C’est sous le gouvernement de Horacio Cartes que l’agrobusiness a reçu sa plus forte impulsion, doublée d’une nette augmentation des processus de criminalisation des protestations sociales, autochtone et paysanne.
Le programme café et cacao agroforestiers en Amazonie vise à restaurer l’équilibre écologique des zones d’intervention, à soutenir les familles de producteur·rices péruvien·nes investi·es dans les projets de terrain et à renforcer la durabilité des filières de café et cacao. Il se fonde sur le développement de modèles agroforestiers à travers la plantation de variétés d’arbres natifs de bois d’œuvre, de fruitiers et d’auxiliaires sur des parcelles de cacao, de café ou d’espaces dégradés par l’agriculture.
Par ce communiqué, le Conseil indigéniste missionnaire dénonce la stratégie récurrente de Bolsonaro de piétiner les droits territoriaux autochtones et les droits de la nature au Brésil pour faire avancer ses projets d’agronégoce.
À l’aube de 2022, Madagascar continue de faire face à une grave famine dans le sud de l’île. Bien qu’il soit responsable d’ un pourcentage négligeable d’émissions de carbone, le pays a été frappé par ce que l’ONU et le Programme alimentaire mondial (PAM) considèrent comme la toute première crise de la faim provoquée par le changement climatique plutôt que par un conflit.
De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.
Suite au retrait des trois lois agricoles controversées, les agriculteur·rices indien·nes mettent un terme à leur mobilisation, mais annoncent le maintien de leur toute nouvelle unité. Cette victoire est le fruit d’une lutte de près de 380 jours. Des propositions législatives sont en cours pour prendre en compte les revendications des concerné·es.
A partir del gobierno de Horacio Cartes se produjo el mayor impulso al agronegocio, junto a un incremento de los procesos de criminalización contra la protesta social, indígena y campesina.
Dans cet entretien, Karin Nansen, membre des Amis de la Terre International et de REDES-Amis de la Terre Uruguay, parle des implications et des conséquences de la marchandisation et de la privatisation de la nature, ainsi que des luttes qui se sont déclenchées en Uruguay et en Amérique latine pour tenter d’arrêter l’avancée de ces processus.
Le Covid-19 a révélé et exacerbé les inégalités et l’insécurité propres aux systèmes alimentaires d’Afrique du Nord. Mais la crise actuelle puise ses racines dans l’héritage du colonialisme, ainsi que dans des nouvelles formes d’impérialisme.
Un rapport expose la gravité de la situation : en 35 ans, le pays a vu 15% de sa surface en eau s’assécher. Dans l’État du Mato Grosso do Sul, la perte a été de 57%. La réduction la plus importante a eu lieu près des frontières agricoles ; les températures extrêmes et la construction de barrages aggravent ce processus de destruction.
Le tribunal de l’Union européenne vient d’annuler deux accords entre le Maroc et l’Europe, portant notamment sur les droits de pêche. Le Front Polisario s’en réjouit et l’Algérie salue la « victoire éclatante » du peuple sahraoui. Mais Rabat et Bruxelles s’inquiètent d’une décision qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Bien que l’Ukraine possède de vastes terres agricoles parmi les plus fertiles du monde, la richesse du secteur agricole ukrainien est longtemps restée hors de portée des petit·es agriculteur·rices du pays.
En 2018, la Tunisie aurait importé plus de 240 tonnes de pesticides à usage agricole bannis ou bien sévèrement restreints dans l’Union européenne. Ce commerce toxique représenterait plus d’un tiers des revenus des cinq plus grands fabricants de pesticides au monde. À partir d’une base de données établie par les organisations Greenpeace UK et Public Eye, inkyfada fait le point.
« L’affaire » Casino montre les conséquences de la production de viande sur la forêt amazonienne et ses habitants. C’est en documentant la déforestation en Amazonie, mais aussi l’esclavage moderne et l’expulsion de peuples autochtones que les enquêteurs sont remontés jusqu’au groupe Casino.
GRAIN a examiné le profil 2020 dressé par Undercurrent News des 100 plus grandes entreprises de produits de la mer au monde. Cet article partage les principaux éléments retirés de cette analyse.
Le 12 janvier 2021, la militante Dalit Nodeep Kaur a été arrêtée par la police de l’État de Haryana pour avoir manifesté à l’extérieur d’une usine. Son crime ? « Je suis une femme, je suis Dalit et je prête ma voix à ceux que l’on bâillonne. »
La persistance de la faim et l’ampleur des inégalités sociales, couplées aux urgences écologiques et aux prévisions de croissance démographique dans les pays les plus pauvres, rendent plus que jamais nécessaire et urgente une révision en profondeur de nos modèles agroalimentaires. Le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui devrait se tenir en octobre prochain s’est précisément donné cet objectif. Débouchera-t-il sur un changement de cap ? Rien n’est moins sûr.
Suite au coup d’État militaire de février, la répression sanglante des forces de l’ordre face aux manifestant·es civiles dans les villes de Birmanie a déclenché une vague d’indignation au sein de la communauté internationale. Ce coup d’État militaire a contribué au ralliement entre mouvements pro-démocratie et rébellions ethniques.
Cuire sans nuire à sa santé ni à l’environnement, c’est le quotidien des femmes qui ont remplacé la cuisson au bois et aux bouses séchées (seul moyen de manger cuit et chaud pour plus de 40 % de la population mondiale), par la cuisson solaire.
Chaque année en septembre, depuis 6 ans, des paysan·nes venu·es de toute la Tunisie se retrouvent autour d’une fête des semences pour échanger autour de leurs pratiques et leurs précieuses graines.