Le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) célèbre 40 ans de lutte et de mobilisation contre la violence sexiste dans les campagnes. La participation des femmes a permis de réaliser que la lutte contre le patriarcat, le racisme et le capitalisme, dans toutes leurs expressions politiques et culturelles, fait partie de la lutte du MST et de la classe ouvrière.
Dès les années 1980 déjà, l’idée de « dette écologique » s’est progressivement imposée dans les dénonciations militantes et scientifiques. Tantôt, dans ses versions les plus éthérées, elle apparaît comme une dette envers la planète, les écosystèmes ou le vivant. Tantôt, dans ses versions les plus politiques, elle s’affirme comme une dette vis-à-vis des pays du Sud, des populations pauvres ou des générations futures. Le ressort moral de cette dette peut donc être considéré comme double.
Le dimanche 24 mars 2024, 400 000 Argentin·es ont, comme chaque année, investi la Plaza de Mayo, place emblématique, témoin de moments cruciaux de l’histoire de l’Argentine ; iels ont exprimé leur indignation à l’égard du gouvernement du président Javier Milei qui cherche à minimiser l’héritage violent de la dictature et dont la politique en matière de droits humains est inquiétante.
A Gaza, tous les indicateurs d’analyse internationaux des situations de pénurie alimentaire sont au rouge. Au regard du droit international humanitaire, la faim ne doit pas être utilisée comme arme de guerre. C’est pourtant aujourd’hui le cas dans la bande de Gaza. Face à la situation décrite, le débat sur la notion de famine apparaît dérisoire.
Pleine de promesses ou porteuse d’inquiétudes, l’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres et ne cesse d’envahir les titres des journaux. Mais derrière les vagues de spéculation, elle incarne surtout le prolongement d’un capitalisme numérique qui pousse toujours plus loin l’exploitation écologique et humaine.
Un scandale a fait des vagues et illustre quelques aspects importants de notre conception de la numérisation. Il s’agit de la Poste britannique (British Post Office), d’un grand système informatique qui n’a pas fonctionné comme prévu, qui a brisé des vies, et de l’incapacité de nos mécanismes de contrôle à le surveiller correctement.
Fin 2023, lorsque des feux de forêt ont ravagé la Bolivie, une manifestation publique, classiste, raciste et capitaliste a détourné l’attention des principales causes de la sécheresse et de la déforestation.
Au Parlement européen, les partis d’extrême droite sont nombreux et se partagent en deux groupes. Pas toujours d’accord entre eux, ils se retrouvent sur quelques sujets (écologie, droit des femmes, médias). Basta ! analyse leurs propositions.
Les mineurs de cobalt de la République Démocratique du Congo sont confrontés à de multiples défis, parmi lesquels des salaires de misère et des conditions proches de l’esclavage, des violations constantes des droits humains et des problèmes de santé extrêmement dangereux, car les mines engloutissent à la fois le paysage, l’économie locale et leurs vies toutes entières.
Dans la course à la présidence, l’ancien militaire Prabowo Subianto a remporté l’élection avec plus de 60 % des voix. Cette victoire écrasante ouvre la porte présidentielle, après trois défaites, à cet ancien militaire, ancien gendre du dictateur Suharto, et au passé sombre de violations des droits humains lorsqu’il était commandant de l’armée. Comment expliquer cette victoire, et que peut-on attendre de son mandat ?
Dans un sit-in de protestation à Islamabad, des centaines de femmes du Baloutchistan demandent le retour de leurs proches disparu·es, dans le contexte d’une forte répression gouvernementale.
La chambre des députés italienne et la Cour suprême albanaise ont approuvé un nouveau protocole d’accord sur les migrations. Le réseau Migreurop dénonce des manœuvres qui s’inscrivent dans la continuité des politiques de l’Union européenne (UE) et de ses États membres pour externaliser le traitement de la demande de protection internationale.
Pendant des décennies, les zapatistes ont servi de guides aux luttes menées sur l’ensemble du continent. Au milieu du chaos climatique et de la guerre sans fin, ils et elles continuent d’imaginer et de construire des mondes meilleurs.
Journaux, radios, télés et même réseaux sociaux : voilà des mois que le régime de Mamadi Doumbouya censure les médias. Face à cette répression, et malgré la crainte des représailles, les journalistes guinéens résistent et continuent d’enquêter, notamment sur les scandales politico-financiers.
La guerre lancée par Israël contre Gaza suite à l’attaque du Hamas en territoire israélien le 7 octobre a aussi des répercussions sur la Syrie voisine. Le conflit qui embrase ce pays depuis près de treize ans va s’intensifiant sous l’effet de l’intervention et des calculs géopolitiques des diverses puissances régionales et autres en présence dans la région.
La chanson « Telk Qadeya » (« Ceci est une cause ») du groupe égyptien Cairokee connaît un succès exceptionnel depuis sa sortie fin novembre 2023. En dénonçant l’indignation sélective du discours occidental qui se prétend à la pointe des combats progressistes mais détourne le regard du génocide en cours à Gaza, le titre traduit un sentiment largement partagé dans le monde arabe.
La violence terrible contre la population civile, tant palestinienne qu’israélienne, est largement le fait de l’occupation et du siège imposés par Israël. On peut, et on doit, la condamner dans sa totalité, tout en s’opposant fermement à l’apartheid israélien.
Un récent arrêté ministériel autorise la création d’un fichier de recensement des changements d’état civil. Accessible par la police et présenté comme une simplification administrative, ce texte aboutit en réalité à la constitution d’un fichier plus que douteux, centralisant des données très sensibles, et propice à de nombreuses dérives.
L’accès à l’eau est terriblement inégal à Nairobi. La Banque mondiale, la Nairobi Water Company et les économistes du développement exploitent ce contexte injuste pour faire des expérimentations sur les Kényan·es pauvres.
Les dirigeant·es latino-américain·es sont divisé·es au sujet du bombardement de Gaza par Israël. Mais au Chili, la diaspora palestinienne - la plus importante en dehors du Moyen-Orient -, les communautés autochtones et d’autres se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité avec la population de Gaza. Les manifestant·es ont brandi les drapeaux des Mapuches Wenufoye et des Anciens Mapuches aux côtés des drapeaux palestiniens, près d’une banderole qui disait : "Notre résistance n’a pas de limite".