Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir des mobilisations et donner des envies (…)
La crise politique au Pérou s’intensifie de jour en jour. Depuis 2016, l’instabilité règne dans ce pays d’Amérique du Sud. Ritimo avait fait état de l’évolution de la situation en 2018, puis en 2019, et nous avions fait un point sur le coup d’État de Merino en 2020. Le 7 décembre 2022, le président Pedro Castillo annonce la dissolution du Congrès qui à son tour vote la démission de Castillo. Le Pérou s’enfonce dans la crise politique, les manifestations enflent et la répression militaire est sanglante.
Les événements extrêmes qui se déroulent ne sont pas uniquement climatiques, mais également politiques. Un exemple est l’assaut du Capitole aux États-Unis le 6 janvier 2021. Le retour de la dynastie Marcos, l’incitation à la rébellion de Trump, le régime ethno-nationaliste de Modi en Inde, le gouvernement à tendance fasciste de Bolsonaro au Brésil...
Castillo’s impeachment, mass protests and lethal repression
The political crisis in Peru is getting worse by the day. Since 2016, instability has taken over this South American country. On December 7th, Castillo announced he would dissolve the Congress, which in turned voted him out of office. The political crisis in Peru is severe, mass protests are taking over the country, and are been met with lethal repression.
Le conflit entre Arménie et Azerbaïdjan au Haut-Karabakh a repris en septembre 2022. Il met en scène une lutte à mort entre deux peuples situés dans une zone du Caucase marquée par d’anciennes puissances impériales. La Russie, Israël et les États-Unis suivent de très près cette guerre de cent ans qui oppose Arméniens chrétiens et Azerbaïdjanais musulmans.
Depuis la mort de Mahasa Amini, 22 ans, tuée par la police des moeurs, les manifestations s’enchaînent en Iran. Ces protestations, sévèrement réprimées par le régime, portaient initialement sur les droits des femmes. Mais, rapidement, d’autres revendications s’y sont ajoutées. Mieux le comprendre nécessite une approche intersectionnelle, car nous assistons à une convergence des luttes sociales derrière la cause des femmes : celle-ci va de pair avec l’apparition d’une nouvelle génération militante, de nouvelles revendications et de nouvelles formes d’action.
De nombreux Africains se plaignent de ne pas être remboursés lorsque leur demande de visa pour la France est refusée, alors même que Paris a durci sa politique migratoire. Les étudiants, dont les frais d’inscription à l’université ont été augmentés en 2019, sont particulièrement pénalisés.
Le 6 octobre dernier, le gouvernement haïtien a appelé à une intervention internationale armée sur son territoire afin de lutter contre les gangs. Cet appel est le double marqueur de l’incapacité et de l’illégitimité d’un pouvoir, tourné davantage vers Washington que vers la population locale, et de la faillite de la diplomatique internationale.
Nous sommes entrés dans une période de rupture fondamentale, une période de transition marquée par de fortes contradictions. Les différentes instances, sociales, écologiques, géopolitiques, politiques, idéologiques, entrent en crise et ces crises se combinent. Pour comprendre la situation nouvelle, il faut partir des contradictions et de leurs évolutions.
Les politiques migratoires de l’Union européenne et de ses États membres sont constitutives de violations des droits fondamentaux et de la dignité des personnes en migration. L’Anafé publie ici un dossier sur l’enfermement illégal constaté depuis 2015 à la frontière franco-italienne, enfermement qui illustre les conséquences de ces politiques violentes.
Le 16 septembre 2022, la police des mœurs de Téhéran a assassiné une femme de 22 ans ; soi-disant car elle ne portait pas le hijab comme l’exige la politique de l’État iranien. En réponse, des Iranien.ne.s descendent dans la rue depuis près de deux semaines affrontant la police et ouvrant des espaces ingouvernables de liberté. Pour beaucoup en Iran, il semble qu’un processus révolutionnaire soit en cours.
Les « superprofits » existent bel et bien – les données financières semestrielles publiées par le CAC40 le prouvent. Au-delà de la croissance de leurs ventes, la profitabilité des grandes entreprises françaises connaît depuis l’année dernière une augmentation exponentielle. TotalEnergies est loin d’être le seul groupe concerné.
Comment expliquer qu’une grande majorité de Chiliens et Chiliennes ait tourné le dos à cette proposition constitutionnelle, considérée par de nombreuses organisations sociales comme une avancée historique ?
Parmi toutes les rumeurs qui prolifèrent au sujet des élections d’octobre au Brésil, la menace d’un coup d’État militaire revient régulièrement. Les militaires se sont immiscés dans la politique du pays tout au long de l’histoire et particulièrement depuis le coup d’État de 2016 suivi de l’accession au pouvoir de Jair Bolsonaro.
Le pays centraméricain traverse une forte détérioration de sa démocratie, une escalade répressive avec la persécution systématique d’activistes sociaux, de défenseurs et défenseuses des terres et des biens communs, d’étudiant·es, de communicateur·ices, d’agent·es de la justice et d’opposant·es politiques.
Malgré ce scénario complexe, la résistance dans les rues se poursuit.
La guerre consolide les tendances de la gouvernance d’Internet
L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque un tournant dans la dynamique géopolitique d’Internet, rendant tout renversement majeur inimaginable. Il s’agit notamment de l’importance sans précédent des acteurs non étatiques dans la guerre au niveau de l’État et de la mise en évidence de la centralité des réseaux d’information dans les conflits physiques.
El país centroamericano vive un fuerte deterioro democrático, una escalada represiva y la militarización de la vida civil. Pese al complejo escenario, continúa la resistencia en las calles.
Le conflit social en Équateur, qui a débuté le 13 juin dernier avec l’appel à la grève nationale par la CONAIE (Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur), est persistant et met en cause ouvertement la légitimité du gouvernement néolibéral de Guillermo Lasso.
Le 4 septembre, 62% des chiliens ont rejeté par référendum le projet de nouvelle Constitution socialement progressiste. Pour comprendre cette séquence politique cruciale, cet article publié avant le 4 septembre revient sur trois faits majeurs interconnectés : les mobilisations sociales de masse de l’année 2019 ; le lancement en 2020 d’un processus de réforme constitutionnelle ; et l’élection en 2021 d’un président de centre gauche qui avait été l’une des figures emblématiques des manifestations sociales de la décennie écoulée.