Tous les articles et traductions

, par TNI , AOURAGH Miriyam, HAMOUCHENE Hamza

S’inspirer du passé pour forger le futur

Cet article agrège un ensemble de réflexions critiques ainsi que différents points de vue disciplinaires sur les soulèvements qui ont eu lieu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans les années 2010. L’ensemble de ces écrits a été produit par des universitaires ou des militant·es originaires de la région.

, par Agência Amazônia Real, Autres Brésils , FARIAS Elaíze, KOPENAWA Davi

Les dangers de l’exploitation minière en Terre Yanomami

De hauts risques pour les populations autochtones isolées

2 400 hectares, c’est la taille de la traînée de destruction laissée par l’exploitation aurifère illégale en Terre Indigène Yanomami (TIY), située à l’extrême Nord du Brésil entre les États de Roraima et d’Amazonas. Les activités illégales prolifèrent, se rapprochant toujours plus des communautés autochtones et mettant en danger les groupes isolés. Telle est la conclusion d’un rapport inédit publié par l’Association Yanomami Hutukara (HAY) et l’Association Ye’kwana Wanasseduume (Seduume) qui représentent les peuples autochtones de ce territoire.

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Au Vietnam, une jeunesse engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre

Une initiative sur les luttes des femmes

62,9 % des femmes vietnamiennes ont subi des violences physiques, sexuelles, économiques et/ou psychologiques de la part de leur partenaire au cours de leur vie ; et 90 % des femmes victimes n’ont jamais sollicité l’aide des services officiels et la résolution de la violence domestique est reléguée à la sphère privée. Autour du projet Hy Vong (« espoir » en vietnamien), quatre ONGs et de nombreux clubs étudiants joignent leur force pour lutter contre les violences basées sur le genre dans leur pays.

, par African Arguments , FALIARIVOLA Manoa, LANTEIGNE Marc, RAZAKAMAHARAVO Valomahanina

La crise oubliée, et ses enchaînements en cascade, à Madagascar

À l’aube de 2022, Madagascar continue de faire face à une grave famine dans le sud de l’île. Bien qu’il soit responsable d’ un pourcentage négligeable d’émissions de carbone, le pays a été frappé par ce que l’ONU et le Programme alimentaire mondial (PAM) considèrent comme la toute première crise de la faim provoquée par le changement climatique plutôt que par un conflit.

, par The conversation , MICHELETTI Pierre

Famine en Afghanistan : la grande hypocrisie

De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.

, par New Mandala , JENKINS HILL Jack, WAH Naw Esther

Lutte contre l’effondrement climatique : le « printemps révolutionnaire » doit mettre la voix des peuples autochtones au cœur des débats

L’échec des approches rentables fondées sur les lois du marché en vue d’atténuer le changement climatique a largement démontré que les peuples autochtones détiennent bon nombre de réponses. Il est indispensable de tirer des leçons de l’engagement de la Birmanie vers une nouvelle transition.

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Nord-Est de la Syrie : un souk porté par des femmes pour une économie coopérative

Une initiative sur les luttes des femmes

Dans le Nord-Est de la Syrie fortement touché par la guerre civile, la lutte contre Daech, les attaques de l’armée turque et les crises économiques et sanitaire, ce marché dédié au travail des femmes vise à renforcer l’autonomie économique de quatorze femmes issues des diverses communautés voisines. Une alternative concrète pour renforcer l’émancipation des femmes, leur solidarité et contribuer à déraciner un système patriarcal encore très ancré.

"Tou·tes dans le même bateau ?"

Film d’animation

Vidéo à visionner & partager !
Le deuxième volet du sixième rapport du GIEC, publié le 28 février 2022, avait montré que les personnes les plus pauvres sont les plus durement touchées par les dérèglements climatiques. A l’heure où de nombreux discours politiques mettent encore davantage l’accent sur la responsabilité individuelle et sur les éco-gestes, il convient de détricoter les raccourcis et idées reçues sur le sujet. Ritimo vous propose de visionner et partager cette vidéo pour mieux comprendre les enjeux climatiques et environnementaux.

, par Basta ! , BOURBOULON Isabelle

"Le fantasme de l’énergie illimitée"

Enquête sur Iter, réacteur nucléaire expérimental en Provence

« Une source d’énergie propre et quasiment inépuisable » pour ses promoteurs, une chimère scientifique doublée d’un gouffre financier pour ses détracteurs. Que penser d’Iter, ce réacteur nucléaire expérimental installé à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône ? C’est ce que décrypte le livre-enquête Soleil trompeur, Iter ou le fantasme de l’énergie illimitée, dont Basta Mag publie des extraits.

, par Rebelión , DANHIEUX Toon, VANDEPITTE Marc

Pourquoi n’y a-t-il pas de mouvement anti-vaccin à Cuba ?

La méfiance vis-à-vis des politiques de lutte contre le COVID-19 grandit en Europe. La politique traditionnelle réagit par le paternalisme et la répression : pourtout, ce n’est pas de cette manière que l’on obtient un soutien au sein de la population. Pour cela, il faudrait, au minimum, écouter les craintes et les préoccupations des personnes non vaccinées. La comparaison avec Cuba est intéressante.

, par TNI

Les murs contre le climat dans le monde

Ou comment les nations les plus riches du monde préfèrent donner la priorité à leurs frontières plutôt qu’à l’action contre le changement climatique

Ce rapport indique que les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre dépensent en moyenne 2,3 fois plus d’argent pour armer leurs frontières que pour lutter contre le changement climatique. Concernant les pires délinquants, ce chiffre est jusqu’à 15 fois plus élevé. Ces « murs contre le changement climatique dans le monde » visent à empêcher les migrant·es de pousser les portes des pays puissants, plutôt qu’à s’attaquer aux causes des déplacements.