Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » ce dossier explique qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés...
A l’occasion des prochaines élections en France, il est utile de revenir sur ce dossier qui permettait de décrypter les discours politiques autour de la question migratoire en période électorale, en France et dans d’autres pays européens.
En mars 2023, le nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration intitulé « projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » sera débattu au Parlement. Il s’inscrit dans la lignée d’une frénésie législative sur ce sujet, avec plus de 20 lois en près de 40 ans.
Ce document, publié par la Cimade, décrypte le Projet de loi, dans sa version du 1er février 2023, après sa présentation en Conseil des ministres.
Le racisme anti-Noir·es est plein essor à Haïti ; des événements récents mettent en exergue un pic de violences anti-Noir·es et anti-Haïtien·nes, résultat du châtiment sans cesse renouvelé d’Haïti pour avoir fait la révolution en 1804. Mais les Haïtien·nes et les Dominicain·es résistent, recourant aux grands moyens comme aux plus modestes.
Dans quelle mesure les travaux de recherche concernant les réfugié·es et les migrations forcées pourraient-ils bénéficier du processus de décolonisation qui s’inscrit dans le domaine des études africaines ?
De nombreux Africains se plaignent de ne pas être remboursés lorsque leur demande de visa pour la France est refusée, alors même que Paris a durci sa politique migratoire. Les étudiants, dont les frais d’inscription à l’université ont été augmentés en 2019, sont particulièrement pénalisés.
Les politiques migratoires de l’Union européenne et de ses États membres sont constitutives de violations des droits fondamentaux et de la dignité des personnes en migration. L’Anafé publie ici un dossier sur l’enfermement illégal constaté depuis 2015 à la frontière franco-italienne, enfermement qui illustre les conséquences de ces politiques violentes.
Des violations systématiques des droits humains ont lieu à l’encontre des migrant·es à Nador, à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Cette politique inhumaine est assumée par l’Union européenne qui finance les différents volets sécuritaires de la politique migratoire marocaine au prétexte de lutter contre le trafic d’êtres humains.
En Argentine, des coopératives culinaires offrent de la nourriture et du soutien aux communautés les plus menacées. L’organisation et la lutte collective sont des formes de résistance face à ce déterminisme social. Dans la cuisson du ragoût, se mélangent plusieurs saveurs, y compris celle des peuples aborigènes qui réclament leurs terres volées et celle de ceux qui se retrouvent à la rue et qui ne peuvent accéder au droit fondamental d’avoir son propre toit...