En 2021 le FMI il a publié une surprenante révision interne de son accord à ce prêt de 2018 à l’Argentine qui reconnaissait des erreurs systématiques dans la conception et la remise du prêt, et qui violait ses propres statuts. Malgré les avertissements répétés de son personnel, le FMI n’a pas accompli son devoir de due-diligence dans la concession du plus grand prêt de son histoire.
Alors que le capitalisme numérique est souvent vu comme un moteur potentiel de croissance, il exploite pourtant des individus déjà marginalisés et ne fait que reproduire les inégalités et les rapports de force entre Africains.
Depuis plusieurs années, la tendance est à l’ouverture des frontières sur le continent africain. Cette dynamique s’incarne notamment dans les « corridors de transport », devenus l’un des concepts phares des politiques de développement, mais aussi un symbole de la libéralisation à marche forcée des économies africaines.
Prostitutions et prostituées sont au cœur d’un débat polarisé qui peine à embrasser la complexité des réalités concrètes. En particulier, les femmes migrantes inscrites dans la prostitution sont tantôt vues comme des travailleuses du sexe, tantôt comme des victimes de la traite, sans, toutefois, qu’aucun dispositif en place ne parvienne à garantir efficacement leurs droits.
L’organisation de commerce équitable Creative Handicrafts soutient et renforce l’autonomie de 700 artisanes indiennes dans un bidonville de Mumbai. Ces dernières années, le changement climatique a affecté de façon croissante leur quotidien : les catastrophes climatiques, comme les inondations, endommagent les infrastructures et notamment leurs ateliers.
En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Le site red pepper propose un « point de vue de gauche » sur les crypto-monnaies, et plus particulièrement sur l’essor récent du Bitcoin. L’article met en lumière trois conséquences quant à leur récent développement. Quelles sont les réponses de la gauche face à cet essor ?
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le Conseil des droits humains des Nations unies s’est prononcé en faveur d’un traité contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. La coalition #Feminists4BindingTreaty (« Féministes pour un traité contraignant ») se mobilise pour que le futur traité contribue à réduire les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
La finance opprime les gens de manière très concrète, dans la mesure où l’endettement impose l’obligation de travailler de plus en plus, indépendamment de la précarité des conditions. La dette implique une obéissance, et touche les femmes de manière différenciée. Cet article invite à politiser la dette.
Alors que les prix ne cessent d’augmenter en Turquie, les ouvrier·es de l’usine Kosan Kozmetik, qui gagnent en moyenne 230 euros par mois, adhèrent au syndicat Petrol-İş pour négocier une augmentation. En quelques jours, la plupart des personnes syndiquées sont licenciées ou poussées à la démission. Mais les 132 personnes exclues ne se résignent pas à leur sort : les manifestations se poursuivent tous les jours devant l’usine et la solidarité internationale s’organise.
De plus en plus de personnes s’engagent dans des communs et réalisent des actions en s’en revendiquant. Ils et elles construisent des modèles organisationnels pour créer, développer et pérenniser ces communs dans le temps. Avec Ostrom, ces modes d’organisation sont généralement appréhendés par (…)
En une quinzaine d’années, l’endettement extérieur de l’Afrique subsaharienne a presque triplé. Les signaux d’alerte se multiplient, une nouvelle crise de la dette menace. Le risque est d’autant plus élevé qu’une part importante de ces créances est aujourd’hui entre les mains d’investisseurs privés peu scrupuleux, et notamment de plusieurs banques françaises.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
A l’occasion de la quatrième et dernière contribution aux réflexions des rencontres « Faut-il en finir avec le Libre ? », cet article met en lumière la notion d’« exceptionnalisme tech », ce qui se joue autour des monopoles, de leur régulation et des perspectives en termes de mouvement politique large que cela ouvre.
Dans le Nord-Est de la Syrie fortement touché par la guerre civile, la lutte contre Daech, les attaques de l’armée turque et les crises économiques et sanitaire, ce marché dédié au travail des femmes vise à renforcer l’autonomie économique de quatorze femmes issues des diverses communautés voisines. Une alternative concrète pour renforcer l’émancipation des femmes, leur solidarité et contribuer à déraciner un système patriarcal encore très ancré.
La méfiance vis-à-vis des politiques de lutte contre le COVID-19 grandit en Europe. La politique traditionnelle réagit par le paternalisme et la répression : pourtout, ce n’est pas de cette manière que l’on obtient un soutien au sein de la population. Pour cela, il faudrait, au minimum, écouter les craintes et les préoccupations des personnes non vaccinées. La comparaison avec Cuba est intéressante.
Ce communiqué présente les résultats principaux de la “Caravane sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transnationales et du commerce libre au Mexique” (#ToxiTourMexico) en décembre 2019 avec la participation de près de 50 organisations de personnes affectées au Mexique ainsi que des représentant‧es d’institutions de différents pays américains et européens.
Ce rapport lève le voile sur la préparation de la présidence française de l’Union européenne, qui va commencer en janvier 2022 et durer six mois. Une nouvelle fois, la présidence tournante du Conseil de l’UE risque de se trouver instrumentalisée au profit des intérêts des grandes entreprises, avec la coopération active du gouvernement français.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.