Alors que la Mauritanie vient de célébrer, le 28 novembre, le 60e anniversaire de son indépendance vis-à-vis de la France, cette date correspond pour une partie de la population à un épisode moins glorieux de l’histoire du pays.

Alors que la Mauritanie vient de célébrer, le 28 novembre, le 60e anniversaire de son indépendance vis-à-vis de la France, cette date correspond pour une partie de la population à un épisode moins glorieux de l’histoire du pays.
Après des mois de tensions croissantes, une offensive militaire éthiopienne contre un groupe armé dans la région du Tigré pousse des dizaines de milliers de personnes à fuir pour se mettre à l’abri, soulevant des inquiétudes sur l’émergence d’une crise humanitaire.
Le 22 janvier 2021, le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) entre en vigueur. Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, son entrée en vigueur constitue un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive.
Les documents recueillis par Privacy International (PI) détaillent la manière dont les agences européennes « sous-traitent » le contrôle des frontières aux pays limitrophes.
Entrée dans l’Union européenne en 2004, l’île de Chypre est scindée en deux parties depuis 1974, l’une turque, l’autre grecque qui vivent presque indépendamment l’une de l’autre. Cette scission est le fruit d’un processus historique complexe qui trouve ses racines dans l’histoire coloniale de l’île.
Cette intervention de Mireille Fanon-Mandès France, lors d’un séminaire virtuel organisé en septembre 2020, revient sur la construction du monde actuel sur la base de l’exploitation coloniale et le racisme inhérent au capitalisme.
Les signes de l’entrée de l’Arctique dans le jeu international apparaissent dès 2007. En effet, environ 13 % des ressources pétrolières et 30 % des ressources gazières conventionnelles s’y trouveraient et les États acteurs dans cette région représentent plus de 3,5 milliards d’habitants et 80 % du PIB mondial.
Deux termes qu’il faudrait essayer d’éviter lorsqu’on écrit au sujet des réfugié·es sont « sans précédent » et « crise ». Malgré cela, de nombreux indices tendent à montrer que les risques auxquels sont confronté·es les réfugié·es sont aujourd’hui peut-être les plus importants de ces trois dernières décennies.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.
« Gesturing Towards Decolonial Futures » (GTDF) est un collectif de chercheur·ses, d’artistes, d’éducateur·rices, de militant·es et de gardien·nes des savoirs autochtones provenant du Nord et du Sud. Ce collectif lance une discussion autour du fait que, pour beaucoup de peuples autochtones, l’effondrement du système actuel n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
Le meurtre, vendredi 28 août, du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince a provoqué de larges remous en Haïti. Venant s’ajouter à une longue liste d’assassinats, il jette une lumière crue sur l’insécurité et l’impunité, la responsabilité de l’État et la complicité de l’international.
Le 4 octobre 2020 doit avoir lieu la deuxième consultation sur la pleine souveraineté de Kanaky - Nouvelle-Calédonie. Depuis le premier vote il y a deux ans, la position du mouvement indépendantiste s’est renforcée mais l’État et les partis anti-indépendantistes ont poursuivi leurs manœuvres pour maintenir le pays dans la France, en particulier dans le contexte de la crise du coronavirus.
La pandémie et ses restrictions se sont ajoutées à la faim et la pauvreté provoquées par la crise économique émanant à la décomposition du système capitaliste. Le fléau de la pandémie n’a pas épargné les nations riches développées mais, partout, les restrictions imposées par le confinement ont un impact disproportionné, et affectent bien plus les paysan·ne·s et leurs communautés ainsi que les pauvres et la classe ouvrière.
La Guinée est le premier pays d’Afrique subsaharienne en termes d’immigration irrégulière en France. Un phénomène particulier et dramatique, qui risque d’avoir de lourdes conséquences pour la Guinée.
Dans cet entretien avec le sociologue Olivier Peyroux, cofondateur de l’association Trajectoires, cet (...)
Des djihadistes se sont emparés de la ville portuaire de Mocimboa da Praia, au nord du Mozambique, mercredi 12 août. Sous tension depuis déjà plusieurs années, cette région du Cabo Delgado abrite d’importantes installations gazières mises en place par plusieurs compagnies étrangères dont le français (...)
Apparu dès 1984 en Australie, la pratique de la « budgétisation sensible au genre » (ou gender budgeting, en anglais) permet aux administrations publiques de prendre en compte les inégalités femmes-hommes dès l’élaboration de leur budget pour mieux les réduire.
Cet article d’Hugo Slim fait part des réflexions de ce professeur d’éthique dans l’aide humanitaire sur le racisme systémique dans la façon dont l’aide humanitaire est organisée, aujourd’hui, dans le monde.
Dans un article écrit depuis leur confinement à Kigali, deux chercheuses vivant au Royaume-Uni livrent leurs réflexions sur la couverture médiatique internationale de la pandémie de coronavirus et de l’Afrique. Selon elles, cette couverture recycle des clichés de l’Afrique, et l’Occident est peut-être en train de rater une occasion de repenser sa position ainsi que sa relation avec le continent.
Le vent de contestation souffle sur les statues à l’effigie de certaines personnalités en lien avec le passé esclavagiste et colonial de l’Occident. Ainsi, on assiste aux États-Unis comme en Europe à des actes de vandalisme et de déboulonnage de statues de certaines figures emblématiques de l’histoire occidentale.
La situation des kolbars est un drame humain et politique à la frontière séparant le peuple kurde entre Irak et Iran. Des milliers de personnes, pour gagner leur vie, doivent transporter des marchandises d’un côté à l’autre de la frontière sur leur dos ou à l’aide de mules, risquant leur vie entre les garde-frontières iraniens et les mines enfouies dans le sol.