Editions Karthala, 2008, 300 pages, 26€ (livre) et 17€ (ebook)
Les études publiées dans ce livre sont le résultat d’une coopération entre chercheurs européens et proposent ainsi une histoire comparée des mouvements anti-globalisation. Contre le mythe d’une société civile transnationale, les auteurs montrent que la mondialisation reste profondément ancrée (…)
Le raz-de-marée qui s’est abattu sur l’Asie rappelle combien la relation entre tourisme et développement est ambiguë. Voyager autrement est pourtant possible comme en attestent les organisations de tourisme solidaire.
Cet article a été mis à disposition par Altermondes, revue qui veut (…)
Les acteurs de développement ont longtemps considéré le changement climatique comme un problème d’environnement mondial, nécessitant une action dans les pays du Nord et étant moins prioritaire que la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, ils s’interrogent sur les liens entre l’aide publique au (…)
Des questions récurrentes, où se confondent souvent « croissance », « développement », « aide au développement », « coopération international »…
A cette confusion, la Déclaration sur le droit au développement, adoptée en 1986 par l’Assemblée générale des Nations Unies, apporte des réponses. Il (…)
Voici donc la responsabilité sociale... des ONG. La chose était pour ainsi dire inscrite dans les astres. A force d’exiger des multinationales qu’elles se conforment à leurs "codes de conduite", les associations et ONG pouvaient s’attendre à un retour de flamme. C’est chose faite.
En juin (…)
A de rares exceptions près, l’ensemble des pays du Sud ont connu un réveil et une dynamisation de leurs sociétés civiles ces vingt dernières années. L’ouverture, franche ou timide, d’espaces d’expression, les secousses de la mondialisation, la persistance d’inégalités scandaleuses ou de (…)
Trois grandes questions déterminent l’évolution de la situation à l’échelle mondiale et marquent les différents niveaux de la transformation sociale (mondiale, par grande région, nationale et locale). Je partirai de l’hypothèse que nous sommes confrontés à une triple crise, la crise de (…)
Entendu dans son sens littéral, en tant qu’adjectif, l’humanitaire, qui vise au bien être de l’humanité, prête peu à contestation. En tant que nom commun, défini comme l’ensemble des organisations humanitaires, il prête déjà à plus de discussions. Le mouvement humanitaire occupe une place (…)
Les catastrophes naturelles et sociales telles que les guerres ont eu pour conséquences communes des dégâts infrastructurels massifs et de grandes dislocations sociales. Jusqu’à ces dernières années, les buts de l’aide et de la reconstruction étaient assez simples : aide matérielle immédiate (…)
L’"Accord Cadre de Juillet" est le dernier clou enfoncé dans le cercueil de l’illusion que l’OMC puisse être réformée, que ce soit pas à pas ou de façon plus générale, dans le sens des intérêts des pays en développement. Plus que jamais, l’accord et ses conséquences prouvent que l’OMC est une cage en acier qui piège les pays en développement dans un jeu de négociations systématiquement truqué en faveur des grandes puissances commerciales du Nord.
Le mouvement altermondialiste est confronté aujourd’hui au débat stratégique. Cette intervention aborde quelques unes des questions posées par ce débat.
Partons de l’état des lieux du mouvement. Notre mouvement est riche de sa diversité, de la multiplicité des courants de pensée qui le (…)
L’histoire du Cedetim, né entre 1965 et 1967 de la convergence de plusieurs groupes anti-colonialistes, rejoint celle des luttes contre les impérialismes menées tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et qui perdure aujourd’hui encore. Des premières mobilisations pour l’Algérie et le Vietnam aux Forums sociaux mondiaux en passant par la lutte des foyers Sonacotra, cette histoire, ici racontée par l’un des fondateurs du Cedetim, est aussi celle des ratages de la décolonisation et des initiatives citoyennes pour un autre monde.
Officiellement, le Forum Social Mondial cherche à rassembler ceux qui s’opposent à la "globalisation néolibérale" et à l’"impérialisme sous toutes ses formes". Le Forum se veut un "espace ouvert" et non un mouvement. Ce principe très original est assez controversé parmi les participants du Forum même.
La mondialisation néolibérale accentue les inégalités sociales et les exclusions au sein de chaque société mais aussi entre les Etats à l’échelle mondiale. S’y ajoute actuellement l’extension sans fin du marché mondial fondé sur la logique du profit et le modèle productiviste et la montée des idéologies sécuritaires.
Au cœur de ces phénomènes, on trouve les « Sans ». Sans abri, sans terre, sans travail, etc., ces sans droits ont autant besoin des forums sociaux (pour y parler, y revendiquer et y exister dans leur dimension politique) que les forums sociaux ont besoin des sans droits (pour réellement prétendre être des rassemblements populaires, pour éviter le glissement vers l’élitisme militant et la dégradation du dialogue en juxtaposition de slogans abstraits).
Les Nations Unies sont à la croisée des chemins. Elles n’ont pas vraiment démérité, elles n’ont pas du tout convaincu. Elles sont l’objet d’une immense attente, celle d’une institution qui assurerait la régulation d’un système international de plus en plus ressenti comme inique et dangereux, d’une défense possible des droits des faibles par rapport aux forts. Elles suscitent une immense déception, celle qui naît de l’illusion du droit par rapport à la réalité du pouvoir, de la velléité de solutions équitables ramenée en fin de compte au rôle d’une chambre d’enregistrement au service des puissances occidentales et des puissantes entreprises internationales. L’enjeu est considérable. Il s’agit de la construction d’un système international et d’instances politiques qui répondent à la globalisation des échanges économiques et à la primauté du marché mondial.
Le G8 est une tentative, engagée il y a trente ans, pour imposer une nouvelle « gouvernance mondiale » contrôlée directement par les chefs d’État et de gouvernement des pays les plus riches et les plus puissants de la planète. Cette manifestation d’un pouvoir oligarchique impliquait la marginalisation des Nations Unies.
Une première version de ce texte a été publiée par Le Monde Diplomatique en mai 2003 sous le titre : « Le G8, un club de riches très contesté » (http://www.monde-diplomatique.fr/20...).
Le débat sur la place des “Sans” (sans logement, sans revenu, sans terre...), leur participation et leur présence qu sein du Forum social mondial et de ceux à venir, aura été récurrente à Porto Alegre.
Débat croisé entre Gustave Massiah, président du Crid, et un “Sans”, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au Logement [1].
« Il était essentiel que la société civile s’exprime sur les problèmes de développement. Un premier message indique que l’accessibilité des territoires et des services pour tous constitue un véritable enjeu pour asseoir le développement socioéconomique et la sécurité face à la montée des (…)
Un article s’intéressant principalement à deux questions majeures :
Quelles sont les caractéristiques spécifiques des Trente Glorieuses ?
Comment comprendre les trois éléments mis en avant par la plupart d’observateurs comme constitutifs de la mondialisation : les flux internationaux de (…)