"What was at stake in Hong Kong was the institutional survival of the World Trade Organization. After the collapse of two ministerials in Seattle and Cancun, a third unraveling would have seriously eroded the usefulness of the WTO as the key engine of global trade liberalization. A deal was needed, and that deal was arrived at. How, why, and by whom that deal was delivered was the real story of Hong Kong."
This report compares the ETC’s findings from 2003 to the current situation to reveal the dramatic increase in corporate concentration in 2005. Furthermore, it demonstrates how what looks like buying and selling between countries is very often the redistribution of
capital among subsidiaries of the same parent multinational corporation.
An introduction guide to some of the major issues which will be battled out during the WTO meetings in Hong Kong this December. As well as suggesting ways disrupting the meetings and explaining why it feels this action is necessary, the guide also presents an idea of what the alternatives to the current make-up might be.
L’article aborde successivement la déstructuration du droit contenu dans la Charte des Nations unies, la destruction du droit international politique comme élément indispensable à l’ordre néo-libéral économique, les changements des relations internationales (le pluralisme et la partie du droit), le glissement vers un droit international de caractère uniforme et uniformisant, la redéfinition du rôle de l’Etat, le couple libéralisme économique/bonne gouvernance/démocratie libérale et dessine enfin quelques pistes de réflexion.
L’ensemble du système onusien subit actuellement une crise de légitimité et de légalité des actes de ses organes et de leur crédibilité (Conseil de sécurité), de légitimation et de légalisation des guerres d’agression et des prises de position des responsables en faveur de la mondialisation libérale. Les grands absents sont les peuples qui subissent directement les effets sociaux catastrophiques de la mondialisation, principalement parce que les Nations unies ont démissionné de leur obligation de garantir le développement économique et social. Et les grands gagnants semblent être les transnationales.
Pour instaurer la sécurité et la coopération économique dans le monde de l’après-guerre, la solution proposée lors de la Conférence monétaire et financière des Nations Unies tenue à Bretton Woods consistait à créer un ensemble d’institutions intergouvernementales qui auraient pour mission de surveiller les négociations et la coordination multilatérales de politiques susceptibles de parer à toutes les menaces qui paraissaient compromettre la survie du nouveau système commercial et financier multilatéral. La conception de ces institutions reposait sur le caractère inséparable des objectifs nationaux et internationaux. Mais ces efforts déployés pour mettre en place un ensemble cohérent et coordonné d’institutions internationales pour promouvoir le plein emploi, libre-échange équitable et le développement n’ont jamais été achevé. Il appelle aujourd’hui à une réforme radicale.
Le 7 juin 1967, les forces israéliennes ont annoncé que pour d’impérieuses raisons de sécurité et de maintien de l’ordre public, elles occupaient et avaient pris le contrôle de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. Depuis lors, le peuple palestinien vit sous occupation, ce qui revient à dire que l’Etat d’Israël, en tant que puissance occupante, se trouve dans l’obligation d’appliquer la IVe Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. Ce qu’il ne fait pas.
Socle de toute mobilisation citoyenne, l’article premier des deux Pactes internationaux de 1966 affirme que « tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel ». Si les droits fondamentaux ne sont plus respectés dans certains lieux et dans d’autres fortement remis en cause, les raisons sont à chercher dans la globalisation économique qui entraîne, de fait, une réorganisation des relations internationales au profit du nouvel ordre mondial. Mais cela doit il se faire au détriment du droit international et en contradiction avec la déclaration concernant l’instauration d’un nouvel ordre économique international ?
This briefing examine how the US government uses USAID to actively promote GM agriculture, as part of a multi-pronged strategy to advance US interests with GM crops. This is effected by the use of bilateral and multilateral free trade agreements, high-level diplomatic pressure, and of course lobbying and funding by biotech networks.
D’après GRAIN et beaucoup d’autres groupes civiles, les cultures GM sont complètement incompatibles avec la souveraineté alimentaire. Cet article décrit les effets d’un lobby pro-OGM très offensif sur la législation de la biosécurité dans les pays africains, asiatiques et du Amérique Latin. Pourtant, il souligne aussi les mouvements sociales en opposition de plus en plus mobilisés et sophistiqués.
Despite the introduction of the Cartagena Protocol in 2000, countries are increasingly facilitating the entry of GM crops. According the international NGO GRAIN and many other civil society groups, GM crops are completely incompatible with the principles of food sovereignty. This text argues (...)
