Quelle place occupe(nt) le(s) monde(s) de l’art dans les mouvements sociaux qui œuvrent pour la transformation de nos sociétés, vers un monde plus juste et plus solidaire ? Ce numéro de la collection Passerelle explore les ressorts de l’art en tant qu’espace et outil de luttes et de résistances, analyse les processus politiques qui légitiment ou délégitiment les formes d’expression et d’action, et enfin examine la politisation des espaces artistiques.
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Nombre de dossiers : 44
Les articles
- Introduction
- Sortir de la vitrine : pratiques artistiques de guérilla culturelle des deux côtés de l’Atlantique pendant la Guerre froide
- Frontières du regard et politiques de représentation : trois moments de la critique institutionnelle
- Exister pareillement dans l’ombre et la lumière. Le Théâtre de l’opprimé dans les méandres de l’histoire
- Le « jeu » du « je » : "Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle", d’Elisabeth Lebovici
- L’artivisme, ou comment battre en brèche le système
- À quoi servent les musées ? Le cas de l’Écomusée du fier monde
- Art en lutte... Contre la participation de tout le monde ?
- Restitution, réparation et mémoire dans les musées européens
- Les arts participatifs, entre libération et distraction
- En Inde, des identités culturelles plurielles et disputées
- Sœurs d’armes. Les femmes polonaises à Berlin
- L’art, un outil de lutte et de promotion des mouvements sociaux
- Le futur au pluriel : réparer la science-fiction
- L’utopie en science-fiction : une fabrique de futurs désirables
- La fonction sociale de la photographie
- L’Escola Livre de Dança da Maré : l’art pour s’impliquer dans le monde
- Le théâtre (de service) public, une mise en scène capitaliste
- Le Portugal de Salazar et la Géorgie néo-soviétique, des âmes sœurs
- Ressources pour aller plus loin
Décoloniser ! Notions, enjeux et horizons politiques
Passerelle n°24
Soixante ans après la deuxième vague d’indépendances nationales, la question décoloniale est toujours d’actualité. Depuis des dizaines d’années, militant·es et universitaires démontrent qu’en termes économiques et géopolitiques, les pratiques coloniales n’ont pas disparu : elles se sont recomposées et adaptées au contexte post-indépendance.
Les articles
- Introduction
- Colonialité et décolonialité : modes d’emploi
- Qu’est-ce que les « études décoloniales » latino-américaines ?
- Vers un pluriversalisme transmoderne et décolonial
- L’eurocentrisme, ou le mythe de la modernité capitaliste comme unique possibilité
- Racisation, racialisation : émergences, résistances et appropriations
- Racisme d’État : politiques de l’antiracisme
- Pourquoi le racisme anti-Blanc·hes n’existe pas
- Intersectionnalité et mouvements sociaux : de quoi parle-t-on ?
- Une objective subjectivité. Ou l’objectivisme sociologique contre le point de vue situé
- Habitudes alimentaires et colonialisme : de la naissance du commerce colonial à l’économie mondialisée
- Racisme, colonialisme et changement climatique
- L’essor de l’extractivisme, moteur de la « recolonisation » du Pérou et de l’Amérique latine
- À l’encontre de la colonialité de la coopération et solidarité internationales
- Solidarité sélective : la stratégie contemporaine pour gérer les migrations dans le monde
- La féminité hégémonique ou la « culture (genrée) de la suprématie »
- Polices : le temps des colonies n’est pas fini
- Décoloniser le système fiscal
- Dettes coloniales et réparations
- Une histoire générale de l’Afrique : une lutte contre l’amnésie historique
- Mana tawwnayuq qillqa / l’écriture quechua sans béquilles : dix ans après le coup de bluff
- Pourquoi on déboulonne les statues coloniales en Amérique
- La Fabrique de l’absence : féminisme décolonial et négrophobie
- Décolonialité depuis les arts : stratégies, initiatives, propositions
- Breny Mendoza : les théories décoloniales comparées
- Camp d’été décolonial : qui a peur de la non-mixité et de l’antiracisme politique ?
- Une semaine ancrée dans l’histoire de l’anticolonialisme
- Ressources pour aller plus loin
Tunisie : que reste-t-il de la révolution aujourd’hui ?
Le 25 juillet 2021, jour anniversaire de la République de Tunisie, Kaïs Saïed, limoge le chef du gouvernement et suspend l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). En septembre 2021, il nomme un nouveau gouvernement et se dote du pouvoir de légiférer par décret. Il dissout le Conseil supérieur de la magistrature le 6 février 2022 et met en place un conseil provisoire. L’ensemble de ces décisions touchent aux institutions politiques créées depuis la révolution.
Ce dossier questionne sur ce qu’il reste aujourd’hui du soulèvement populaire de décembre 2010 qui avait débouché sur la chute de la dictature Ben Ali en janvier 2011.
Les articles
- Introduction
- La multiplication des partis
- Une économie en panne et des inégalités persistantes
- Mobilisations citoyennes
- La Tunisie : un pays de départ, de destination et de transit
- Carte et repères sur la Tunisie
- Chronologie, histoire récente de la Tunisie
- Ressources documentaires sur la Tunisie
- Sitographie sur la Tunisie