L’éducation populaire a le potentiel d’impulser des dynamiques de transformation sociale et écologique. Mais si l’ECSI est peu habituée à l’animation de rue, comment agir et déployer ce potentiel auprès d’un large public, qu’il reste à convaincre ?
Plus de cinquante ans d’informations scientifiques et vingt-cinq ans de réunions diplomatiques dans les COP n’ont pas réussi à conduire les gouvernements des États et les responsables de l’économie mondiale à prendre des mesures à la hauteur des nécessités de l’urgence environnementale.
A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, (re)lisez ce dossier qui fait le point sur les différents enjeux et sur les mobilisations des sociétés civiles.
Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation et l’autonomie - ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.
Le rapport du Groupe de travail II du GIEC sur les impacts et l’adaptation au changement climatique lance un cri d’alarme strident : la catastrophe est plus grave que projeté par les modèles, ses effets se manifestent plus vite et tous les risques grandissent. Les auteurs/trices du rapport du GIEC appellent à une approche inclusive pour transformer la société à tous les niveaux.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
Ce communiqué présente les résultats principaux de la “Caravane sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transnationales et du commerce libre au Mexique” (#ToxiTourMexico) en décembre 2019 avec la participation de près de 50 organisations de personnes affectées au Mexique ainsi que des représentant‧es d’institutions de différents pays américains et européens.
Le New Humanitarian a demandé à 24 organisations d’estimer leur empreinte carbone et de dire ce qu’elles font pour la réduire. Les résultats ont été surprenants. En effet, il était difficile d’obtenir une image précise de l’ensemble du secteur, car de nombreux groupes - notamment les agences des Nations unies - ne mesurent pas toutes leurs émissions...
En Colombie, dans la région du Cauca, les journalistes autochtones sont particulièrement vulnérables. Ils s’exposent au danger en relatant les luttes sociales visant à défendre la terre de leurs communautés.
Un rapport expose la gravité de la situation : en 35 ans, le pays a vu 15% de sa surface en eau s’assécher. Dans l’État du Mato Grosso do Sul, la perte a été de 57%. La réduction la plus importante a eu lieu près des frontières agricoles ; les températures extrêmes et la construction de barrages aggravent ce processus de destruction.
La ville de Saint-Louis résulte de la confrontation du fleuve Sénégal et de l’océan Atlantique. Son emplacement spécifique fonde une partie de sa vulnérabilité. La ville est régulièrement exposée aux inondations fluviales, à des périodes de sécheresse de plus en plus longues et à un phénomène d’érosion côtière qui entraîne un recul des plages et des submersions marines.
Cuire sans nuire à sa santé ni à l’environnement, c’est le quotidien des femmes qui ont remplacé la cuisson au bois et aux bouses séchées (seul moyen de manger cuit et chaud pour plus de 40 % de la population mondiale), par la cuisson solaire.
Dans le Sud des États-Unis, les militant·es espèrent une victoire précieuse pour la justice environnementale dans le couloir industriel qui longe le Mississippi, connu sous le nom de « L’Allée du Cancer » en raison de sa concentration de nombreux pollueurs. Mais le combat n’est pas encore terminé.