Cette intervention de Mireille Fanon-Mandès France, lors d’un séminaire virtuel organisé en septembre 2020, revient sur la construction du monde actuel sur la base de l’exploitation coloniale et le racisme inhérent au capitalisme.
Cette intervention de Mireille Fanon-Mandès France, lors d’un séminaire virtuel organisé en septembre 2020, revient sur la construction du monde actuel sur la base de l’exploitation coloniale et le racisme inhérent au capitalisme.
Une initiative sur la jeunesse
Depuis plusieurs années, des sections de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) proposent des concours de plaidoiries aux élèves de lycées et de collèges sur les territoires de France.
Une génération de Français qui a longtemps fait l’expérience d’une invisibilisation imposée par le mythe universaliste se lève. Les mobilisations du printemps 2020 ont souligné la nécessité de scruter les angles-morts de l’histoire de la France, de questionner les failles de l’idéal républicain afin de produire de l’en-commun, un récit véritablement universaliste qui fasse écho à une pluralité de perspectives.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
La pandémie et ses restrictions se sont ajoutées à la faim et la pauvreté provoquées par la crise économique émanant à la décomposition du système capitaliste. Le fléau de la pandémie n’a pas épargné les nations riches développées mais, partout, les restrictions imposées par le confinement ont un impact disproportionné, et affectent bien plus les paysan·ne·s et leurs communautés ainsi que les pauvres et la classe ouvrière.
Une initiative sur l’éducation
Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour provoquer le changement. L’objectif est de comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir (…)
Écrivain et militant, Raúl Zibechi s’est consacré à la compréhension des pratiques et des stratégies de ceux d’en bas. Dans cet entretien, il analyse ces 20 dernières années de politique en Amérique latine. Mais pas de la politique institutionnelle que font les gouvernements et les États : de l’art de gérer la vie que les peuples ont construit sur leurs territoires, en résistance constante à un modèle capitaliste néolibéral de plus en plus féroce.
L’oppression des femmes est ancienne et s’est manifestée de différentes manières au cours des siècles. C’est une chose de le constater, c’en est une autre de se demander comment, alors qu’elle n’a rien de naturel, elle a pu être maintenue.
Apparu dès 1984 en Australie, la pratique de la « budgétisation sensible au genre » (ou gender budgeting, en anglais) permet aux administrations publiques de prendre en compte les inégalités femmes-hommes dès l’élaboration de leur budget pour mieux les réduire.
Rapport
Ce dossier de l’Institut Tricontinental de Recherche Sociale présente une analyse des processus à l’oeuvre avec l’expansion du virus, les contours de la crise sanitaire et sociale en Amérique latine et la responsabilité et l’échec des politiques néolibérales pour faire face à la situation.
Dans cet article, les auteur·rices soutiennent que de nouveaux types de risques sont en train d’émerger avec le virus du Covid-19, et que ces risques sont inégalement distribués. Comme ils et elles le démontrent, les inégalités numériques et sociales rendent certains sous-groupes considérablement plus vulnérables à l’exposition de la pandémie.
Dans un article écrit depuis leur confinement à Kigali, deux chercheuses vivant au Royaume-Uni livrent leurs réflexions sur la couverture médiatique internationale de la pandémie de coronavirus et de l’Afrique. Selon elles, cette couverture recycle des clichés de l’Afrique, et l’Occident est peut-être en train de rater une occasion de repenser sa position ainsi que sa relation avec le continent.
Important outil d’activisme, Twitter déçoit finalement les pro-démocratie
En Thaïlande, l’espoir d’un changement politique s’est renforcé en 2020 à la suite d’une vague de manifestations étudiantes à travers le pays après la dissolution du parti d’opposition par la Cour constitutionnelle. Cette vague de protestations, surnommée le phénomène du "tremblement de terre de la jeunesse", reflète la conscience politique de la jeunesse thaïlandaise.
Une initiative sur la lutte contre les discriminations
Et si on pouvait lutter contre les discriminations de manière dynamique en mobilisant les ressorts culturels et artistiques ? C’est ce qu’a imaginé un groupes de jeunes filles et garçons d’une vingtaine d’années de Tiznit et de Taroudant, au Maroc, en s’inspirant du théâtre forum.
Différents acteurs réfléchissent à et avancent sur l’élaboration d’outils juridiques internationaux afin d’assurer une forme de justice intergénérationnelle. Charte, tribunaux dédiés et accords internationaux devraient assurer que nous léguerons un monde vivable pour les prochaines générations.
Alors que Pékin remet à l’ordre du jour l’implémentation de la loi "anti-sédition" (dont l’objectif est de prévenir, arrêter et punir les menaces à la souveraineté chinoise), l’incertitude autour de la reprise des mouvements sociaux spectaculaires de 2019 plane.
Podcast
Vous pouvez (re)voir le webinaire "Low tech : se réapproprier le numérique", qui s’est déroulé le mercredi 24 juin 2020 à 18h30 sur le logiciel BigBlueButton hébergé par Octopuce, et était organisé par ritimo et le comité éditorial du numéro 21 de la collection Passerelle.
En Amérique centrale, s’attaquer aux causes profondes de la migration exige de revenir sur la politique extérieure destructrice des États-Unis, afin de mettre en place une forme de développement redistributif et soutenable écologiquement.
La consommation de qat est une caractéristique souvent stigmatisée de la société yéménite. Mâchées quotidiennement par une large partie la population, ces feuilles sont ailleurs dans le monde classées comme une drogue et le plus souvent interdites. Elles revêtent au Yémen une dimension politique et identitaire forte qui a trouvé, en temps de guerre et de pandémie Covid-19, de nouvelles dimensions.
« Dans les quartiers populaires, pour rêver de l’après, il faudrait déjà que le présent soit décent », écrivent, dans cette tribune, Mohamed Mechmache, du collectif « Pas Sans Nous », et plusieurs chercheurs travaillant sur ces territoires délaissés. Plutôt que de multiplier les mesures d’exception, ils appellent à reconnaître le pouvoir d’agir des habitants et à les associer à la construction d’un futur commun.