La construction nationale de l’Inde post-indépendance s’est tissée autour de plusieurs types de récits qui diffèrent en fonction de qui raconte l’Histoire. Ce dossier, publié en anglais, livre les récits des peuples oubliés et revient sur les principaux conflits environnementaux liés au développement qui ont façonné le pays au cours des cinq dernières décennies.
Dès les années 1980 déjà, l’idée de « dette écologique » s’est progressivement imposée dans les dénonciations militantes et scientifiques. Tantôt, dans ses versions les plus éthérées, elle apparaît comme une dette envers la planète, les écosystèmes ou le vivant. Tantôt, dans ses versions les plus politiques, elle s’affirme comme une dette vis-à-vis des pays du Sud, des populations pauvres ou des générations futures. Le ressort moral de cette dette peut donc être considéré comme double.
Le langage et les expressions qui modèlent le discours sur le changement climatique ne sont souvent pas en phase avec les réalités des communautés les plus touchées. Cela doit changer. En effet, le langage et les expressions qui définissent les récits dominants reflètent, pour la plupart, une vision occidentale déconnectée des réalités vécues par les groupes marginalisés du Sud Global.
The language and expressions shaping the climate change conversation often don’t resonate with the realities of the most affected communities. This needs to change.
L’exportation de déchets de l’Union européenne vers la Turquie, principal importateur de cette marchandise funeste pour la santé humaine et l’environnement, est en pleine expansion.