Alors que la marchandisation croissante des activités humaines se développe, la notion de « Communs » est de plus en plus présente dans les débats publics. Que se cache-t-il derrière ce terme ? Questions à Michel Bauwens, chercheur, entrepreneur et écrivain spécialiste de cette nouvelle approche.
La figure de l’Homo economicus et le modèle économique libéral, fondé sur le marché, la compétition et l’égoïsme, continuent de modeler les esprits de ceux qui pensent l’économie de façon ortodoxe. Pourtout, il a été largement démontré que la solidarité et la coopération sont bien plus "naturelles" pour les êtres humains. Comment, alors, penser les alternatives à la société capitaliste ?
Ce texte fait suite au Sommet des Peuples, en parallèle à la COP 25, qui s’est tenu à Santiago de Chili. Il fait écho aux mobilisations latino-américaines et à ses exigences sociales et politiques, à la vision du monde qu’ils et elles promeuvent et construisent, et aux résistances face aux politiques extractivistes et néolibérales à l’oeuvre en Amérique latine et dans le monde.
La critique anticapitaliste de la marchandisation LGBTI (le fait que la Marche des fiertés ait été parasitée par des entreprises privées et l’expansion d’un marché directement orienté vers les personnes LGBTI), oublie souvent la relation contradictoire qui existe entre ce marché et la construction historique de la communauté LGBTI et de ses identités. Sans comprendre comment cette relation fonctionne, nous ne serons pas en mesure de proposer une stratégie pour surmonter cette réalité.
L’internationalisme est un mouvement politique et un courant de pensée qui se prolonge dans certaines conceptions du mouvement altermon-dialiste. Il oppose les intérêts communs de l’Humanité à des affronte-ments entre les États et propose la perspective d’un régime international dépassant les États et leurs frontières.