Focus on the Global South, 31 mai 2005, traduit par Gilbert Sanseau, Bertrand Declercq, Florence Piquemal
L’"Accord Cadre de Juillet" est le dernier clou enfoncé dans le cercueil de l’illusion que l’OMC puisse être réformée, que ce soit pas à pas ou de façon plus générale, dans le sens des intérêts des pays en développement. Plus que jamais, l’accord et ses conséquences prouvent que l’OMC est une cage en acier qui piège les pays en développement dans un jeu de négociations systématiquement truqué en faveur des grandes puissances commerciales du Nord.
In the beginning of the 1990s, Samuel Huntigton argued that the "third wave of democratization" would free the world from dictators, and spread the model of Anglo-American democracy worldwide. However, history took another path. Analyzing the recent democratic trends in countries like the Philippines, Brazil and Argentina, this article warns that "capitalism and democratic deepening are no longer compatible."
Les relations entre les associations de solidarité internationale (ASI) et les syndicats ne sont pas nouvelles. Nous sommes, ensemble, partie prenante du mouvement associatif, au sens de ceux qui s’associent pour faire société ; nous nous référons à la solidarité et nous considérons que la solidarité internationale en est une dimension essentielle. Ceux qui militent à la fois dans les syndicats et dans les ASI sont nombreux ; ils vérifient la complémentarité des actions et des réflexions de nos deux mouvements.
Intervention au Conseil International des Forums sociaux, juin 2005
Le mouvement altermondialiste est confronté aujourd’hui au débat stratégique. Cette intervention aborde quelques unes des questions posées par ce débat.
Partons de l’état des lieux du mouvement. Notre mouvement est riche de sa diversité, de la multiplicité des courants de pensée qui le composent. Il (...)
L’empire de la honte ? « Ce pourrait être, disait J. Ziegler dans une récente interview, cette emprise généralisée du sentiment de honte provoqué par l’inhumanité de l’ordre du monde. En fait, il désigne l’empire des entreprises transcontinentales privées, dirigées par les cosmocrates. Les 500 plus puissantes d’entre elles ont contrôlé l’an passé 52 % du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les richesses produites sur la planète. » C’est un empire de la rareté organisée, de la guerre permanente, de la démocratie dégradée, de la nature saccagée, du droit agonisant, auquel Jean Ziegler oppose les idéaux de la révolution française et la philosophie des Lumières.
Vacarme, juin 2001, entretien réalisé par Stany Grelet et Isabelle Saint-Saëns
L’histoire du Cedetim, né entre 1965 et 1967 de la convergence de plusieurs groupes anti-colonialistes, rejoint celle des luttes contre les impérialismes menées tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et qui perdure aujourd’hui encore. Des premières mobilisations pour l’Algérie et le Vietnam aux Forums sociaux mondiaux en passant par la lutte des foyers Sonacotra, cette histoire, ici racontée par l’un des fondateurs du Cedetim, est aussi celle des ratages de la décolonisation et des initiatives citoyennes pour un autre monde.
Le débat sur les services publics s’est aujourd’hui imposé comme un débat stratégique. Les raisons ne manquent pas. Les services publics sont devenus un des éléments déterminants des politiques économiques. Autour d’eux se concrétisent les affrontements sur l’efficacité et l’égalité, le marché et les droits, les entreprises publiques et la concurrence. Ils sont présents à toutes les échelles d’intervention, au niveau local dans les politiques municipales, au niveau national avec les péréquations et l’aménagement du territoire, au niveau européen avec l’avalanche de directives pour ouvrir le marché européen, au niveau mondial avec l’accord sur le commerce des services. Ils sont aussi au centre des mouvements sociaux, des luttes de travailleurs des entreprises du secteur public sur les revenus, l’emploi et les statuts, des usagers sur l’accès, les prix et la qualité des services, des écologistes sur la prise en compte des écosystèmes, des mouvements de lutte contre les exclusions, les inégalités et les discriminations, des mouvements de solidarité internationale.
Intervention au colloque sur les alternatives latino-américaines réalisé à Lyon par DIAL les 23 et 24 avril 2004
Partant des constats que ceux qui détiennent le plus de pouvoirs et de biens en Amérique latine sont des chrétiens et que les femmes n’ont pas eu de conquêtes significatives au niveau des lois ecclésiastiques, l’auteure revient sur quelques aspects du rôle de l’Eglise - et particulièrement l’Eglise catholique romaine - par rapport au mouvement des femmes sur le continent.
Ce texte est une proposition d’argumentaire rédigé en novembre 1998 pour le lancement de la campagne française « Pour l’an 2000, annulons la dette ! » Il reprend les principaux arguments des partisans de l’annulation de la dette, comme les conditions discutables dans lesquelles ont été contractés ces dettes et leurs conséquences désastreuses d’une part sur les conditions de vie des couches les plus fragiles de la population et de l’autre sur les systèmes bancaires et certains secteurs commerciaux.