Penser les conflits internationaux permet-il de mieux comprendre un système agroalimentaire et énergétique fragile où l’invasion d’un seul pays fait bondir les prix et met en péril l’accès à l’alimentation et au chauffage de millions de personnes ?
Le 29 novembre se tient la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. A cette occasion, ritimo vous invite à (re)lire son dossier.
En 1948, les Palestinien·nes ont connu la « Nakba », la « catastrophe » en arabe : la création de l’État d’Israël est le début d’un long processus de dépossession et d’expulsion. Depuis cette date, les Palestinien·nes réclament leur terre, leurs droits et un État, au prix d’une lutte incessante et de nombreuses souffrances.
Depuis les violents conflits en 2011, la Côte d’Ivoire tente de se reconstruire avec un développement économique et social devenu le moteur de la pacification du pays. Cependant, faute de réconciliation nationale, d’un manque de résolution des problèmes fonciers et des conflits intercommunautaires sous-jacents, le contexte politique ivoirien n’a pas d’avenir serein.
Depuis son indépendance en 1963, le Burundi a connu de nombreux coups d’État, des épisodes de violences et de guerre civile. Le Burundi traverse une nouvelle grave crise politique depuis l’élection contestée de Pierre Nkurunziza en 2015. Des manifestations ont été violemment réprimées et de graves violations des droits de l’homme ont été signalées...
Le conflit au sein de la province pakistanaise du Baloutchistan est un grand oublié de la communauté internationale. Il dure pourtant depuis 1947, date de la création de la République islamique du Pakistan, et s’est peu à peu traduit en une crise humanitaire qui touche l’ensemble de la province.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental n’a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de quarante ans après le départ des Espagnols en 1975. Il est, depuis, en proie à un conflit reflétant à la fois la lutte d’une partie des Sahraouis pour leur indépendance et la rivalité hégémonique de l’Algérie et du Maroc.
La crise climatique est, aussi, une crise de l’eau, parce que les impacts du dérèglement climatique se font d’abord sentir à travers l’eau, son absence (sécheresses) ou son trop-plein (inondations). Ce dossier, publié en 2016, nous rappelle que cela fait déjà longtemps que l’on nous annonce que le XXIe siècle sera celui des conflits de l’eau.
Il ne fait aucun doute que l’oubli du conflit du Sahara, un des scandales politiques et sociaux les plus importants du XXI ème siècle, est caractéristique, y compris au sein des zones géographiques historiquement connectées au conflit, comme l’Europe. Il n’existe qu’un seul front à partir duquel on résiste au niveau international à cet oubli : celui de la solidarité.
La France est, après les États-Unis, le principal pays fournisseur d’armes à la coalition saoudo-émiratie engagée dans la guerre civile au Yémen depuis 2015. Qui équipe et répare les avions de combat de la Coalition ? Où sont formés les militaires ? Où sont produites les bombes qui frappent les marchés et les habitations yéménites ?
Cet article revient sur la genèse du conflit au Yemen qui sévit depuis 7 ans et sur les enjeux de la trêve entrée en vigueur le 2 avril 2022. Le bilan actuel est estimé à près de 380 000 morts, dont la majorité due à des conséquences indirectes du conflit, telles que la malnutrition et les maladies. Il faut ajouter à cela des millions de déplacés à l’intérieur du pays.
Amidst this country-wide civil rebellion, the military junta is speedily moving to reinstate the Islamist regime led by former dictator Omar al Bashir, who was ousted in April 2019
Depuis octobre 2017, le Cameroun est en proie à un conflit meurtrier qui oppose l’armée aux forces séparatistes des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ses origines remontent à la colonisation de ce pays par les gouvernements français et britannique.
Au milieu de cette rébellion civile dans tout le pays, la junte militaire s’apprête à rétablir le régime islamiste dirigé par l’ancien dictateur Omar el Béchir, qui a été chassé du pouvoir en avril 2019.
Le Yémen est souvent tristement qualifié de « pire crise humanitaire. » Le conflit qui a éclaté en 2015 a eu un impact dévastateur sur la population déjà appauvrie et les violations des droits humains sont généralisés dans ce pays où tout État de droit et de justice a disparu.
De multiples facteurs ont créé les conditions d’une situation d’insécurité alimentaire majeure que connaît l’Afghanistan aujourd’hui. Face au nouveau régime dirigé par les talibans, les pays donateurs ont du mal à contribuer à l’appel de fonds lancé par l’ONU. Pourtant, les responsabilités sont partagées face à cette crise humanitaire subie par la population civile.
La notion de « coup d’État constitutionnel » qui renvoie à l’action de renverser l’ordre constitutionnel existant fait florès ces dernières années sur le continent africain dans des contextes aussi divers que la Tunisie, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, etc.
En Colombie, dans la région du Cauca, les journalistes autochtones sont particulièrement vulnérables. Ils s’exposent au danger en relatant les luttes sociales visant à défendre la terre de leurs communautés.