Tous les articles et traductions

Sweet Beauty

, par Africa is a Country, The Senegalese Feminist Network , VANBESELAERE Léna (trad.)

Au Sénégal, le corps des femmes est utilisé comme arme politique dans la bataille électorale, remettant en question la valeur des paroles des victimes de viol. Exemple avec l’affaire Sweet Beauty, dans laquelle Adji Sarr a accusé Ousmane Sonko, un candidat aux élections présidentielles de 2024, de l’avoir violée et menacée de mort en Février 2021.

En Colombie, des communautés indigènes se battent pour récupérer leurs terres accaparées par le géant irlandais de l’emballage

, par NACLA , BRAULT Charlène (trad.), Ó LOINGSIGH Tomás

Depuis juillet 2021, des organisations indigènes et paysannes ont commencé à occuper des terres, vastes étendues de monoculture forestière, appartenant à la multinationale irlandaise Smurfit Kappa. Elles dénoncent les impacts environnementaux négatifs et exigent que l’entreprise restitue les terres aux communautés qui en dépendent pour leur production alimentaire.

Première historique : en Équateur, un vote stoppe l’exploitation d’un gisement pétrolier

, par The conversation , DAMIAN Michel

Le pétrole restera sous terre. Suite au référendum du dimanche 20 août, les quelque 13 millions d’Équatoriens en ont décidé ainsi : le pays se passera de la manne financière que représente l’exploitation du Bloc 43, situé en grande partie dans le parc naturel de Yasuni et responsable de 12 % de la production nationale d’or noir du pays.

Appel aux Communes. Le droit universel à l’eau à la dérive : négation, oubli et abandon

, par Pressenza , PETRELLA Riccardo

Depuis la Déclaration de l’Assemblée Générale de l’ONU proclamant le droit universel à l’eau potable et à l’assainissement (28 juillet 2010), les pays occidentalisés ont adopté deux stratégies visant, à rétablir « l’ordre des choses ». La stratégie de l’oubli et la stratégie de l’abandon de la conception du droit universel à l’eau et son remplacement par la conception capitaliste marchande de l’accès à l’eau à prix abordable.

Les causes derrière l’incendie du Centre de détention de migrants de Ciudad Juárez

, par NACLA , FORTON Jac (trad.), HEYMAN Josiah, SLACK Jeremy

L’incendie qui a tué 40 personnes le 27 mars dernier est la conséquence prévisible de l’application des mesures binationales sur l’immigration par les États-Unis et le Mexique : bloquées dans une impasse légale et mortifère à la frontière, les personnes qui tentent de migrer du Mexique aux États-Unis font face à plusieurs entraves à leurs droits, un système d’asile défaillant, et la discrimination des autorités et des populations locales.

Petit Quizz sur les méthodes non-violentes

Une initiative sur la non violence

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Pour chacun des exemples ci-dessous, à votre avis, s’agit-il de résistance civile ou d’une intervention civile de paix ?
1. La présence des équipes de PBI (Peace Brigade International) dans les communautés de paix en Colombie.
2. Les Tchécoslovaques qui retournent les panneaux (…)

Yuturi Warmi : la première garde indigène menée par des femmes kichwas en Équateur

Entretien

, par Mongabay , ARELLANO Astrid, BRAULT Charlène (trad.), FORTON Jac (trad.)

Les fourmis yuturi sont pacifiques, sauf si leur territoire est menacé. Cette espèce, également connue sous le nom de « conga », est considérée comme une guerrière par la culture kichwa, car elle n’autorise personne à entrer chez elle sans permission. C’est également ce qui est arrivé aux femmes de Serena, une communauté autochtone située sur les rives du fleuve Jatunyacu, sur le haut Río Napo, en Amazonie équatorienne.

Georgia Orellano : « La première violence que nous subissons en tant que travailleuses du sexe, c’est la violence institutionnelle. »

, par El Salto Diario , BAEZ BOZA Aurora, HENRY Charlotte (trad.)

Entre discriminations, phobies, violence institutionnelle et manque d’espace public pour s’exprimer, les travailleur·ses du sexe en Argentine se syndicalisent pour faire entendre leurs voix : du droit au travail décent, au droit au logement, lutte contre la misère et la pauvreté, mais aussi contre le paternalisme victimisant de l’État et parfois même des ONGs. Dans cette interview, l’activiste Georgina Orellano libère la parole pour libérer les tabous et donner une vision plus réaliste et consciente du travail du sexe.