L’éducation populaire a le potentiel d’impulser des dynamiques de transformation sociale et écologique. Mais si l’ECSI est peu habituée à l’animation de rue, comment agir et déployer ce potentiel auprès d’un large public, qu’il reste à convaincre ?
Plus de cinquante ans d’informations scientifiques et vingt-cinq ans de réunions diplomatiques dans les COP n’ont pas réussi à conduire les gouvernements des États et les responsables de l’économie mondiale à prendre des mesures à la hauteur des nécessités de l’urgence environnementale.
A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, (re)lisez ce dossier qui fait le point sur les différents enjeux et sur les mobilisations des sociétés civiles.
Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation et l’autonomie - ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.
« Gesturing Towards Decolonial Futures » (GTDF) est un collectif de chercheur·ses, d’artistes, d’éducateur·rices, de militant·es et de gardien·nes des savoirs autochtones provenant du Nord et du Sud. Ce collectif lance une discussion autour du fait que, pour beaucoup de peuples autochtones, l’effondrement du système actuel n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
On entend beaucoup que l’essor économique et social de l’Afrique passera par sa « transformation numérique ». Pourtant, le continent paye déjà un lourd tribut social, économique et surtout environnemental pour le développement de ces technologies. Peut-on imaginer un développement numérique équitable et soutenable pour l’Afrique, et à l’échelle mondiale ?
Différents acteurs réfléchissent à et avancent sur l’élaboration d’outils juridiques internationaux afin d’assurer une forme de justice intergénérationnelle. Charte, tribunaux dédiés et accords internationaux devraient assurer que nous léguerons un monde vivable pour les prochaines générations.
Moins de circulation routière pour moins de pollution !
Des communes françaises ont décidé d’aller encore plus loin en appliquant la gratuité des transports en commun.
Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, qualifiée par les experts de stress hydrique. Dont les premières victimes sont les petits paysans de la région.
Des millions de tonnes de plastique (sacs, bouteilles, jouets...) sont notamment déversés dans les océans, avec un impact mondial phénoménal sur l’ensemble du système écologique, et, par extension, sur la santé humaine.
Le Bangladesh est l’un des pays les plus densément peuplés au monde — 161 millions d’habitants en 2018 (selon la Banque mondiale) — et aussi l’un des plus vulnérables et des plus touchés par le changement climatique. Près d’un tiers du total de sa population vit le long de la côte et une grande partie du pays est presque au niveau de la mer.