Au Kenya, des militant·es interviennent pour venir en aide aux personnes affectées par les inondations dans le pays, alors que la mauvaise gestion de la catastrophe climatique de la part du gouvernement laisse des centaines de personnes déplacées.
Glissements de terrain, ruptures de barrages, inondations... D’énormes pluies ont submergé le sud du Brésil ces dernières semaines, faisant au moins 162 morts et 500 000 personnes sans domicile. Face au désastre, les habitants sont en colère.
Ce sont deux mots qui ne cessent d’être liés, et d’émerger au gré de l’actualité : ceux de « catastrophes naturelles ». Les titres de presse les convoquent pour évoquer pêle-mêle séisme, inondation, éruption volcanique, incendie de forêt, ouragans. Les autorités comme les assureurs et parfois encore les ONG et organisations internationales ont également cette expression dans leur vocabulaire.
En Turquie et Syrie, durement touchées par une série de séismes ayant fait plus de 20 000 morts, l’aide humanitaire est souvent apportée par des organisations non gouvernementales (ONG) occidentales. Or leur rôle dans la réponse aux crises humanitaires de toutes sortes est de plus en plus remis en question.
Le 6 février, un séisme majeur frappait la Turquie et la Syrie voisine. À l’instar des interventions d’urgence de grande ampleur, nourri de réflexes médiatiques et humanitaires convergents, un même narratif s’est imposé. Au risque de fausser la compréhension du drame et de passer à côté des enjeux véritables.
Le Pakistan est l’un des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, alors qu’il contribue pour moins de 1 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Suite aux inondations meurtrières de l’été 2022, de nombreuses voix s’élèvent dans le pays pour réclamer des réparations climatiques et faire ainsi le lien entre crise climatique et colonialisme, capitalisme et patriarcat.
Un tremblement de terre de 7,2 sur l’échelle de Richter a frappé à nouveau Haïti le 14 août. Le séisme a particulièrement frappé les départements du Sud, des Nippes et de la Grande-Anse. En même temps, la tempête tropicale Grace s’est abattue sur le sud-est et le sud du pays, charriant tristesse et désolation.
La gestion de la crise suite à l’éruption du Nyiragongo par l’État congolais met en évidence plusieurs grands défis liés à la gouvernance politique de la RDC.
La ville de Saint-Louis résulte de la confrontation du fleuve Sénégal et de l’océan Atlantique. Son emplacement spécifique fonde une partie de sa vulnérabilité. La ville est régulièrement exposée aux inondations fluviales, à des périodes de sécheresse de plus en plus longues et à un phénomène d’érosion côtière qui entraîne un recul des plages et des submersions marines.
Avec la multiplication des désastres environnementaux aux quatre coins de la planète, tout le monde annonce la course aux solutions pour réparer ce climat déréglé. Le changement climatique figure à l’ordre du jour de la plupart des forums internationaux. Et à raison : les désastres météorologiques et naturels qui découlent directement de la crise climatique ont causé des pertes économiques évaluées à près de 232 milliards de dollars dans le monde en 2019.