Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » ce dossier explique qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés...
A l’occasion des prochaines élections en France, il est utile de revenir sur ce dossier qui permettait de décrypter les discours politiques autour de la question migratoire en période électorale, en France et dans d’autres pays européens.
Les entreprises déploient des satellites capables de capter des signaux et de vendre l’accès aux données collectées à des agences gouvernementales. Dans cet article, nous expliquons ce que vend cette industrie naissante, pourquoi parmi ses clients se trouvent les agences aux frontières, et pourquoi il s’agit d’un sujet important.
Le gouvernement zimbabwéen a pour la première fois adopté une politique nationale en matière de migration de la main-d’œuvre. Le Zimbabwe étant un pays d’origine, de transit et de destination, cette politique veut promouvoir une bonne gouvernance en matière de migrations de main-d’œuvre, pour garantir que tous les travailleurs migrants soient protégés et que la migration profite à la fois aux communautés d’origine et d’accueil.
Le développement d’un système de collecte de données des personnes exilées dans les Balkans illustre l’orientation globale des politiques migratoires de l’Union européenne (UE) : externaliser la gestion des migrations à tout prix, au détriment de l’accueil.
Des milliers de migrant·es mineur·es non accompagné·es disparaissent en Europe chaque années. Même si le nombre exact est inconnu, il n’en reste pas moins que des milliers d’entre elles et eux risquent d’être victimes de la traite des êtres humains et de devenir des victimes des formes d’exploitation du XXIe siècle, allant de la prostitution au travail forcé et à l’esclavage.
ONG et médias documentent depuis des mois les abus des diverses polices aux frontières, conséquence d’une politique européenne des migrations concentrée sur le refoulement des personnes et le financement de régimes autoritaires ou instables voisins.
La gestion des frontières par les États passe de plus en plus par la construction de murs ou la militarisation de l’espace frontalier, excluant les personnes fuyant la misère et la violence.
La plupart des mesures qu’Édouard Philippe a annoncées « pour améliorer la politique d’immigration, d’asile et d’intégration en France » relèvent en réalité de la lutte contre l’immigration irrégulière et reflètent aussi l’ambition d’Emmanuel Macron de peser sur la politique européenne de l’asile.
À l’occasion du débat annuel au Parlement sur l’asile et l’immigration, le 30 septembre 2019 à l’Assemblée nationale et le 2 octobre au sénat, La Cimade a décrypté 15 préjugés sur les migrations.
Malgré la forte baisse des arrivées, le risque de mourir pour les personnes migrantes tentant de traverser la Méditerranée a atteint des proportions alarmantes. La Cimade dénonce une situation inadmissible liée à l’inertie macabre des États membres de l’Union européenne.