Une réflexion historique sur les principaux projets de reboisement massifs en Chine met en évidence le rôle de plus en plus important joué par le capital et les forces du marché dans la Chine rurale.
Une réflexion historique sur les principaux projets de reboisement massifs en Chine met en évidence le rôle de plus en plus important joué par le capital et les forces du marché dans la Chine rurale.
Le Lac Tchad s’est considérablement asséché depuis le début des années 1970, jusqu’à faire à peine 2 000 km2, ce qui représente une diminution de plus de 90 % de sa surface.
Son assèchement contribue à perpétuer l’instabilité dans les pays de la région.
Le programme du gouvernement indonésien d’instaurer de vastes plantations en monoculture fait l’objet de vives critiques, notamment à cause du rôle proactif qui est accordé à l’armée pour sa mise en place.
En Tunisie, en zone rurale, de nombreux·ses paysan·nes se disent démuni·es face à un modèle agricole qui les asphyxie. Beaucoup renoncent au travail des champs après de longues années de galère.
Un rapport publié par l’ONG de défense des luttes paysannes GRAIN décrit comment les technologies numériques sont aujourd’hui utilisées en Amérique du Sud pour renforcer les processus de concentration des terres agricoles dans les mains d’une poignée d’acteurs privés au détriment des petits paysans et des communautés indigènes.
L’Europe importe les aliments produits avec ces pesticides.
L’Europe exporte des produits agrochimiques dont elle interdit l’usage sur son territoire et importe les aliments cultivés avec ces produits chimiques dans d’autres régions du monde. Cette pratique transfert les risques liés à l’utilisation de ces produits pour les travailleurs et l’environnement à d’autres pays comme le Brésil.
La pandémie et ses restrictions se sont ajoutées à la faim et la pauvreté provoquées par la crise économique émanant à la décomposition du système capitaliste. Le fléau de la pandémie n’a pas épargné les nations riches développées mais, partout, les restrictions imposées par le confinement ont un impact disproportionné, et affectent bien plus les paysan·ne·s et leurs communautés ainsi que les pauvres et la classe ouvrière.
En Indonésie, deuxième pourvoyeur mondial de caoutchouc, la monoculture d’hévéa est présentée comme respectueuse de l’environnement et des producteurs locaux. L’arrestation récente d’un syndicaliste paysan témoigne d’une autre réalité...
En Amérique centrale, s’attaquer aux causes profondes de la migration exige de revenir sur la politique extérieure destructrice des États-Unis, afin de mettre en place une forme de développement redistributif et soutenable écologiquement.
La Nakba n’est pas seulement comme un événement historique, ni comme un lieu dans la mémoire collective du peuple palestinien : c’est une réalité quotidienne qui reste présente dans la vie de la population palestinienne.
Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, qualifiée par les experts de stress hydrique. Dont les premières victimes sont les petits paysans de la région.
Les politiques passées et présentes de la Banque mondiale et du FMI ont apporté un soutien essentiel à la financiarisation de l’alimentation et de l’agriculture. Cela s’est traduit par l’accaparement des terres, l’exposition des petits exploitants agricoles à une forte volatilité des prix, la concentration du pouvoir dans les entreprises agricoles et l’expansion d’une agriculture industrielle néfaste pour le climat.
Alors qu’une nouvelle réforme de la politique agricole commune (PAC) se dessine, s’intéresser à d’autres réalités agricoles peut se révéler instructif. À l’approche du 17 avril, journée internationale des luttes paysannes du nord comme du sud, leurs points de convergence et leurs originalités (…)
Toutes les questions que la pandémie du coronavirus pose de manière aiguë remettent en cause nos systèmes alimentaires dans leur ensemble. La Confédération paysanne incite à revaloriser les paysans dont l’objectif premier est de satisfaire le besoin de la population de se nourrir sainement, en quantité et qualité.
Dans l’histoire de la résistance populaire contre les accords de libre-échange, le 4 novembre 2019 restera une journée mémorable. Ce jour-là, cédant à l’immense pression des paysans, des syndicats et des communautés rurales, le gouvernement central de l’Inde a décidé de mettre un terme à sa (…)
En Afrique subsaharienne et à Madagascar, le phénomène d’accaparement des terres est apparu tardivement, car le droit foncier coutumier ne permettait pas les transactions privées jusque dans les années 1990.
Aux Philippines, des centaines de paysan·nes, de jeunes de zones rurales, de population urbaine précaire et de la société civile organisée se mobilisent contre la libéralisation du marché du riz.
Face à l’appropriation du vivant par les semenciers via les droits de propriété industrielle, des associations proposent de mettre à disposition de tous des « semences libres ». D’autres proposent des « semences en open source », librement reproductibles. Utopie ou véritable alternative à la confiscation du vivant ?
Au cours des dernières années, le gouvernement tanzanien a violemment expulsé des populations Massaï en brûlant des bomas, en détruisant de la nourriture, en réquisitionnant le bétail et en déplaçant par la force des dizaines de milliers de villageois de leurs terres ; tout ceci au nom de la « préservation des écosystèmes pour le tourisme ».
En Argentine, les organisations qui luttent pour l’accès à la terre et aux ressources naturelles font face à la criminalisation croissante de l’Etat et des entreprises privées. Ce sont les femmes qui sont en première ligne de ces résistances, et Lucia Ruiz nous raconte les stratégies de luttes collectives mises en place.