En Amérique latine, la lutte contre la violence faite aux femmes s’est cristallisée autour de la figure du féminicide. Les féministes dénoncent systématiquement depuis plusieurs années ces meurtres, l’indifférence générale de la société et l’impunité des coupables.
À la croisée des puissances chinoise et indienne, l’Asie du Sud-Est déconcerte par ses performances économiques et ses contrastes sociaux. De nouvelles formes d’autoritarisme y gagnent du terrain, délégitimant les résistances et réprimant les luttes. Mais malgré tout, des dynamiques collectives émancipatrices continuent néanmoins à viser la justice sociale.
Les États faillis sont devenus une réalité bien ancrée dans le paysage international. Compte tenu des sommes importantes investies dans leur reconstruction avec des contrôles insuffisants, il convient de s’interroger sur le « succès de leur faillite ».
Partout dans le monde, les femmes autochtones ont longtemps été ignorées, voire méprisées. Très souvent exploitées, discriminées et victimes de violences, en tant que femmes et autochtones, elles se battent pour gagner leur place et leur reconnaissance. C’est pour préserver et diffuser la parole de ces femmes qu’a été lancée la plateforme documentaire « La voix des femmes autochtones ».
C’est pour répondre à ces enjeux qu’une trentaine d’associations créé l’Institut Kanak des Plantes, de l’Artisanat et des Langues Autochtones (IKAPALA) en 2016. Comment agit IKAPALA ? L’association travaille sur la valorisation et la protection du patrimoine immatériel et matériel du peuple Kanak.
Aux Philippines, des centaines de paysan·nes, de jeunes de zones rurales, de population urbaine précaire et de la société civile organisée se mobilisent contre la libéralisation du marché du riz.
Le rapport annuel de l’Institut du Caire pour les études sur les droits humains analyse la nouvelle vague de mouvements contestataires dans le monde arabe, et le défi permanent que constituent les pratiques répressives qui font obstacle à l’avancée des droits humains.
Une application pensée pour et avec les réfugié·es, pour apprendre le français au travers des situations du quotidien. Happy FLE est un outil innovant, étudié pour faciliter l’apprentissage de la langue française des primo-arrivant·es qui débutent en français.
Le coup d’État du 28 juin 2009 au Honduras contre le président Zelaya a inauguré une série de coups d’État parlementaires contre les gouvernements de l’ère progressiste d’Amérique latine. Lui ont succédé les coups d’État contre Lugo au Paraguay (2012), contre Roussef au Brésil (2016) et celui qui a échoué contre Maduro au Venezuela (2016-2017).
Mobilizon, un projet créé par framasoft, est un logiciel libre qui permettra à des communautés de créer leurs propres espaces de publication d’événements, afin de mieux s’émanciper des plateformes à but lucratif.
Des manifestations secouent le Liban depuis octobre 2019, un mouvement qui est avant tout une révolte socio–économique provoquée par la hausse des taxes. L’auteur analyse la réponse (précipitée) du gouvernement, son impact réel ainsi que ce que le pays, selon lui, réclame véritablement à travers ces manifestations.
Ce texte fait suite au Sommet des Peuples, en parallèle à la COP 25, qui s’est tenu à Santiago de Chili. Il fait écho aux mobilisations latino-américaines et à ses exigences sociales et politiques, à la vision du monde qu’ils et elles promeuvent et construisent, et aux résistances face aux politiques extractivistes et néolibérales à l’oeuvre en Amérique latine et dans le monde.
Découvrez DeSmog UK, une base de données sur la désinformation climatique, notamment au Royaume-Uni. Un groupe de journalistes propose depuis 2014 un travail dédié à la lutte contre les campagnes de désinformation autour du climat.
Le monde brûle. Plus exactement, le monde capitaliste brûle. Là où le système perfide qui intronise les intérêts des riches, des puissants, des exploiteurs de la planète s’est installé, le monde brûle. Et il s’est installé sur tout le globe, car le capitalisme gouverne et conditionne l’ensemble des relations humaines de la civilisation.
L’Algérie vit un mouvement de protestation inédit dans son histoire. Depuis février 2019, des millions de citoyens ont investi les rues pour réclamer un changement en profondeur du pays.
Le 1er novembre 2019, l’Algérie fête le 65ᵉ anniversaire de la guerre de libération contre le colonialisme français. Les manifestations ininterrompues devraient rentrer dans une nouvelle phase, celle de la résistance civile.
La première assemblée des États Généraux des Migrations s’est tenue les 26-27 mai 2018 à Montreuil. Cette rencontre qui a rassemblé des centaines de participants, est le fruit d’une grande concertation citoyenne qui s’est déroulée pendant plusieurs mois.
Depuis le début du mois d’octobre, les manifestations se multiplient en Irak. Autonomes par rapport à toutes les forces politiques, mobilisant en premier lieu les jeunes, elles ne mettent pas seulement en cause le gouvernement, mais aussi l’autorité religieuse et les ingérences de l’Iran.
Pour beaucoup de jeunes étranger·es qui arrivent non accompagné·es en France, la protection fait défaut. C’est dans ce contexte que des personnes se mobilisent pour accompagner ces jeunes dans leurs démarches et les aider à faire valoir leurs droits.