La "transition énergétique" est omniprésente dans les discours de toutes celles et tous ceux qui prétendent combattre le changement climatique. Elle apparaît comme la potion magique permettant d’échapper au cataclysme. L’article examine de plus près cette formule qui revient comme un mantra, son (in)efficacité, son histoire, sa fonction.
Lors du printemps 2022, le Sri Lanka a connu un soulèvement populaire exceptionnel nommé Aragalaya (« Lutte du peuple »). Les révoltes ont abouti à la fuite de l’ancien Président, Gotabaya Rajapaksa. Quelques mois après ces évènements, le gouvernement, en défaut de paiement sur sa dette extérieure, négocie avec le FMI. Pourquoi la population sri lankaise s’est-elle soulevée ?
Le capitalisme de surveillance est un mode d’être du capitalisme aujourd’hui dominant l’ensemble des institutions économiques et politiques. Il mobilise toutes les technologies de monitoring social et d’analyse de données dans le but de consolider les intérêts capitalistes à l’encontre des individus qui se voient spoliés de leur vie privée, de leurs droits et du sens de leur travail. L’exemple des entreprises-plateformes comme Uber est une illustration de cette triple spoliation des travailleurs comme des consommateurs. L’hégémonie d’Uber dans ce secteur d’activité s’est imposée, comme tout capitalisme hégémonique, avec la complicité des décideurs politiques.
Pour défendre les intérêts de l’industrie des combustibles fossiles ainsi que les autres objectifs de l’agenda de la droite libérale (déréglementation, pouvoir gouvernemental limité, allègements fiscaux pour les riches, libre-échange et mondialisation), les milliardaires et multimillionnaires d’extrême droite ont mis en place et perfectionné pendant une trentaine d’années un vaste réseau de « think tanks » et d’entreprises médiatiques afin de déformer et de manipuler la perception et l’opinion publiques.
Les événements extrêmes qui se déroulent ne sont pas uniquement climatiques, mais également politiques. Un exemple est l’assaut du Capitole aux États-Unis le 6 janvier 2021. Le retour de la dynastie Marcos, l’incitation à la rébellion de Trump, le régime ethno-nationaliste de Modi en Inde, le gouvernement à tendance fasciste de Bolsonaro au Brésil...
Lorsqu’une entreprise considère qu’un État n’a pas respecté une des clauses d’un accord, elle peut contourner la justice dudit pays et le dénoncer devant les tribunaux internationaux ; y compris si elle considère que les changements introduits dans leurs politiques publiques – y compris ceux conçus pour protéger l’environnement et la santé – nuisent à leurs bénéfices.
Le Pakistan est l’un des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, alors qu’il contribue pour moins de 1 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Suite aux inondations meurtrières de l’été 2022, de nombreuses voix s’élèvent dans le pays pour réclamer des réparations climatiques et faire ainsi le lien entre crise climatique et colonialisme, capitalisme et patriarcat.
Le projet EACOP, un oléoduc géant de Total acheminant du pétrole d’Ouganda en Tanzanie est un projet climaticide et dangereux pour les droits des populations. Un rapport des Amis de la Terre France et Survie vient documenter ces dommages à prévoir pour réclamer l’abandon du projet.
Les « superprofits » existent bel et bien – les données financières semestrielles publiées par le CAC40 le prouvent. Au-delà de la croissance de leurs ventes, la profitabilité des grandes entreprises françaises connaît depuis l’année dernière une augmentation exponentielle. TotalEnergies est loin d’être le seul groupe concerné.
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles.
Ritimo vous propose cette synthèse en français d’un long article en anglais paru sur le site du Transnational Institute. Face au rôle des Big Tech dans le renforcement des inégalités, l’auteur invite à construire un programme numérique écosocialiste.
Des violations systématiques des droits humains ont lieu à l’encontre des migrant·es à Nador, à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Cette politique inhumaine est assumée par l’Union européenne qui finance les différents volets sécuritaires de la politique migratoire marocaine au prétexte de lutter contre le trafic d’êtres humains.
Une initiative sur la lutte contre les discriminations
Au Bénin, et plus largement en Afrique de l’Ouest, le parcours vers l’emploi et l’autonomie est semé d’embûches pour les femmes. En cause ? Un plus faible accès à l’éducation et un manque de légitimité sur un marché du travail encore très marqué par les inégalités. Le programme Compétences pour Demain, mené dans 6 mégalopoles ouest-africaines a décidé de faire de cette problématique, qui touche particulièrement les 15-35 ans, une priorité.
En 2021 le FMI il a publié une surprenante révision interne de son accord à ce prêt de 2018 à l’Argentine qui reconnaissait des erreurs systématiques dans la conception et la remise du prêt, et qui violait ses propres statuts. Malgré les avertissements répétés de son personnel, le FMI n’a pas accompli son devoir de due-diligence dans la concession du plus grand prêt de son histoire.
Alors que le capitalisme numérique est souvent vu comme un moteur potentiel de croissance, il exploite pourtant des individus déjà marginalisés et ne fait que reproduire les inégalités et les rapports de force entre Africains.
Depuis plusieurs années, la tendance est à l’ouverture des frontières sur le continent africain. Cette dynamique s’incarne notamment dans les « corridors de transport », devenus l’un des concepts phares des politiques de développement, mais aussi un symbole de la libéralisation à marche forcée des économies africaines.
Prostitutions et prostituées sont au cœur d’un débat polarisé qui peine à embrasser la complexité des réalités concrètes. En particulier, les femmes migrantes inscrites dans la prostitution sont tantôt vues comme des travailleuses du sexe, tantôt comme des victimes de la traite, sans, toutefois, qu’aucun dispositif en place ne parvienne à garantir efficacement leurs droits.
L’organisation de commerce équitable Creative Handicrafts soutient et renforce l’autonomie de 700 artisanes indiennes dans un bidonville de Mumbai. Ces dernières années, le changement climatique a affecté de façon croissante leur quotidien : les catastrophes climatiques, comme les inondations, endommagent les infrastructures et notamment leurs ateliers.
En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Le site red pepper propose un « point de vue de gauche » sur les crypto-monnaies, et plus particulièrement sur l’essor récent du Bitcoin. L’article met en lumière trois conséquences quant à leur récent développement. Quelles sont les réponses de la gauche face à cet essor ?