Le 4 septembre, 62% des chiliens ont rejeté par référendum le projet de nouvelle Constitution socialement progressiste. Pour comprendre cette séquence politique cruciale, cet article publié avant le 4 septembre revient sur trois faits majeurs interconnectés : les mobilisations sociales de masse de l’année 2019 ; le lancement en 2020 d’un processus de réforme constitutionnelle ; et l’élection en 2021 d’un président de centre gauche qui avait été l’une des figures emblématiques des manifestations sociales de la décennie écoulée.