Si Big Tech devient synonyme d’Internet, nous pourrions perdre notre libre choix, notre démocratie, et même notre capacité à penser le monde autrement.
Si Big Tech devient synonyme d’Internet, nous pourrions perdre notre libre choix, notre démocratie, et même notre capacité à penser le monde autrement.
Avec la loi « haine », les grandes plateformes devront censurer en 24h les contenus « manifestement illicites » qui leur seront signalés, sous peine de sanctions allant jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaire.
Le 20 janvier 2020, l’Assemblée nationale examinera la proposition de loi « contre la haine ». Il est urgent que nous appelions l’ensemble des députés pour leur demander de rejeter ce texte.
Le système de paiement et de transfert d’argent de personne à personne par la téléphonie mobile est novateur et suscite beaucoup d’enthousiasme. Une grande partie de cet engouement provient de l’idée selon laquelle la technologie financière pourrait améliorer considérablement les conditions de vie des pauvres. Mais est-ce vraiment le cas ?
Découvrez DeSmog UK, une base de données sur la désinformation climatique, notamment au Royaume-Uni. Un groupe de journalistes propose depuis 2014 un travail dédié à la lutte contre les campagnes de désinformation autour du climat.
Les autorités tanzaniennes devraient abroger les lois répressives et enquêter sur les abus commis contre des activistes, des détracteurs du gouvernement et des opposants.
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Cette table-ronde s’est déroulée dans le cadre du Colloque SPIM (Système publicitaire et influence des multinationales) "De l’industrie publicitaire aux relations publiques, les outils d’influence des multinationales" (29-30 mai 2018) qui s’est donné pour objectif de croiser les recherches d’universitaires avec les analyses critiques de plusieurs associations, mais également de journalistes et d’experts issus du secteur privé.
Malgré l’opposition du gouvernement, les communautés autochtones du Guatemala trouvent une voix grâce aux stations de radio.
Le rapport, intitulé « L’ordre mondial de la désinformation », montre l’utilisation croissante des réseaux sociaux pour fabriquer des consensus, automatiser la censure, et saper la confiance en l’organisation internationale libérale du monde.
Les entreprises, les gouvernements et les institutions internationales proposent une nouvelle solution miracle pour remédier à la faim, à la malnutrition et au changement climatique : la numérisation, c’est-à-dire l’adoption des technologies de l’information-communication (TIC) et de l’intelligence artificielle (IA) dans la vie quotidienne et dans les différentes activités sociales.
La « révolution numérique » et ses impacts sur le travail font l’objet d’une attention croissante qui reste toutefois essentiellement concentrée dans les pays du Nord. Or, ces évolutions concernent également les pays du Sud, mais selon des modalités spécifiques qui appellent des analyses et des réactions particulières.
L’Assemblée nationale française a adopté le 9 juillet 2019 la loi « haine » avec l’ajout, par amendements, d’une série de dispositions qui aggrave largement la situation. En l’état, cette loi ne permettra pas d’atteindre l’objectif qu’elle se donne mais renforcera uniquement les risques de censure politique.
Le Soudan passera-t-il d’un hiver arabe à un autre sans passer par le printemps ?
Quand les manifestant·es ont forcé Omar al-Bashir à quitter le pouvoir au Soudan en avril après 30 ans de dictature, ce fut indéniablement une bonne nouvelle pour le monde.
Mais ce qui a suivi au Soudan a été beaucoup moins encourageant.
Deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie : les principes émancipateurs du logiciel libre s’attaquent à ceux, exclusifs, du droit de la propriété intellectuelle. La révolution du partage ne concerne pas que le numérique : des pratiques collectives « non propriétaires » essaiment dans l’alimentation, la santé, l’éducation…
Face à la volonté de Trump de juger Julian Assange en vertu d’une loi restrictive sur l’espionnage de 1917, le droit des lanceurs d’alerte et de ceux qui les protègent de publier des secrets d’État doit être défendu.
Lorsque les réfugiés arrivent dans un nouvel endroit, ils affrontent une variété de défis, y compris, très souvent, la barrière de la langue. Être incapable de comprendre et de communiquer dans la langue de leur nouvel environnement peut rendre encore plus difficile l’accès aux informations et aux services importants.
Plus d’un million de personnes dans la région de São Paulo sont susceptibles de ne pas disposer d’un média d’information local, comme dans bien d’autres municipalités au Brésil. Le risque majeur pour ces villes est que les informations fournies ne respectent pas de protocole journalistique, ne s’ouvrent pas à la contradiction, ou puissent être totalement fausses, incomplètes, ou biaisées...
Nous sommes à un tournant de la longue histoire de la censure. Ce tournant, c’est celui de la censure privée et automatisée. Il acte une rupture radicale avec les garanties associées à la liberté d’expression que les luttes démocratiques du XIXème siècle nous avaient léguées en héritage.
Cet article relate comment les petits films tournés par les Palestinien·nes dans les territoires occupés viennent saper les mécanismes de propagande d’Israël et comment le gouvernement israélien a riposté en validant une proposition de loi qui prévoit jusqu’à dix ans de prison pour toute personne photographiant ou filmant des soldats israéliens.
Cet article revient sur les atteintes à la liberté d’informer et d’être informé·es que connaissent actuellement les Vénézuélien·nes, en corrélation avec la crise politique que vit le pays : blocages intermittents sur différentes plateformes de médias sociaux, censure de la presse, projet de loi sur la cybersécurité menaçant les droits numériques, etc.