La démocratie est souvent réduite aux élections. Mais la croyance en l’efficacité de celles-ci décroit partout dans le monde, à mesure que croît la défiance envers la politique. Et la soif de démocratie effective.
La « collapso », courant idéologique à l’influence grandissante, part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Par ses effets démobilisateurs, ce mouvement compromet la capacité de l’écologie à transformer la réalité, ce qui finira par alimenter le cercle vicieux de l’anti-politique néoliberale.
Alors que le nouveau gouvernement est entré en fonction malgré les différentes tentatives visant à saper son ascension, les dirigeant·es des peuples autochtones s’impriment sur la grève nationale illimitée pour défendre la démocratie et réfléchissent aux luttes restantes à l’avenir.
En pleine guerre froide, une minuscule île des Caraïbes a osé mener une expérience révolutionnaire. Lorsque la révolution a implosé, les États-Unis l’ont envahie. À la Grenade, la commémoration des événements de 1983 se poursuit encore aujourd’hui, entre les 50 ans de son indépendance et les 40 ans de l’implosion violente du gouvernement révolutionnaire populaire et de l’invasion américaine qui s’en est suivie.
Mientras el nuevo gobierno toma posesión a pesar de repetidos intentos de socavar su ascenso, los líderes de los pueblos originarios reflexionan sobre el paro nacional indefinido en defensa de la democracia y las luchas que quedan por delante.
In the throes of the Cold War, a tiny Caribbean island dared to wage a revolutionary experiment. As the Revolution imploded, the United States invaded. Grenada’s reckoning with the events of 1983 continues to this day, for both the 50th anniversary of its independence and the 40th anniversary of the violent implosion of the People’s Revolutionary Government and the subsequent US invasion.
Pour la deuxième fois en un peu plus d’un an, début décembre les Chilien·nes devaient voter par référendum « pour » ou « contre » un projet de nouvelle Constitution. Contrairement au précédent référendum, ce sont la droite et l’extrême droite qui ont cette fois subi une défaite politique.
L’arrestation du président Pedro Castillo en décembre 2022 a plongé le Pérou dans une profonde crise politique, sociale et économique. Les mobilisations ont montré une ampleur et des modalités d’expression inédites, notamment grâce à l’investissement important des artistes.