La récente rébellion étudiante au Bangladesh a mis en lumière l’ensemble de la région - marquée par l’instabilité - qui comprend des pays très peuplés comme le Bangladesh, le Pakistan et l’Inde, mais aussi le Sri-Lanka, le Nepal et l’Afghanistan.
La récente rébellion étudiante au Bangladesh a mis en lumière l’ensemble de la région - marquée par l’instabilité - qui comprend des pays très peuplés comme le Bangladesh, le Pakistan et l’Inde, mais aussi le Sri-Lanka, le Nepal et l’Afghanistan.
Après deux mois agités en juin et juillet, le Kenya a vécu une accalmie en août. Mais les griefs de la génération Z, qui est à l’origine de la révolte et qui réclame une gouvernance plus équitable et plus transparente, sont toujours très vivaces. La jeunesse kényane n’est pas dupe après les réponses cosmétiques apportées par le président Ruto, et le feu couve toujours.
La répression des manifestations étudiantes au Bangladesh a fait plus de 400 morts. Les manifestations ont commencé par l’attribution de postes gouvernementaux, mais elles se sont transformées en un défi plus large à l’égard d’un parti au pouvoir qui est déconnecté de la réalité et de plus en plus autoritaire.
Arrêté le 17 juillet 2023 après avoir réalisé un graffiti dénonçant le racisme d’État envers les immigrés subsahariens, le jeune artiste Rached Tamboura purge actuellement une peine de deux ans de prison. Il est devenu le symbole d’une répression invisible s’abattant sur la jeunesse du pays, bien au-delà des cercles d’opposants politiques, et qui a repris de plus belle avec l’annonce de la tenue d’une élection présidentielle le 6 octobre 2024.
Au Kenya, des militant·es interviennent pour venir en aide aux personnes affectées par les inondations dans le pays, alors que la mauvaise gestion de la catastrophe climatique de la part du gouvernement laisse des centaines de personnes déplacées.
Ces dernières années, Chypre est passée en première ligne de l’arrivée de demandeurs d’asile fuyant la Syrie, l’Afghanistan, mais aussi la RD-Congo, le Cameroun ou le Bangladesh pour rejoindre l’Europe et espérer une vie meilleure. Face à cet afflux, les violences xénophobes ont augmenté, alimentées par la progression de l’extrême droite, dont le parti ELAM vient de faire élire pour la première fois un eurodéputé, lors des récentes élections.
Si le tourisme social et le tourisme solidaire constituent bien deux segments « nobles » – mais au poids relatif minime – du marché touristique contemporain, leurs objectifs, leur trajectoire et leurs publics les distinguent du tout au tout. Le premier, en déclin, vise l’accès des pauvres au tourisme pas trop lointain. Le second, en hausse, vend aux riches l’illusion d’aider les pauvres du bout du monde.
La communauté internationale continue de fermer les yeux sur la catastrophe qui se déroule actuellement au Soudan. Au-delà de l’humanitarisme institutionnel, le Soudan est actuellement confronté à deux dilemmes qui le privent de la solidarité du grand public. La question de l’identité a contribué en grande partie au conflit interne du Soudan. Le Soudan n’est pas assez arabe pour le monde arabe et n’est pas assez africain pour le monde africain.
Le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) célèbre 40 ans de lutte et de mobilisation contre la violence sexiste dans les campagnes. La participation des femmes a permis de réaliser que la lutte contre le patriarcat, le racisme et le capitalisme, dans toutes leurs expressions politiques et culturelles, fait partie de la lutte du MST et de la classe ouvrière.
Le dimanche 24 mars 2024, 400 000 Argentin·es ont, comme chaque année, investi la Plaza de Mayo, place emblématique, témoin de moments cruciaux de l’histoire de l’Argentine ; iels ont exprimé leur indignation à l’égard du gouvernement du président Javier Milei qui cherche à minimiser l’héritage violent de la dictature et dont la politique en matière de droits humains est inquiétante.
A Gaza, tous les indicateurs d’analyse internationaux des situations de pénurie alimentaire sont au rouge. Au regard du droit international humanitaire, la faim ne doit pas être utilisée comme arme de guerre. C’est pourtant aujourd’hui le cas dans la bande de Gaza. Face à la situation décrite, le débat sur la notion de famine apparaît dérisoire.
Fin 2023, lorsque des feux de forêt ont ravagé la Bolivie, une manifestation publique, classiste, raciste et capitaliste a détourné l’attention des principales causes de la sécheresse et de la déforestation.
Alors que les conflits à Gaza et en Ukraine font toujours la une des journaux en 2024, il est important de rappeler que de nombreuses autres crises sont trop facilement oubliées par les médias et négligées par les donateurs. Les raisons à cela sont souvent à chercher du côté de leur complexité ou de leur moindre importance géopolitique relative.
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, on découvre une société civile qui soutient inconditionnellement la junte militaire. A travers une alliance circonstancielle, la société civile et la junte essayent de justifier le coup d’État en dénonçant la présence des bases militaires étrangères, et en pointant la mauvaise gouvernance politique des régimes précédents et leurs difficultés à résoudre les problèmes d’insécurité.
Le début de l’année 2024 a vu des mobilisations agricoles inédites se mettre en place dans tous les pays européens. Morgan Ody, coordinatrice générale de La Via Campesina décrypte la situation.
Retrouvez la vidéo des débats de la soirée dans la galerie d’art Artivistas, avec nos deux intervenantes et le public, autour des enjeux de l’art dans la transformation sociale.
La démocratie est souvent réduite aux élections. Mais la croyance en l’efficacité de celles-ci décroit partout dans le monde, à mesure que croît la défiance envers la politique. Et la soif de démocratie effective.
Dans un sit-in de protestation à Islamabad, des centaines de femmes du Baloutchistan demandent le retour de leurs proches disparu·es, dans le contexte d’une forte répression gouvernementale.
La « collapso », courant idéologique à l’influence grandissante, part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Par ses effets démobilisateurs, ce mouvement compromet la capacité de l’écologie à transformer la réalité, ce qui finira par alimenter le cercle vicieux de l’anti-politique néoliberale.
Le monde n’a pas terminé de se décoloniser. Depuis les territoires encore occupés militairement, politiquement et juridiquement annexés ; jusqu’aux pays qui ont accédé à l’indépendance formelle mais n’en finissent pas de s’émanciper socialement culturellement ou économiquement ; en passant par les pays colonisateurs, la lutte pour la libération des peuples colonisés continue.