officiellement comme mode de production au sein du règlement CEE 2092/91 du 24 juin 1991.