La réponse de l’Asie du Sud à l’invasion actuelle de l’Ukraine par la Russie est révélatrice. Elle montre comment les réactions de trois pays — Le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh — à la tragédie qui se déroule devant le monde entier traduisent les limites des relations internationales fondées sur des valeurs néolibérales.
La première conférence panafricaine de solidarité avec la Palestine s’est réunie début mars 2022 à à Dakar. Le député Zwelivelile, petit fils de Nelson Mandela y a dénoncé l’influence grandissante d’Israël en Afrique.
"On peut dire que j’ai commencé à souffrir du sous-développement à l’âge de 13 ans. Le 20 janvier 1949, je suis devenu sous-développé en même temps que deux milliards d’autres personnes dans le monde non occidental". Gustavo Esteve, activiste, partage ses reflexions sur les concepts coloniaux de "développement" et de son corollaire le "sous-développement" à travers un récit auto-biographique depuis le Mexique.
Depuis plusieurs années, la tendance est à l’ouverture des frontières sur le continent africain. Cette dynamique s’incarne notamment dans les « corridors de transport », devenus l’un des concepts phares des politiques de développement, mais aussi un symbole de la libéralisation à marche forcée des économies africaines.
Prostitutions et prostituées sont au cœur d’un débat polarisé qui peine à embrasser la complexité des réalités concrètes. En particulier, les femmes migrantes inscrites dans la prostitution sont tantôt vues comme des travailleuses du sexe, tantôt comme des victimes de la traite, sans, toutefois, qu’aucun dispositif en place ne parvienne à garantir efficacement leurs droits.
« Lorsque le racisme, les inégalités et les discriminations s’ingèrent dans la science »
Selon les membres de l’Association progressive pour la Communication (APC), dont le siège se trouve en Afrique, la réponse de la communauté internationale après la découverte du variant Omicron a révélé le phénomène de discrimination continue dont est victime le continent.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le Conseil des droits humains des Nations unies s’est prononcé en faveur d’un traité contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. La coalition #Feminists4BindingTreaty (« Féministes pour un traité contraignant ») se mobilise pour que le futur traité contribue à réduire les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
Déploiement incessant de forces de l’ordre supplémentaires aux frontières pour traquer les exilés ; inflation de barbelés, caméras, murs ou drones… basta ! a enquêté sur le coût d’une politique répressive aberrante.
Un collectif d’habitant·es de la ville mexicaine d’Oaxaca demande à la justice française de réexaminer leur recours légal, rejeté en première instance, contre la construction d’un parc éolien par EDF.
Depuis octobre 2017, le Cameroun est en proie à un conflit meurtrier qui oppose l’armée aux forces séparatistes des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ses origines remontent à la colonisation de ce pays par les gouvernements français et britannique.
Les pays occidentaux se sont tous opposés à l’invasion russe en Ukraine et reconnaissent le droit à la légitime défense des ukrainien·nes. Or ce même droit n’est pas reconnu quand il s’agit des Palestiniens vis-à-vis de l’occupation israélienne.
Le choix des mots véhicule des signifiés implicites qui déterminent les relations entre les populations du monde. Cet article amène une réflexion sur ce qu’engendrent les termes "migrant" ou "Mineurs non accompagnés" dans l’inconscient collectif occidental.
En une quinzaine d’années, l’endettement extérieur de l’Afrique subsaharienne a presque triplé. Les signaux d’alerte se multiplient, une nouvelle crise de la dette menace. Le risque est d’autant plus élevé qu’une part importante de ces créances est aujourd’hui entre les mains d’investisseurs privés peu scrupuleux, et notamment de plusieurs banques françaises.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
Le Yémen est souvent tristement qualifié de « pire crise humanitaire. » Le conflit qui a éclaté en 2015 a eu un impact dévastateur sur la population déjà appauvrie et les violations des droits humains sont généralisés dans ce pays où tout État de droit et de justice a disparu.
À l’aube de 2022, Madagascar continue de faire face à une grave famine dans le sud de l’île. Bien qu’il soit responsable d’ un pourcentage négligeable d’émissions de carbone, le pays a été frappé par ce que l’ONU et le Programme alimentaire mondial (PAM) considèrent comme la toute première crise de la faim provoquée par le changement climatique plutôt que par un conflit.
De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.
Cet article souhaite contribuer aux débats sur une transition juste au Sahara occidental, c’est à dire une transition vers "des économies prospères qui fournissent des moyens de subsistance dignes, productifs et écologiquement durable", une gouvernance démocratique et une résilience écologique. (…)
Vidéo à visionner & partager !
Le deuxième volet du sixième rapport du GIEC, publié le 28 février 2022, avait montré que les personnes les plus pauvres sont les plus durement touchées par les dérèglements climatiques. A l’heure où de nombreux discours politiques mettent encore davantage l’accent sur la responsabilité individuelle et sur les éco-gestes, il convient de détricoter les raccourcis et idées reçues sur le sujet. Ritimo vous propose de visionner et partager cette vidéo pour mieux comprendre les enjeux climatiques et environnementaux.
Ou comment les nations les plus riches du monde préfèrent donner la priorité à leurs frontières plutôt qu’à l’action contre le changement climatique
Ce rapport indique que les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre dépensent en moyenne 2,3 fois plus d’argent pour armer leurs frontières que pour lutter contre le changement climatique. Concernant les pires délinquants, ce chiffre est jusqu’à 15 fois plus élevé. Ces « murs contre le changement climatique dans le monde » visent à empêcher les migrant·es de pousser les portes des pays puissants, plutôt qu’à s’attaquer aux causes des déplacements.