Le capitalisme de surveillance est un mode d’être du capitalisme aujourd’hui dominant l’ensemble des institutions économiques et politiques. Il mobilise toutes les technologies de monitoring social et d’analyse de données dans le but de consolider les intérêts capitalistes à l’encontre des individus qui se voient spoliés de leur vie privée, de leurs droits et du sens de leur travail. L’exemple des entreprises-plateformes comme Uber est une illustration de cette triple spoliation des travailleurs comme des consommateurs. L’hégémonie d’Uber dans ce secteur d’activité s’est imposée, comme tout capitalisme hégémonique, avec la complicité des décideurs politiques.
Pour défendre les intérêts de l’industrie des combustibles fossiles ainsi que les autres objectifs de l’agenda de la droite libérale (déréglementation, pouvoir gouvernemental limité, allègements fiscaux pour les riches, libre-échange et mondialisation), les milliardaires et multimillionnaires d’extrême droite ont mis en place et perfectionné pendant une trentaine d’années un vaste réseau de « think tanks » et d’entreprises médiatiques afin de déformer et de manipuler la perception et l’opinion publiques.
Les multinationales du numérique, les Gafam, prennent toujours plus de place dans l’éducation, mettant la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives émergent, s’appuyant sur les logiciels libres.
Par le biais de radios communautaires, des clubs d’hygiène ont vu le jour, avec pour objectif de sensibiliser les enfants en situation de handicap, mais également les étudiant·es, les parents, les tuteur·rices et le personnel enseignant, sur les moyens de prévenir et de combattre la Covid-19.
Nous sommes entrés dans une période de rupture fondamentale, une période de transition marquée par de fortes contradictions. Les différentes instances, sociales, écologiques, géopolitiques, politiques, idéologiques, entrent en crise et ces crises se combinent. Pour comprendre la situation nouvelle, il faut partir des contradictions et de leurs évolutions.
Sorti tout droit de l’imagination de Célia Grincourt, comédienne, animatrice radio, et chroniqueuse convaincue du pouvoir de transformation de la non-violence, ce podcast constitue une véritable bouffée d’oxygène et démonte les idées reçues sur la non-violence. Ces podcasts bi-mensuels d’une quarantaine de minutes favorisent la prise de distance, une réflexion de fond et qui permet d’aborder la non-violence dans toute sa complexité.
La traductrice Aline Scátola partage ses réflexions sur le rôle politique de la traduction indirecte pour l’articulation entre les femmes et leurs savoirs.
Campagne collective des acteurs du monde prison-justice, pour lutter contre la facture entre le monde carcéral et l’extérieur.
Alors qu’Internet est aujourd’hui omniprésent et incontournable dans nos vies, il reste interdit en prison. Pour lutter contre la fracture entre le monde carcéral et l’extérieur, nous, les acteurs du monde prison-justice demandent l’accès à l’Internet entre les murs.
Anuka De Silva, membre du Comité international de la Via Campesina représentant le Sri Lanka explique comment, grâce à la radio, les femmes peuvent exprimer leurs idées sans crainte, dans un processus de transformation politique.
La guerre consolide les tendances de la gouvernance d’Internet
L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque un tournant dans la dynamique géopolitique d’Internet, rendant tout renversement majeur inimaginable. Il s’agit notamment de l’importance sans précédent des acteurs non étatiques dans la guerre au niveau de l’État et de la mise en évidence de la centralité des réseaux d’information dans les conflits physiques.
Du champ à nos assiettes, la numérisation des systèmes agroalimentaires progresse sur la planète, avec des impacts peu connus. De nombreuses questions se posent avec cette nouvelle vague technologique dans les champs. Qu’est-ce que c’est, et qu’est-ce que cela signifie ? Quels sont ses impacts sur la paysannerie, l’agriculture familiale et de petite échelle ?
Découvrez les critiques quant à l’avancée du contrôle des transnationales sur l’agriculture des pays du Sud global.
Dans l’Amazonie brésilienne, trois jeunes femmes de la tribu indigène des Munduruku ont créé un collectif audiovisuel qui utilise les réseaux sociaux pour sonner l’alerte en cas d’invasion illégale de leur territoire.
Ritimo vous propose cette synthèse en français d’un long article en anglais paru sur le site du Transnational Institute. Face au rôle des Big Tech dans le renforcement des inégalités, l’auteur invite à construire un programme numérique écosocialiste.
Comment les sociétés de surveillance exploitent la guerre
La société Clearview a annoncé qu’elle offrira sa technologie de surveillance à l’Ukraine. Il semblerait qu’aucune tragédie humaine n’est hors de portée des sociétés de surveillance qui cherchent à améliorer leur image.
Alors que l’Internet est de plus en plus régulé, il se retrouve aussi de plus en plus victime de coupures. Ces coupures peuvent avoir différentes raisons, allant d’une faille technique à une volonté délibérée de la part des États d’empêcher les habitant·es de communiquer, notamment lors de révoltes ou de périodes d’instabilité politique. Comment contourner les censures et rétablir les connexions ? Comment s’organiser sans internet ?
La première conférence panafricaine de solidarité avec la Palestine s’est réunie début mars 2022 à à Dakar. Le député Zwelivelile, petit fils de Nelson Mandela y a dénoncé l’influence grandissante d’Israël en Afrique.
Cet article raconte l’histoire de divers musiciens à travers le continent africain dont la musique a été jugée trop politique et explore pourquoi leurs œuvres ont été considérées très « dangereuses » par leurs gouvernements.
Il y a un an, lorsque l’armée myanmaraise a envoyé des tanks dans les rues, et rassemblé des fonctionnaires et des militants, elle a coupé l’accès à internet, aux réseaux de téléphonie mobile, fait fermer la radio, ainsi que les chaînes de télévision. Aujourd’hui, l’armée redouble d’efforts pour resserrer le contrôle autoritaire de la sphère internet...
En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Le site red pepper propose un « point de vue de gauche » sur les crypto-monnaies, et plus particulièrement sur l’essor récent du Bitcoin. L’article met en lumière trois conséquences quant à leur récent développement. Quelles sont les réponses de la gauche face à cet essor ?