En Palestine, les déchets électroniques sont brûlés pour y récupérer les métaux et les revendre illégalement. Un trafic qui a fait augmenter le cas de cancers, et l’inquiétude des habitants.
En Palestine, les déchets électroniques sont brûlés pour y récupérer les métaux et les revendre illégalement. Un trafic qui a fait augmenter le cas de cancers, et l’inquiétude des habitants.
La « collapso », courant idéologique à l’influence grandissante, part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Par ses effets démobilisateurs, ce mouvement compromet la capacité de l’écologie à transformer la réalité, ce qui finira par alimenter le cercle vicieux de l’anti-politique néoliberale.
Ce sont deux mots qui ne cessent d’être liés, et d’émerger au gré de l’actualité : ceux de « catastrophes naturelles ». Les titres de presse les convoquent pour évoquer pêle-mêle séisme, inondation, éruption volcanique, incendie de forêt, ouragans. Les autorités comme les assureurs et parfois encore les ONG et organisations internationales ont également cette expression dans leur vocabulaire.
Une militante de la MMF au Brésil parle de l’exploitation capitaliste de la nature et des solutions féministes à la crise climatique.
L’accès à l’eau est terriblement inégal à Nairobi. La Banque mondiale, la Nairobi Water Company et les économistes du développement exploitent ce contexte injuste pour faire des expérimentations sur les Kényan·es pauvres.
Le langage et les expressions qui modèlent le discours sur le changement climatique ne sont souvent pas en phase avec les réalités des communautés les plus touchées. Cela doit changer. En effet, le langage et les expressions qui définissent les récits dominants reflètent, pour la plupart, une vision occidentale déconnectée des réalités vécues par les groupes marginalisés du Sud Global.
María Álvarez Malvido est mexicaine et a étudié l’anthropologie sociale à l’Université autonome du Mexique. Elle se dit amoureuse des histoires, et c’est pour cela que le journalisme l’a toujours attirée. C’est aussi ce qui l’a amenée à se rapprocher, depuis le début de sa carrière, des actions de communication des radios communautaires.
La production de vêtements "Made in Tunisia" pour l’Europe entraîne une consommation importante d’eau et une pollution du littoral tunisien. À Ksibet El Mediouni, les habitant·es paient le prix environnemental de la fast fashion.
Tribune
Pour la fabrication des batteries de leurs véhicules électriques, BMW et Renault s’approvisionnent en cobalt au Maroc en se vantant de leur politique d’achat éthique. Cette tribune collective dénonce le green et social washing des marques automobiles, car l’extraction de cobalt dans la mine de Bou Azzer, au sud du Maroc, se déroule dans des conditions choquantes, créant de graves risques sociaux et environnementaux.
L’urgence d’un changement de modèle de société gronde de plus en plus lourdement. Malgré un accord présenté comme historique à la COP28, appelant à une transition hors des énergies fossiles, force est de constater que de nombreux blocages fondamentaux persistent. Tous sont entretenus par un mécanisme bien connu, le système dette, outil favori du capitalisme néolibéral.
L’exportation de déchets de l’Union européenne vers la Turquie, principal importateur de cette marchandise funeste pour la santé humaine et l’environnement, est en pleine expansion.
Alors que les effets du changement climatique sont de plus en plus couverts par les médias et n’ont jamais été aussi saillants pour les populations, le climatoscepticisme reprend lui des forces au gré de l’actualité climatique. Tâchons-donc de revenir un peu en arrière pour comprendre le succès actuel de ces discours niant le dérèglement climatique.
Une étude menée par Action Aid et Profudo a quantifié l’argent reçu dans les pays les plus défavorisés à la fois à destination de l’industrie des combustibles fossiles et de l’agriculture : les banques internationales allouent 20 fois plus de financement aux principales industries responsables de la crise climatique qu’aux gouvernements pour qu’ils puissent la combattre.
L’alimentation est la deuxième source d’émissions climatiques mondiales après les combustibles fossiles. Le volet consommation de la comptabilité climatique est régulièrement ignoré ou insuffisamment pris en compte, et il devient de plus en plus urgent de s’en préoccuper. Nous devons non seulement changer la façon dont nous produisons notre alimentation, mais aussi la façon dont nous la consommons.
La France n’est pas un problème nouveau pour l’Afrique. Depuis le XIXe siècle, elle fait obstacle à l’autodétermination du continent. Cet article propose un examen historique et économique approfondi des impacts de la domination et du néocolonialisme français sur l’indépendance et le développement de ses anciennes colonies.
Depuis son émergence, jusqu’aux rassemblements récents et l’organisation des Soulèvements de la Terre, la désobéissance civile climatique a dû se réinventer face à un contexte paradoxal mêlant la reconnaissance de l’urgence, l’accroissement du climatoscepticisme et de la répression.
Est-il possible de réduire rapidement les émissions de carbone tout en minimisant les dommages provoqués par l’extraction des ressources ?
Introduction d’un entretien (en anglais) avec Thea Riofrancos, politologue et autrice principale d’un rapport sur différentes visions "vertes" du futur, qui revient sur les conséquences de ces résultats pour les politiques en faveur du climat aux États-Unis et dans le monde.
Depuis juillet 2021, des organisations indigènes et paysannes ont commencé à occuper des terres, vastes étendues de monoculture forestière, appartenant à la multinationale irlandaise Smurfit Kappa. Elles dénoncent les impacts environnementaux négatifs et exigent que l’entreprise restitue les terres aux communautés qui en dépendent pour leur production alimentaire.
Le pétrole restera sous terre. Suite au référendum du dimanche 20 août, les quelque 13 millions d’Équatoriens en ont décidé ainsi : le pays se passera de la manne financière que représente l’exploitation du Bloc 43, situé en grande partie dans le parc naturel de Yasuni et responsable de 12 % de la production nationale d’or noir du pays.
Depuis la Déclaration de l’Assemblée Générale de l’ONU proclamant le droit universel à l’eau potable et à l’assainissement (28 juillet 2010), les pays occidentalisés ont adopté deux stratégies visant, à rétablir « l’ordre des choses ». La stratégie de l’oubli et la stratégie de l’abandon de la conception du droit universel à l’eau et son remplacement par la conception capitaliste marchande de l’accès à l’eau à prix abordable.