The unjust global food system is sustained by trade agreements negotiated in the interests of Global North countries and multinational corporations; by the role of large profit-driven retailers and supermarkets, and by exploitation of the agrifood workers in their supply chains, writes Sabrina Espeleta.
To tackle the inequality and injustice at the heart of the global fashion industry, we need to engage with degrowth, but not without frontline workers, argue Niko Pfarre & Kalpona Akter.
Le 18 janvier, les services de renseignement sud-coréens ont perquisitionné les bureaux de la confédération coréenne des syndicats indépendants, la plus grande organisation de syndicats indépendants du pays ainsi que l’un de ses affiliés.
Gaye Sarambounou a l’habitude des longues journées de dur labeur pour gagner sa pitance. Ce malien vit en France sans permis de travail, mais c’est une situation malheureusement trop commune aux quatre coins du monde.
Depuis près de 12 ans maintenant, les préparatifs de la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar ont braqué les projecteurs sur l’utilisation et l’exploitation des travailleurs migrants dans l’économie mondiale actuelle. Aujourd’hui, le spectacle est presque clos. La douleur, si bien décrite, est presque terminée. Alors, pour les travailleurs migrants qui ont survécu, une question : où aller ensuite ?
En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le Conseil des droits humains des Nations unies s’est prononcé en faveur d’un traité contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. La coalition #Feminists4BindingTreaty (« Féministes pour un traité contraignant ») se mobilise pour que le futur traité contribue à réduire les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
Alors que les prix ne cessent d’augmenter en Turquie, les ouvrier·es de l’usine Kosan Kozmetik, qui gagnent en moyenne 230 euros par mois, adhèrent au syndicat Petrol-İş pour négocier une augmentation. En quelques jours, la plupart des personnes syndiquées sont licenciées ou poussées à la démission. Mais les 132 personnes exclues ne se résignent pas à leur sort : les manifestations se poursuivent tous les jours devant l’usine et la solidarité internationale s’organise.