Avec la collaboration de la Big Tech, l’État d’Israël a développé toujours plus d’outils numériques pour espionner, surveiller et réprimer les Palestiniens pour resserrer son gouvernement d’apartheid. La Palestine est en première ligne du colonialisme numérique et donc un endroit stratégique pour que la résistance mondiale commence.
With collaboration of Big Tech, Israeli state has rolled out ever more digital tools to spy, surveil and repress Palestinians in order to entrench its apartheid rule. Palestine is at the sharp end of digital colonialism and therefore a critical place for global resistance to begin.
La recrudescence des affrontements violents dans le nord du Kosovo nous rappelle que certaines zones des Balkans occidentaux ont encore un long chemin à parcourir pour se remettre des guerres des années 1990 qui ont déchiré l’ex-Yougoslavie. Malgré des décennies d’efforts de stabilisation, la (…)
Ce rapport montre l’impact profond et durable des dépenses militaires et ventes d’armes sur les capacités de faire face à la crise climatique, et plus encore, pour le faire d’une manière qui favorise la justice. Chaque dollar dépensé pour l’armée augmente non seulement les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais détourne aussi les ressources financières de la lutte contre l’une des plus grandes menaces existentielles que l’humanité ait jamais connue...
Il ne fait aucun doute qu’en tant que Syriens, au cours des douze dernières années, nos capacités individuelles et collectives de patience, de tolérance, d’endurer les « traumas » et autres chocs psychologiques, de vivre horreurs et malheurs ont été mis à l’épreuve. Cela va de l’expérience de (…)
La cour d’appel de Paris a annulé l’ordonnance de non-lieu rendue en septembre 2022 dans le dossier Bisesero. Dans ce dossier concernant l’abandon de deux mille Tutsis à leurs tueurs par l’armée française, fin juin 1994, la cour d’appel a constaté que l’ordonnance n’avait pas été rendue dans les formes prévues par la loi.
Plutôt que de s’attaquer aux racines de la violence, l’état d’urgence maintenu par le président Nayib Bukele militarise la société salvadorienne et exacerbe les persécutions menées par les autorités contre les communautés les plus vulnérables.
Rather than address the root causes of violence, President Nayib Bukele’s prolonged state of emergency militarizes Salvadoran society and exacerbates state persecution of vulnerable communities.
Depuis la proclamation de son indépendance en 1956, le Soudan est en proie à des conflits. Le pays se situe dans une région instable au bord de la mer Rouge, du Sahel et de la Corne de l’Afrique. Les combats actuels, centrés dans la capitale du pays et les principales villes, ont déjà attiré l’attention des puissances mondiales.
Le pays pourrait se diriger vers une guerre à part entière et même vers une désintégration, ce qui aurait des implications plus larges pour le Moyen-Orient et une grande partie de l’Afrique subsaharienne.
Il est urgent de mettre fin à l’utilisation des combustibles fossiles, et pourtant les sociétés pétrolières et gazières ont augmenté leur production et leurs bénéfices en 2022. Les pollueurs verdissent leurs activités en disant qu’ils compensent leurs émissions en investissant dans des « solutions basées sur la nature » qui impliquent accaparement des terres, violence et contrôle des entreprises sur de vastes étendues de terres dans le Sud global.
Face à la répression dans les manifestations contre la réforme des retraites ou à Sainte-Soline, Anne-Sophie Simpere, spécialiste des violences policières, pointe plusieurs problèmes structurels du maintien de l’ordre à la française.
En dépit de quelques progrès juridiques accomplis pour tenter de lisser les clivages ethniques en Mauritanie, une crise identitaire et de lourdes inégalités sociales et économiques fracturent le pays. Rencontre avec deux figures de la défense des droits humains pour qui cette ségrégation contre les populations noires ne pourra pas durer indéfiniment
L’Iran pose en préalable à la reprise des négociations sur le nucléaire le retrait des Gardiens de la révolution (pasdaran) de la liste américaine des organisations terroristes et tente de dissuader l’UE de l’inclure sur sa propre liste comme l’a préconisé le Parlement européen début 2023. (…)
Depuis les deux tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la Turquie et la Syrie dans la nuit du 5 au 6 février, causant la mort de plus de 50.000 personnes et le déplacement de millions d’autres, l’attention du monde entier s’est à nouveau tournée vers la frontière entre la Turquie et (…)
Aborder les concepts de justice sociale et de justice reproductive avec un regard féministe pourrait devenir un moyen pour affronter le régime de Poutine et remettre en cause le militarisme russe.
Comment le complotisme s’avère-t-il un outil clé pour servir les dictatures dans leur guerre informationnelle aujourd’hui ? Les régimes autoritaires font usage des tendances complotistes : rajouter une couche de « complexité » bien artificielle à l’aide de contrefeux et distiller le doute. L’objectif est de jouer sur les opinions publiques occidentales et empêcher toute identification possible aux victimes de leurs crimes.
Depuis les années 90, de nombreuses villes, en Europe et aux États-Unis, se sont officiellement déclarées lieux d’accueil pour les migrants. En raison du processus de décentralisation du pouvoir politique, les municipalités sont devenues des acteurs de premier plan dans la gestion des migrations. Les villes ont commencé non seulement à se déclarer accueillantes en soutenant des politiques de protection et d’inclusion, mais surtout à structurer des réseaux avec d’autres villes partageant les mêmes idées à l’égard des questions d’asile.
Le racisme anti-Noir·es est plein essor à Haïti ; des événements récents mettent en exergue un pic de violences anti-Noir·es et anti-Haïtien·nes, résultat du châtiment sans cesse renouvelé d’Haïti pour avoir fait la révolution en 1804. Mais les Haïtien·nes et les Dominicain·es résistent, recourant aux grands moyens comme aux plus modestes.