Le journal Boca de Rua a été créé il y a 19 ans à Porto Alegre, au Brésil. Il est entièrement réalisé par des gens de la rue ou des personnes socialement vulnérables. Il vient du désir d’un groupe de journalistes de voir ces personnes parler d’elles-mêmes, au lieu d’être seulement présentées comme des victimes ou stigmatisées par la misère.
Nous vous proposons de (re)voir le webinaire "Capitalisme numérique et bugs démocratiques", organisé par le CADTM le jeudi 1er octobre 2020, et auquel nous avons participé.
Un rapport publié par l’ONG de défense des luttes paysannes GRAIN décrit comment les technologies numériques sont aujourd’hui utilisées en Amérique du Sud pour renforcer les processus de concentration des terres agricoles dans les mains d’une poignée d’acteurs privés au détriment des petits paysans et des communautés indigènes.
Des militantes se battent pour le droit à l’avortement
En Namibie, en pleine quatrième vague de soulèvements féministes à l’ère de la technologie, les militantes ont afflué vers des plateformes de médias sociaux comme Twitter pour organiser une campagne en ligne visant à légaliser l’avortement.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
Il y a plus d’un an, l’Inde révoquait l’autonomie qui régissait le statut du Cachemire depuis 1947. Cette escalade sans précédent contre le droit à l’autodétermination des Cachemiris s’est accompagnée d’un « siège d’internet » aux conséquences dramatiques, comme le révèle un rapport fouillé de la « Jammu Kashmir Coalition of Civil Society » (JKCCS).
« Nous avons besoin d’une population pleinement connectée et d’une infrastructure ultra-rapide » : alors que le coronavirus continue de tuer des milliers de personnes chaque jour, les entreprises technologiques saisissent l’opportunité du choc sanitaire afin d’étendre leur portée et leur pouvoir.
Au cours des vingt dernières années, les pratiques de surveillance et politiques migratoires basées sur les données numériques ont engendré des formes de discriminations qui portent atteinte à la dignité des personnes. Cela se passe sans considération ou compréhension réelle des impacts sur les communautés de migrant·es à la frontière et au-delà.
Dans cet article, les auteur·rices soutiennent que de nouveaux types de risques sont en train d’émerger avec le virus du Covid-19, et que ces risques sont inégalement distribués. Comme ils et elles le démontrent, les inégalités numériques et sociales rendent certains sous-groupes considérablement plus vulnérables à l’exposition de la pandémie.
Dans un article écrit depuis leur confinement à Kigali, deux chercheuses vivant au Royaume-Uni livrent leurs réflexions sur la couverture médiatique internationale de la pandémie de coronavirus et de l’Afrique. Selon elles, cette couverture recycle des clichés de l’Afrique, et l’Occident est peut-être en train de rater une occasion de repenser sa position ainsi que sa relation avec le continent.
Important outil d’activisme, Twitter déçoit finalement les pro-démocratie
En Thaïlande, l’espoir d’un changement politique s’est renforcé en 2020 à la suite d’une vague de manifestations étudiantes à travers le pays après la dissolution du parti d’opposition par la Cour constitutionnelle. Cette vague de protestations, surnommée le phénomène du "tremblement de terre de la jeunesse", reflète la conscience politique de la jeunesse thaïlandaise.
On entend beaucoup que l’essor économique et social de l’Afrique passera par sa « transformation numérique ». Pourtant, le continent paye déjà un lourd tribut social, économique et surtout environnemental pour le développement de ces technologies. Peut-on imaginer un développement numérique équitable et soutenable pour l’Afrique, et à l’échelle mondiale ?
La société de surveillance et sa banalisation ne se résument pas à l’application gouvernementale StopCovid. Entretien avec Félix Tréguer de la Quadrature du net pour faire un tour d’horizon des nombreux outils et pratiques de surveillance et des moyens de s’en émanciper.
Vous pouvez (re)voir le webinaire "Low tech : se réapproprier le numérique", qui s’est déroulé le mercredi 24 juin 2020 à 18h30 sur le logiciel BigBlueButton hébergé par Octopuce, et était organisé par ritimo et le comité éditorial du numéro 21 de la collection Passerelle.
La censure d’internet peut prendre différentes formes. Elle se traduit généralement par une surveillance importante, notamment des lanceurs d’alertes, des journalistes, des activistes et des défenseurs des droits humains. Il y a aussi les coupures complètes qui plongent un pays ou une région entière dans un silence numérique absolu.
Un site ressource sur la violence contre les défenseur·ses de l’environnement en Amérique latine
Six des 10 pays les plus hostiles aux défenseur·ses de l’environnement et de leurs terres ancestrales se trouvent en Amérique Latine. Une équipe de 50 journalistes et reporters s’est constituée pour enquêter sur les violences commises à leur encontre. Le résultat : un site-ressource riche et important.
Les gouvernements prennent des mesures à l’encontre des droits humains
Dans son combat contre le COVID-19 et la mise en place de législations d’urgence, l’Europe du Sud a vu se multiplier les arrestations arbitraires, la surveillance, les écoutes téléphoniques, les atteintes à la vie privée et autres violations de droits numériques.
Une vague de répression s’abat depuis quelques mois sur des personnes qui, à l’intérieur du Maroc et de manière tout à fait assumée, critiquent sur les réseaux sociaux le roi Mohamed VI, dont la popularité s’étiole.
En 2019, pour tenter d’empêcher que les mouvements et les agissements des individus soient méthodiquement surveillés, des militant·es sont intervenu·es dans le monde entier contre la reconnaissance faciale. Ils et elles exigent la transparence et obtiennent des moratoires et des interdictions sur l’utilisation de cette puissante technologie.
Une application pensée pour et avec les réfugié·es, pour apprendre le français au travers des situations du quotidien. Happy FLE est un outil innovant, étudié pour faciliter l’apprentissage de la langue française des primo-arrivant·es qui débutent en français.