A l’occasion des prochaines élections en France, il est utile de revenir sur ce dossier qui permettait de décrypter les discours politiques autour de la question migratoire en période électorale, en France et dans d’autres pays européens.
In the north eastern state of Assam, a community marginalised historically on the grounds of ethnicity and religion, Assamese Muslims of Bengal-origin find their voice through poems in the wake of a new citizenship act and reclaim the term ‘miyah’, an Urdu word for ‘gentleman’ turned a word of abuse. Young women poets from the community go further to raise questions of gender equality and violence.
Dans l’Assam, dans le Nord-Est de l’Inde, vit une communauté historiquement marginalisée pour des raisons d’appartenance ethnique et de religion : les musulman·es assamais·es d’origine bengalie. Ils et elles font entendre leurs voix à travers des poèmes en réponse à une nouvelle loi sur la citoyenneté, et se réapproprient le terme « miyah », un mot ourdou qui désigne au départ un gentleman, mais qui est devenu une insulte. De jeunes poétesses de la communauté vont encore plus loin en abordant les questions d’égalité des genres et de violences à caractère sexiste.
Ce rapport de l’Observatoire des libertés associatives analyse 20 cas de sanctions abusives à l’encontre des associations de défense des droits des musulman·es et propose des moyens de riposte pour les associations et les militant·es attaqué·es.
Le troisième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie a abouti à une nouvelle victoire du non, dans un scrutin boycotté par les indépendantistes. Dans la vie de tous les jours, les discriminations à l’encontre des Kanak, représentent aujourd’hui quelque 40 % des habitants, persistent.
En Israël, les Bédouines sont à la fois marginalisées au sein de la société, en tant qu’Arabes, mais aussi au sein de leur propre communauté, en tant que femmes. Victimes des traditions et de violences conjugales, les avocates de l’association Itach-Ma’aki les aident à défendre leurs droits.
Décoloniser les arts est une association qui a pour but de lutter contre les discriminations dans le spectacle vivant et les arts à l’encontre des minorités ethniques et pour une meilleure représentation de ces dernières au sein des institutions et des activités artistiques et culturelles.
Lutter contre ces atteintes aux droits et à la dignité des personnes passe par la mise en place de vigoureuses politiques publiques, mais également par la mobilisation et la participation active de ses habitant·es, y compris les jeunes, afin de faire émerger des initiatives et actions collectives et engager ainsi chacun·e dans des dynamiques de citoyenneté active.