La succession des mouvements de protestation qui secouent la planète, par leurs rapprochements et parfois similarités, interroge de plus en plus fortement la place et le rôle des sociétés civiles, qui expriment aussi bien un profond raz-le-bol vis-à-vis de leur situation que la nécessité d’agir solidairement pour faire face aux difficultés.
Nous vous proposons de (re)voir le webinaire "Capitalisme numérique et bugs démocratiques", organisé par le CADTM le jeudi 1er octobre 2020, et auquel nous avons participé.
Dans les camps de réfugié·es et de déplacé·es du Kurdistan irakien vivent des centaines de milliers de personnes, adultes comme enfants, qui ont fui les conflits. Des solutions existent pour favoriser la résilience et contribuer à surmonter ces situations difficiles, et l’éducation populaire en fait partie.
L’Écosse accueillera la COP26, le sommet de l’ONU sur les changements climatiques, en novembre 2021, et occupera le devant de la scène du bras de fer mondial pour savoir si, et comment, le monde prendra des mesures urgentes pour enrayer la hausse des températures et l’accélération de la destruction de l’environnement.
Cette intervention de Mireille Fanon-Mandès France, lors d’un séminaire virtuel organisé en septembre 2020, revient sur la construction du monde actuel sur la base de l’exploitation coloniale et le racisme inhérent au capitalisme.
Les signes de l’entrée de l’Arctique dans le jeu international apparaissent dès 2007. En effet, environ 13 % des ressources pétrolières et 30 % des ressources gazières conventionnelles s’y trouveraient et les États acteurs dans cette région représentent plus de 3,5 milliards d’habitants et 80 % du PIB mondial.
Un rapport publié par l’ONG de défense des luttes paysannes GRAIN décrit comment les technologies numériques sont aujourd’hui utilisées en Amérique du Sud pour renforcer les processus de concentration des terres agricoles dans les mains d’une poignée d’acteurs privés au détriment des petits paysans et des communautés indigènes.
Depuis plusieurs années, des sections de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) proposent des concours de plaidoiries aux élèves de lycées et de collèges sur les territoires de France.
Une génération de Français qui a longtemps fait l’expérience d’une invisibilisation imposée par le mythe universaliste se lève. Les mobilisations du printemps 2020 ont souligné la nécessité de scruter les angles-morts de l’histoire de la France, de questionner les failles de l’idéal républicain afin de produire de l’en-commun, un récit véritablement universaliste qui fasse écho à une pluralité de perspectives.
Deux termes qu’il faudrait essayer d’éviter lorsqu’on écrit au sujet des réfugié·es sont « sans précédent » et « crise ». Malgré cela, de nombreux indices tendent à montrer que les risques auxquels sont confronté·es les réfugié·es sont aujourd’hui peut-être les plus importants de ces trois dernières décennies.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.
« Gesturing Towards Decolonial Futures » (GTDF) est un collectif de chercheur·ses, d’artistes, d’éducateur·rices, de militant·es et de gardien·nes des savoirs autochtones provenant du Nord et du Sud. Ce collectif lance une discussion autour du fait que, pour beaucoup de peuples autochtones, l’effondrement du système actuel n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
L’Europe importe les aliments produits avec ces pesticides.
L’Europe exporte des produits agrochimiques dont elle interdit l’usage sur son territoire et importe les aliments cultivés avec ces produits chimiques dans d’autres régions du monde. Cette pratique transfert les risques liés à l’utilisation de ces produits pour les travailleurs et l’environnement à d’autres pays comme le Brésil.
Dans le climat actuel, le recours à la violence est une tentation de plus en plus forte. Se nourrissant de la colère de nombreux·ses citoyen·nes, des inégalités croissantes, d’un sentiment de déclassement et d’une immense frustration face aux différentes politiques menées.
Depuis le 27 septembre des combats de grande intensité se déroulent entre forces arméniennes et azéries autour de la région du Nagorny-Karabagh. Alors que la Turquie envenime le conflit, l’Union européenne est davantage préoccupée par ses intérêts gaziers.
Le meurtre, vendredi 28 août, du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince a provoqué de larges remous en Haïti. Venant s’ajouter à une longue liste d’assassinats, il jette une lumière crue sur l’insécurité et l’impunité, la responsabilité de l’État et la complicité de l’international.
Des militantes se battent pour le droit à l’avortement
En Namibie, en pleine quatrième vague de soulèvements féministes à l’ère de la technologie, les militantes ont afflué vers des plateformes de médias sociaux comme Twitter pour organiser une campagne en ligne visant à légaliser l’avortement.
Le 4 octobre 2020 doit avoir lieu la deuxième consultation sur la pleine souveraineté de Kanaky - Nouvelle-Calédonie. Depuis le premier vote il y a deux ans, la position du mouvement indépendantiste s’est renforcée mais l’État et les partis anti-indépendantistes ont poursuivi leurs manœuvres pour maintenir le pays dans la France, en particulier dans le contexte de la crise du coronavirus.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
10 000 kilomètres parcourus en un peu moins d’un an ! C’est une marche sans précédent qui relie New Delhi, en Inde, à Genève, en Suisse. Le départ a été donné le 2 octobre 2019, jour du 150ème anniversaire de la naissance de Gandhi, pour une arrivée le 25 septembre 2020, journée internationale de la paix.