Le programme Jeunes des Deux Rives (J2R), vise à accompagner des jeunes de France, du Maroc et de Tunisie autour de thématiques d’engagement communes, afin de les accompagner dans la construction d’une citoyenneté ouverte sur le monde. En s’investissant dans un projet solidaire utile aux communautés qui les accueillent, les participant·es découvrent des combats pour la justice qui se déroulent ailleurs et qu’ils et elles ne soupçonnaient pas.
Considérée comme l’une des langues les plus anciennes d’Afrique, la langue N|uu (du peuple san) est pourtant menacée. Katrina, une des deux dernières locutrices, enseigne depuis 20 ans aux plus jeunes membres de sa communauté par des cours basés sur des chants, des jeux et de la danse. Une équipe de linguistes a voulu participer au travail de Katrina pour protéger la langue N|uu, ce qui a débouché sur la publication du tout premier livre dans cette langue.
Face aux grandes problématiques de déforestation, projets miniers, agriculture extensive, dégradation des écosystèmes, atteinte à la dignité, disparition des langues et des cultures : les 200 habitant·es du village autochtone de Prospérité dit en Kali’na Atopo W+P+ ont décidé de lui faire retrouver son autonomie. Ainsi est né en mars 2020 Le Projet de terrain associatif, un lieu autogéré qui se veut systémique et permet d’agir sur plusieurs dimensions.
Dans l’Amazonie brésilienne, trois jeunes femmes de la tribu indigène des Munduruku ont créé un collectif audiovisuel qui utilise les réseaux sociaux pour sonner l’alerte en cas d’invasion illégale de leur territoire.
Les initiatives du Sud ont beaucoup à apporter aux discussions sur le développement, la durabilité et le changement climatique, notamment lorsqu’il s’agit de modifier nos comportements. Le développement inclusif est censé apporter une réponse à l’échec de la réalisation de nombreux droits humains conventionnels, en particulier les droits socio-économiques.
Three young women from the Munduruku Indigenous group in the Brazilian Amazon run an audiovisual collective that uses social media to raise awareness about illegal invasions of their territory.
Souleymane Bachir Diagne plaide pour une meilleure compréhension de l’héritage intellectuel du continent africain. Afin de mieux vivre ensemble, il est nécessaire d’appréhender l’histoire des savoirs comme histoire de l’humanité dans sa totalité et non comme une addition de "petits bouts", une juxtaposition de tribus.
La réponse de l’Asie du Sud à l’invasion actuelle de l’Ukraine par la Russie est révélatrice. Elle montre comment les réactions de trois pays — Le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh — à la tragédie qui se déroule devant le monde entier traduisent les limites des relations internationales fondées sur des valeurs néolibérales.
South Asia’s response to the ongoing Russian invasion of Ukraine tells a story. It’s a story of how the responses of three countries — Pakistan, India and Bangladesh — to the tragedy unfolding in front of the eyes of the world reflect the limits of the neoliberal-inspired constructs of international relations today.
Cet article raconte l’histoire de divers musiciens à travers le continent africain dont la musique a été jugée trop politique et explore pourquoi leurs œuvres ont été considérées très « dangereuses » par leurs gouvernements.
Prostitutions et prostituées sont au cœur d’un débat polarisé qui peine à embrasser la complexité des réalités concrètes. En particulier, les femmes migrantes inscrites dans la prostitution sont tantôt vues comme des travailleuses du sexe, tantôt comme des victimes de la traite, sans, toutefois, qu’aucun dispositif en place ne parvienne à garantir efficacement leurs droits.
Selon les membres de l’Association progressive pour la Communication (APC), dont le siège se trouve en Afrique, la réponse de la communauté internationale après la découverte du variant Omicron a révélé le phénomène de discrimination continue dont est victime le continent.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le Conseil des droits humains des Nations unies s’est prononcé en faveur d’un traité contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. La coalition #Feminists4BindingTreaty (« Féministes pour un traité contraignant ») se mobilise pour que le futur traité contribue à réduire les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
La finance opprime les gens de manière très concrète, dans la mesure où l’endettement impose l’obligation de travailler de plus en plus, indépendamment de la précarité des conditions. La dette implique une obéissance, et touche les femmes de manière différenciée. Cet article invite à politiser la dette.
Pour éviter le sectarisme et la discrimination, nous devons connaître le spectre humain des expériences de la diversité des genres, hier et aujourd’hui.
Cet article a été écrit par une femme transgenre étasunienne en réaction à un article sur la communauté transgenre du Cachemire sous administration indienne.
Le choix des mots véhicule des signifiés implicites qui déterminent les relations entre les populations du monde. Cet article amène une réflexion sur ce qu’engendrent les termes "migrant" ou "Mineurs non accompagnés" dans l’inconscient collectif occidental.
Dans la Moskitia hondurienne, les autochtones ont depuis longtemps été la cible de violences et d’injustices dans le cadre de la lutte du gouvernement contre le trafic de drogue.
Par ce communiqué, le Conseil indigéniste missionnaire dénonce la stratégie récurrente de Bolsonaro de piétiner les droits territoriaux autochtones et les droits de la nature au Brésil pour faire avancer ses projets d’agronégoce.
2 400 hectares, c’est la taille de la traînée de destruction laissée par l’exploitation aurifère illégale en Terre Indigène Yanomami (TIY), située à l’extrême Nord du Brésil entre les États de Roraima et d’Amazonas. Les activités illégales prolifèrent, se rapprochant toujours plus des communautés autochtones et mettant en danger les groupes isolés. Telle est la conclusion d’un rapport inédit publié par l’Association Yanomami Hutukara (HAY) et l’Association Ye’kwana Wanasseduume (Seduume) qui représentent les peuples autochtones de ce territoire.