Après les coups d’État au Mali puis au Burkina Faso, le putsch qui a renversé le président du Niger, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023, le Tchad est maintenant le pays-clé de la présence française en Afrique. Soutien fidèle et décisif du régime autoritaire en place, la France, tout en s’étonnant du ressentiment des populations africaines, poursuit sa complicité avec la dictature Déby comme avec toutes les précédentes.
Ce dossier explore les principales contradictions, les tensions et les ouvertures entre les exigences d’un New Deal vert dans le Nord global et les exigences de justice climatique dans le Sud global. Un rétablissement de la crise climatique doit garantir le droit de tous les êtres vivants à vivre dignement en s’attaquant aux causes systémiques de la pauvreté, des inégalités et de l’effondrement écologique.
This dossier explores the main contradictions, tensions and openings between Green New Deal demands in the global North and climate justice demands in the global South, and critically evaluate where there are alignments that activists in the global North should be pushing right now in allyship.
Sesenta años después de la segunda ola de independencias nacionales, la cuestión decolonial sigue siendo muy actual (y quizás ahora más). Desde hace unas décadas, militantes y universitarixs evidencian que en términos económicos y geopolíticos, las prácticas coloniales no han desaparecido: se han reorganizado y adaptado al contexto posindependencia. Fruto de esta descolonización incompleta del mundo, en su dimensión muy concreta pero también simbólica, la actualidad de la cuestión decolonial sigue siendo candente.
Soixante ans après la deuxième vague d’indépendances nationales, la question décoloniale est toujours d’actualité. Depuis des dizaines d’années, militant·es et universitaires démontrent qu’en termes économiques et géopolitiques, les pratiques coloniales n’ont pas disparu : elles se sont recomposées et adaptées au contexte post-indépendance.
L’organisation du monde, le « système mondial », ont toujours été régis par des rapports de domination, aux manifestations parfois très visibles (guerre, colonisation...), d’autres fois moins évidentes (domination culturelle, économique...).
Les premiers forums sociaux mondiaux ont facilité la création d’espaces de contre-pouvoir et de mobilisation pour « un autre monde ». Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Comment l’ECSI peut-elle donner à voir la multiplicité des formes de domination dans ce système mondial (économique, technique..) ?
Décoloniser le langage et la terminologie employée pour parler du monde et de ses peuples fait partie du processus de prise de conscience croissante de nos héritages coloniaux et témoigne du désir de les démanteler à travers le monde.
Ainsi, l’eurocentrisme du terme MENA ("Moyen-Orient et Afrique du Nord") est dénoncé depuis des années, avec des suggestions pour le remplacer par des termes tels que SWANA (Asie du Sud-Ouest et Afrique du Nord) ou WANA (Asie de l’Ouest et Afrique du Nord)...
Si le tourisme social et le tourisme solidaire constituent bien deux segments « nobles » – mais au poids relatif minime – du marché touristique contemporain, leurs objectifs, leur trajectoire et leurs publics les distinguent du tout au tout. Le premier, en déclin, vise l’accès des pauvres au tourisme pas trop lointain. Le second, en hausse, vend aux riches l’illusion d’aider les pauvres du bout du monde.
Pleine de promesses ou porteuse d’inquiétudes, l’intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres et ne cesse d’envahir les titres des journaux. Mais derrière les vagues de spéculation, elle incarne surtout le prolongement d’un capitalisme numérique qui pousse toujours plus loin l’exploitation écologique et humaine.
Ce sont deux mots qui ne cessent d’être liés, et d’émerger au gré de l’actualité : ceux de « catastrophes naturelles ». Les titres de presse les convoquent pour évoquer pêle-mêle séisme, inondation, éruption volcanique, incendie de forêt, ouragans. Les autorités comme les assureurs et parfois encore les ONG et organisations internationales ont également cette expression dans leur vocabulaire.
Le monde n’a pas terminé de se décoloniser. Depuis les territoires encore occupés militairement, politiquement et juridiquement annexés ; jusqu’aux pays qui ont accédé à l’indépendance formelle mais n’en finissent pas de s’émanciper socialement culturellement ou économiquement ; en passant par les pays colonisateurs, la lutte pour la libération des peuples colonisés continue.
obstination des laboratoires pharmaceutiques à maintenir des brevets, mettant en danger de mort des millions de personnes et compromettant la situation sanitaire mondiale, fait l’objet de critiques. Et, depuis que les États-Unis ont rejoint les pays du Sud global dans leur revendication pour la levée temporaire des brevets en mai 2021, un consensus semble gagner la planète.
Chiffrer la richesse qui a été prélevée des nations et des peuples colonisés et investie dans les institutions anglaises et ses organes publics est une affaire cruciale pour comprendre les liens entre fiscalité et racisme, en Grande-Bretagne et dans le monde.