From a protest encampment in Islamabad, hundreds of women from Balochistan are demanding the return of their missing loved ones amid staunch government repression.

How women in Pakistan are fighting enforced disappearances and killings
From a protest encampment in Islamabad, hundreds of women from Balochistan are demanding the return of their missing loved ones amid staunch government repression.
Ce sont deux mots qui ne cessent d’être liés, et d’émerger au gré de l’actualité : ceux de « catastrophes naturelles ». Les titres de presse les convoquent pour évoquer pêle-mêle séisme, inondation, éruption volcanique, incendie de forêt, ouragans. Les autorités comme les assureurs et parfois encore les ONG et organisations internationales ont également cette expression dans leur vocabulaire.
La chanson « Telk Qadeya » (« Ceci est une cause ») du groupe égyptien Cairokee connaît un succès exceptionnel depuis sa sortie fin novembre 2023. En dénonçant l’indignation sélective du discours occidental qui se prétend à la pointe des combats progressistes mais détourne le regard du génocide en cours à Gaza, le titre traduit un sentiment largement partagé dans le monde arabe.
Une militante de la MMF au Brésil parle de l’exploitation capitaliste de la nature et des solutions féministes à la crise climatique.
Si le Chiapas a été associé ces dernières semaines aux déclarations et rassemblements organisés par l’Armée zapatiste de libération nationale à l’occasion de son trentième anniversaire, d’autres événements, beaucoup moins réjouissants, ont aussi eu lieu dans la zone montagneuse de l’État.
Le langage et les expressions qui modèlent le discours sur le changement climatique ne sont souvent pas en phase avec les réalités des communautés les plus touchées. Cela doit changer. En effet, le langage et les expressions qui définissent les récits dominants reflètent, pour la plupart, une vision occidentale déconnectée des réalités vécues par les groupes marginalisés du Sud Global.
The language and expressions shaping the climate change conversation often don’t resonate with the realities of the most affected communities. This needs to change.
L’exportation de déchets de l’Union européenne vers la Turquie, principal importateur de cette marchandise funeste pour la santé humaine et l’environnement, est en pleine expansion.
L’irruption, aussi inédite que frappante, d’une bande de trafiquants de drogue dans les studios de TC Télévision n’est que le dernier chapitre d’une spirale de violence organisée qui dure depuis environ 5 ans.
Quelques pistes, pour comprendre comment, en quelques années, l’Équateur, un pays pacifique est devenu un territoire gouverné par le crime organisé.
Depuis son émergence, jusqu’aux rassemblements récents et l’organisation des Soulèvements de la Terre, la désobéissance civile climatique a dû se réinventer face à un contexte paradoxal mêlant la reconnaissance de l’urgence, l’accroissement du climatoscepticisme et de la répression.
Une partie de la jeunesse chinoise, en quête d’un sens de la vie différent de ses aînés et du développementalisme, préfère se retirer de la compétition socio-économique inhérente à la Chine des Réformes et durcie par le « rêve chinois » de Xi Jinping.
L’arrestation du président Pedro Castillo en décembre 2022 a plongé le Pérou dans une profonde crise politique, sociale et économique. Les mobilisations ont montré une ampleur et des modalités d’expression inédites, notamment grâce à l’investissement important des artistes.
Les systèmes de santé sont avant tout des systèmes sociaux. Or, depuis plusieurs décennies, en de nombreux lieux de la planète, ce sont les idées néolibérales qui ont le vent en poupe et qui ont inspiré les réformes des systèmes de santé.
Depuis la Déclaration de l’Assemblée Générale de l’ONU proclamant le droit universel à l’eau potable et à l’assainissement (28 juillet 2010), les pays occidentalisés ont adopté deux stratégies visant, à rétablir « l’ordre des choses ». La stratégie de l’oubli et la stratégie de l’abandon de la conception du droit universel à l’eau et son remplacement par la conception capitaliste marchande de l’accès à l’eau à prix abordable.
Entre discriminations, phobies, violence institutionnelle et manque d’espace public pour s’exprimer, les travailleur·ses du sexe en Argentine se syndicalisent pour faire entendre leurs voix : du droit au travail décent, au droit au logement, lutte contre la misère et la pauvreté, mais aussi contre le paternalisme victimisant de l’État et parfois même des ONGs. Dans cette interview, l’activiste Georgina Orellano libère la parole pour libérer les tabous et donner une vision plus réaliste et consciente du travail du sexe.
La activista aprovecha su paso por el Estado español para crear redes con trabajadoras sexuales y aliadas y recuerda que la lucha de las putas es “una lucha de clase y una lucha feminista”.
Cet article revient sur une étude de la fondation Jean Jaurès sur la désinformation et le complotisme. L’auteur met en avant la perspective clinique individualisante et apolitique de ce type d’étude : en pointant les « jeunes » et/ou les « classes populaires » comme personnes à risques du complotisme, l’étude néglige de réfléchir aux causes profondes d’une défiance légitime.
Ce rapport montre l’impact profond et durable des dépenses militaires et ventes d’armes sur les capacités de faire face à la crise climatique, et plus encore, pour le faire d’une manière qui favorise la justice. Chaque dollar dépensé pour l’armée augmente non seulement les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais détourne aussi les ressources financières de la lutte contre l’une des plus grandes menaces existentielles que l’humanité ait jamais connue...
Le 24 avril dernier, une vaste opération sécuritaire a été lancée dans le département de Mayotte. Pour comprendre comment une telle opération a été rendue possible et pourquoi certains Mahorais la soutiennent, il faut revenir sur l’histoire de cette relation et voir comment elle a modelé des attentes très fortes envers l’État.
L’histoire de la migration a un revers que l’on oublie souvent : pour presque chaque personne qui se déplace, il y en a d’autres qui restent derrière. Il s’agit souvent de femmes dont la mobilité est limitée par les normes sociales et des rôles de genre étroitement définis.