Le Nigéria vient de connaître une nouvelle offensive - la plus meurtrière depuis 2009 - de la secte islamiste Boko Haram. A la veille des élections présidentielles, ce dossier permet d’en savoir davantage sur un pays riche, inégalitaire et déchiré.
La guerre lancée par Israël contre Gaza suite à l’attaque du Hamas en territoire israélien le 7 octobre a aussi des répercussions sur la Syrie voisine. Le conflit qui embrase ce pays depuis près de treize ans va s’intensifiant sous l’effet de l’intervention et des calculs géopolitiques des diverses puissances régionales et autres en présence dans la région.
L’économie égyptienne traverse une crise aiguë et sa dépendance aux importations ne cesse de croître, limitant ainsi son autonomie vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe. Le partenariat stratégique d’Israël avec ces derniers lui permet de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accueille les Palestiniens déplacés en échange d’un allègement de sa dette.
La confrontation qui oppose les partisans d’Israël et ceux de la Palestine met en jeu deux représentations mémorielles profondément traumatisées : celle des Israéliens, hantés par la Shoah et les pogroms du début du XXe siècle ; et celle des Palestiniens, marqués par la Nakba, cette date originelle de 1948 qui a provoqué leur premier exode massif. Il est impératif de toujours tenir compte de ces visions quand on cherche à comprendre les motivations et les enjeux psychologiques des deux parties.
Suite à l’attaque de l’Azerbaïdjan contre les Arménien·nes du Haut-Karabagh le 19 septembre dernier et l’exil forcé qui a suivi, cette région sera bientôt vide d’Arménien·nes ‒ pour la première fois depuis plus de deux mille ans. Cette tragédie aurait pu être évitée. Le New York Times a récemment écrit, à propos de ce qui se passe actuellement dans le Haut-Karabagh, que « presque personne ne l’avait vu venir ». Rien ne pourrait être plus faux. Les Arménien·nes, ainsi que celles et ceux qui ont suivi le conflit, avaient prévenu depuis longtemps que cela arriverait.
Omar Benderra, économiste et analyste de la politique et l’économie algériennes, revient sur le coup d’Etat au Niger de juillet dernier, sur ses conséquences géopolitiques, notamment sur l’impact de cet événement dans les relations avec la France et avec l’Algérie.
Suite à l’attaque destructrice par l’armée israélienne du camp de réfugiés de Jénine le 3 juillet dernier, des milliers d’habitants ont été contraints de quitter leurs maisons. Retour sur le contexte de colonisation et d’annexion violente.
Depuis la proclamation de son indépendance en 1956, le Soudan est en proie à des conflits. Le pays se situe dans une région instable au bord de la mer Rouge, du Sahel et de la Corne de l’Afrique. Les combats actuels, centrés dans la capitale du pays et les principales villes, ont déjà attiré l’attention des puissances mondiales.
Le pays pourrait se diriger vers une guerre à part entière et même vers une désintégration, ce qui aurait des implications plus larges pour le Moyen-Orient et une grande partie de l’Afrique subsaharienne.