En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Les abandons d’équipage – lorsque l’armateur ne peut plus assurer le coût de son rapatriement, le laisse sans soutien ou coupe tout lien avec lui - ne cessent d’augmenter. Certains armateurs tentent de résoudre le problème du mieux qu’ils peuvent. Pour d’autres, il s’agit d’une pratique organisée.
Réseaux sociaux, algorithmes, lobbying… Amazon ne ménage pas ses efforts pour tenter de dissuader ses employé·es de créer un syndicat au sein de l’entreprise.
La crise de la COVID-19 accentue les inégalités de genre au sein des chaînes d’approvisionnement mondiales. Dans la mesure où la pandémie a frappé les secteurs manufacturiers à bas salaires où travaillent en majeure partie des femmes, ses conséquences touchent un genre plus que l’autre.
Les syndicats de l’industrie et de l’habillement du Myanmar appellent les marques internationales prestigieuses présentes dans le pays à dénoncer le coup d’état et à refuser toute répression contre les salarié-es. Les femmes sont au premier rang des luttes.
L’Écosse accueillera la COP26, le sommet de l’ONU sur les changements climatiques, en novembre 2021, et occupera le devant de la scène du bras de fer mondial pour savoir si, et comment, le monde prendra des mesures urgentes pour enrayer la hausse des températures et l’accélération de la destruction de l’environnement.
En Indonésie, deuxième pourvoyeur mondial de caoutchouc, la monoculture d’hévéa est présentée comme respectueuse de l’environnement et des producteurs locaux. L’arrestation récente d’un syndicaliste paysan témoigne d’une autre réalité...