Depuis le 28 avril 2021, la Colombie connaît une nouvelle vague de protestation sociale avec le « Paro Nacional » (grève nationale). D’un côté, il y a ceux qui marchent pour un changement dans le pays et ceux qui les soutiennent. De l’autre, il y a les partisans des structures de pouvoir établies ; parmi eux, beaucoup de méga-églises et méga-pasteurs du pays, que l’on appelle les églises néo-pentecôtistes, ou plus simplement évangéliques.
Le pentecôtisme est le courant majoritaire de l’évangélisme au Brésil. À l’époque du dernier recensement, en 2010, 22,2 % des habitants se disaient évangéliques, dont 13,3 % de pentecôtistes. Comment ces églises ont-elles réussi à attirer un si grand nombre d’adhérentes issues d’un milieu modeste ?
Voici le résumé d’un article en espagnol, qui porte sur le "back-lash" (le retour de bâton) auxquels les féminismes doivent faire face, un peu partout dans le monde, et en particulier en Amérique latine.
Cet éditorial propose une lecture des éléments de discours biblique des coalitions à la tête du Brésil et des États Unis. Il propose quelques réflexions sur les ponts construits vers l’extrême-droite européenne.
L’entrée des groupes évangéliques en politique est désormais un phénomène mondial. Des Etats-Unis au Brésil, en passant par le Pérou, le Burundi, le Guatemala, Haïti et l’Ethiopie, petit tour d’horizon d’un nouvel acteur politique, ses assises sociales et économiques, les enjeux qu’il soulève et les dangers qu’il représente.